Quantcast
Channel: Huffington Post Maghreb Athena - All
Viewing all 30776 articles
Browse latest View live

13 Tunisiens impliqués dans des opérations terroristes en Irak sont rentrés en Tunisie affirme l'ambassadeur tunisien en Irak

$
0
0
L’ambassadeur de Tunisie à Baghdad, Samir Jemai a indiqué que depuis sa prise de fonctions en Irak, en 2012, le nombre des tunisiens impliqués dans des opérations terroristes dans ce pays s'élève à 26 dont 13 sont rentrés en Tunisie après avoir purgé leur peine.

Les 13 autres ont été condamnés à des peines allant de 20 ans d'emprisonnement à l'exécution, a fait savoir le diplomate qui recevait, dimanche au siège de l’ambassade à Baghdad, une équipe de journalistes, actuellement, en visite en Irak.

Parmi les 13 détenus, 6 sont condamnés à mort dont un jugement définitif et cinq actuellement en phase de cassation, a-t-il dit.

Il a, d'autre part indiqué que 300 tunisiens sont portés disparus en Irak depuis 2003 et que le nombre de tunisiens établis dans ce pays s'élève, aujourd'hui, à 290 personnes contre 30 mille sous le régime de Saddam Hussein.

Il s’agit principalement de femmes qui ont épousé des irakiens et de leurs enfants vivant dans des conditions difficiles.

Il a, par ailleurs, souligné que la coopération et la coordination sécuritaire entre la Tunisie et l’Irak a "changé à 180 degrés par rapport aux dernières années, faisant état d'une étroite coopération dans des domaines liés à la confiance réciproque".

Concernant le volet économique, l’ambassadeur a formé le souhait de voir la prochaine visite du ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui en Irak ainsi que la participation tunisienne à la foire de Baghdad et celle de l'Irak à la conférence internationale sur l’investissement qui aura lieu en Tunisie, contribuer à l’impulsion de la coopération entre les deux pays.

Il a fait remarquer que l’Irak importe plus 90% de ses besoins de l'étranger, appelant, à cet égard, les hommes d’affaires tunisiens à s’intéresser au marché irakien.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Pour réduire le risque de mort subite du nourrisson, installez-le dans votre chambre

$
0
0
ENFANTS - Voici de nouvelles recommandations pour les parents de nouveaux-nés. Selon l'American Academy of Pediatrics (AAP), dont les conseils sont présentés ce lundi 24 octobre lors d'une conférence à San Francisco et publiés dans la revue Pediatrics, les nouveaux-nés devraient dormir dans la chambre parentale, dans un berceau, afin que les risques de mortalité liés à la période de sommeil, comme le syndrome de mort subite du nourrisson, soient limités.

Il s'agit de la première mise à jour des recommandations de l'AAP depuis 2011 pour créer un environnement de sommeil plus sûr pour les nourrissons.

Installer le berceau dans la chambre parentale

L'association précise que cette pratique, de faire dormir l'enfant dans la chambre parentale, devrait être suivie pendant au moins les six premiers mois, et même jusqu'à un an. Elle souligne aussi que faire dormir l'enfant dans la même pièce que ses parents réduit jusqu'à 50% le risque de mort subite.

"Nous savons que les parents peuvent être dépassés par la venue au monde d'un enfant et nous voulons procurer un guide clair et simple sur la manière et le lieu de le faire dormir", explique Rachel Moon, principale auteure de ces recommandations.

Environ 3.500 jeunes enfants meurent chaque année aux Etats-Unis dans leur sommeil, en raison du syndrome de mort subite du nourrisson ou d'étouffement accidentel notamment. En France, l'Institut de veille sanitaire (InVS) dénombrait en 2011 entre 240 et 250 morts subites de nourrissons par an.

Coucher les nourrissons sur le dos, éviter les objets mous

Le rapport de l'AAP recommande de coucher les nourrissons sur le dos sur une surface ferme dans un berceau, enveloppés dans un drap bien ajusté et d'éviter couverture, oreillers ou peluches qui pourraient les étouffer et créer une chaleur excessive. Si le risque de mort subite est plus élevé entre un et quatre mois, l'AAP souligne que tous ces objets mous peuvent être dangereux pour des enfants au-delà de cet âge.

Les études montrent aussi que le fait de coucher les bébés sur le dos pour dormir a fait tomber le nombre de nourrissons mourant du syndrome de mort subite de 53% entre 1992 et 2001.

En 2013, une étude précisait que les parents doivent éviter de faire dormir leur bébé dans leur lit, car celui-ci a cinq fois plus de risques de mort subite que la normale.

Par ailleurs, les pédiatres américains insistent de nouveau dans leurs nouvelles recommandations sur l'importance du contact physique entre la mère et le nouveau-né immédiatement après la naissance, quel que soit le mode d'accouchement. Le bébé est plus heureux, sa température corporelle est plus stable et normale, tout comme son rythme cardiaque.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Le déficit commercial de l'Algérie dépasse les 15 milliards de dollars sur les 9 premiers mois de 2016

$
0
0
Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 15,04 milliards de dollars (mds usd) sur les neuf premiers mois de 2016, contre un déficit de 12,53 mds usd à la même période de 2015, soit un creusement de déficit de 2,51 mds usd (-20,03%) entre les deux périodes, a appris lundi l'APS auprès des Douanes.

Les exportations ont reculé à 20,04 mds usd contre 26,93 mds usd sur la même période de 2015, soit une baisse de près de 6,9 mds usd (-25,57%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).

Pour les importations, elles se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport à celui des exportations en s'établissant à 35,08 mds usd contre 39,46 mds usd, soit une baisse de près de 4,4 mds usd (-11,1%).

Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 57% durant les 9 premiers mois de 2016 contre 68% à la même période de 2015.

Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,73% du total des exportations, ont été évaluées à 18,789 mds usd contre 25,489 mds usd à la même période de 2015, en baisse de 6,7 mds usd (-26,3%).

Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours faibles (6,27% du volume global des exportations) et ont également reculé pour se chiffrer à 1,25 milliard usd contre 1,44 milliard usd (-13,31%) entre les deux périodes de comparaison.

Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre début janvier et fin septembre de l'année en cours.

Sur les 35,08 mds usd d'importations enregistrées, un montant de 20,57 mds usd a été payé par cash (58,65% des importations), soit un recul de 12% des règlements par cash par rapport à la même période de 2015.

Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,54% pour un montant de 13,17 mds usd (baisse de 11,76%), tandis que les comptes en devises propres ont financé à hauteur de 3 millions usd contre 18 millions usd (baisse de 83,33%).

Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiements à hauteur de 1,33 md usd (en hausse de 17,65%).

Retrouvez les articles de HuffPost Algérie sur notre page Facebook.


Pour suivre les dernières actualités en direct, cliquez ici.

Tunisie: Affaire Hajer- Le ministère de la Femme met en garde les médias

$
0
0
SOCIÉTÉ- Interpellée par de nombreux Tunisiens via une pétition sous forme de lettre ouverte, la ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance , Néziha Labidi, a réagi via un communiqué officiel, dimanche, le 23 octobre.

Le ministère affirme avoir saisi l'affaire de Hajer, violée par trois membres de sa famille, avant sa médiatisation, dès son signalement au délégué de l'Enfance à Kairouan. Ce dernier a mené une enquête et a provoqué une information judiciaire au pénal à l'encontre des trois violeurs qui ont été arrêtés.

LIRE AUSSI: Tunisie: Violée de l'âge de 14 ans à 18 ans. C'est sa faute, clame Alaa Chebbi. Scandaleux, réagissent les internautes


Le communiqué rapporte que le père de la victime n'a pas coopéré avec le délégué et le dossier a été confié par la suite au délégué de l'Enfance de Sfax, après le déménagement de Hajer chez sa soeur habitant ladite ville.

Le ministère assure que la victime (ayant accouché) et son enfant font l'objet d'un suivi sur le plan psychologique et social et que la recherche du père de l'enfant, à travers un test ADN pour les trois violeurs, est en cours.

La ministre de la Femme déplore également le traitement médiatique autour de cette affaire, en l'occurrence l'appel de certains au mariage de la victime avec son violeur, voyant dans cette suggestion un affront aux luttes du ministère et de la société civile contre la violence. C'est dans ce sens que le ministère réclame aux médias de jouer leur rôle dans la sensibilisation de l'opinion publique quant aux violences faites aux femmes.

Il est à noter qu'une pétition circule sur les réseaux sociaux demandant au ministère de la Femme de "lancer une large campagne de sensibilisation à l'égard des violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants dans les sphères privée et publique" qui englobe l'abrogation de l'article 227 bis du code pénal qui énonce que le mariage du coupable avec la victime arrête les poursuites ou les effets de la condamnation.

LIRE AUSSI: Andi Menkollek: Des Hajer, il y en a et il y en aura d'autres tant qu'existera cette loi infâme


C'est sur ce volet que les signataires de la pétition interpellent vivement le ministère de la Femme: "N'est-il pas temps de changer les choses Madame la Ministre ? Surtout qu'un projet de loi, visant à remplacer l'ancien qui permet au violeur d'épouser sa victime pour échapper à la sanction, repose dans les tiroirs de l'ARP? L’État tunisien n'est-il pas capable de mettre fin à ces atteintes aux droits fondamentaux des femmes et des enfants? N'est-il pas temps que les lois soient faites pour punir toutes les agressions contre les femmes et les enfants et non dépendre des enjeux partisans et politiques des uns et des autres?", peut-on lire dans la lettre ouverte.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

La Tunisie n'est pas le pays arabe où il est le plus facile d'être une fille selon une étude

$
0
0
La Tunisie se classe 33ème sur 144 pays en matière de santé, d'éducation et d'opportunité pour les filles rapporte une étude réalisée par l'ONG britannique Save The Children à l'occasion de la journée internationale des droits de la fille organisée par l'ONU le 11 octobre.

La Tunisie arrive juste derrière les États-Unis (32eme), le Kazakhstan (30eme) ou encore le Belarus (24eme), mais devant des pays comme le Japon (35eme), ou le Mexique (56eme).

Intitulée "Every last girl" ("Aucune fille oubliée"), l'étude prend en considération 5 indicateurs à savoir: le mariage précoce, l'éducation scolaire, la grossesse d'adolescentes, la mortalité maternelle et la proportion de femmes présentes au Parlement.

Si la Tunisie obtient relativement de bons scores en matière de grossesses d'adolescentes et de mariage précoce, elle peut mieux faire en matière d'éducation scolaire des jeunes filles, mais surtout au niveau de la représentativité des femmes au parlement indique le rapport.

child

Au niveau du Maghreb, la Tunisie arrive derrière l'Algérie, 31eme, premier pays arabe et africain du classement. Le Maroc ne figure pas quant à lui dans cette étude.

Les 3 pays où il est plus facile d'être une fille sont les 3 pays scandinaves à savoir la Suède, la Finlande et la Norvège.

Les 3 pires pays pour une fille sont la République Centrafricaine, le Tchad et le Niger indique l'étude, qui d'une façon générale montre que "les pire pays pour les filles sont généralement les pays les plus pauvres".

Cette étude rappelle des chiffres saisissants sur la situation des filles dans le monde: "Toutes les sept secondes, une jeune fille de moins de 15 ans est mariée. Chaque année, 2,5 millions de filles de moins de 16 ans donnent naissance à un enfant".

Selon "Save the Children", cela serait une des principales causes de la mortalité des jeunes filles entre 15 et 19 ans à travers le monde.



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.


"WeCasablanca", ou la tentative ratée de branding de Casablanca

$
0
0
MARQUE - L'idée était en gestation depuis plusieurs mois. Fin 2015, un processus pour la création de la marque Casablanca avait été enclenchée pour permettre à la ville blanche de se doter d'une marque et d'un logo propres.

C'est désormais chose faite. A l'instar de New York, Londres ou Madrid, Casablanca vient de s'inscrire dans l'ère des villes-marques. Ce lundi 24 octobre, la nouvelle marque territoriale de la ville blanche a été dévoilée par la Société de développement local Casablanca Events & Animation lors d'une conférence de presse.




Une enveloppe de 300 millions de dirhams a été consacrée à cette opération de city branding qui accompagnera le plan de développement de la métropole d'ici 2020 et qui vise à fédérer les différentes parties prenantes de la ville afin créer un sentiment d’unité autour d’elle.




Baptisée "WeCasablanca", la nouvelle marque suscite néanmoins les réserves des internautes, qui sont nombreux à pointer du doigt l'incohérence du logo ("Blanca" écrite en noir, remarque un internaute), sa "banalité", ou les difficultés que pourront trouver les Marocains non anglophones à prononcer le nom de la marque... Quand d'autres estiment que Casablanca a d'autres priorités. Florilèges des réactions les plus cinglantes vues sur Twitter.


































LIRE AUSSI: Et si Casablanca était plus qu'une simple marque de bière?








Le phénomène Saad Lamjarred expliqué par lui-même sur TV5 Monde (VIDÉO)

$
0
0
MUSIQUE - Alors qu'il cumule les centaines de millions de vues sur YouTube, le chanteur de "Ghaltana" et "Ana Machi Sahel" était l'invité de l'émission Maghreb-Orient Express (MOE) sur TV5 Monde, dimanche 23 octobre.




Saad Lamjarred, en pleine tournée mondiale et qui sera en concert à Paris ce samedi 29 octobre, n'a pas manqué de défendre sa marocanité sur le plateau de télévision, rappelant que sa musique est "d'abord marocaine, avec des touches khaliji", comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessus.

"Les gens respectent le chanteur quand il exprime son identité"

"Ce qui réunit les deux musiques, ce sont les rythmes. C'est peut-être ce qui explique le succès de mes chansons dans les pays du Golfe et dans le monde arabe", estime-t-il. "Mais j'essaie surtout de faire du travail de qualité. De la qualité, de la qualité et encore de la qualité", martèle le chanteur.

"Si une chanson est bonne, elle atteint rapidement son public. L'identité du chanteur peut aussi s'exprimer dans sa musique. Par exemple, j'essaie de préserver ma marocanité et d'apporter une touche marocaine. Les gens respectent le chanteur quand il exprime son identité", estime Saad Lamjarred.

Le chanteur originaire de Rabat a su également bien s'entourer: ses clips "Lm3allem" et "Ghaltana", signés Amir Rouani, très colorés et inspirés par l'univers de Mad Max, ont beaucoup fait parler d'eux. Celui de "Ana Machi Sahel", un travail collaboratif avec ses fans, a rapidement fait le buzz.

La culture marocaine hors frontières

L'artiste de 31 ans, qui compte aujourd'hui plus de 2,6 millions de fans sur Facebook et près de 4 millions sur Instagram, provenant des quatre coins du monde, dit être heureux qu'"enfin, notre culture marocaine commence à sortir du monde arabe".

LIRE AUSSI:



Hakkaoui et Akhannouch, provisoirement porte-parole du gouvernement et ministre du Tourisme

$
0
0
POLITIQUE - Après la démission de douze ministres, suite à leur élection en tant que députés à la Chambre des représentants, les ministres encore en fonction hériteront (provisoirement) de leurs portefeuilles ministériels.

Bassima Hakkaoui, ministre de la Femme, de la famille et de la solidarité, devrait assurer les fonctions du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Mustapha Khalfi, qui a été déchargé de ses fonctions vendredi 21 octobre. Mais elle ne remplira cette nouvelle fonction que durant quelques semaines (ou quelques jours?), vu que l'actuel gouvernement expédiera les affaires courantes en attendant la nomination, puis l'investiture d'un nouveau gouvernement.

Selon le site d'information Alaoual.com, suite à la démission du ministre du Tourisme Lahcen Haddad, c'est Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, qui remplira ses fonctions. La même source rapporte que l'actuel ministre de l'Industrie Moulay Hafid Elalamy hérite du portefeuille de l'Energie et des mines, qui était celui d'Abdelkader Amara. Dans l'attente de la publication, dans le Bulletin officiel, de décrets officialisant ces changements, l'information est à prendre avec précaution.

Les ministres qui ont quitté le gouvernement sont Driss El Azami Idrissi, ministre délégué en charge du Budget, élu à Fès, Abdelaziz Omari, ministre chargé des relations avec le Parlement, élu à Casablanca, Mbarka Bouiada, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, élue à Guelmim, Lahcen Haddad, ministre du Tourisme, élu à Khouribga, Mohamed Moubdie, ministre de la Fonction publique, élu à Fkih Bensaleh, Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur, élu à Azilal, Lahcen Sekkouri, ministre de la Jeunesse et des sports, élu à Sefrou, Mohamed Najib Boulif, ministre délégué auprès du ministre de l'Equipement et des transports, élu à Tanger, Abdelkader Amara, ministre de l'Energie et des mines, élu à Salé, Mustapha Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, élu à Sidi Bennour, Mohamed Abbou, ministre chargé du Commerce extérieur, élu à Taounate, et enfin Aziz Rebbah, ministre de l'Equipement et des transports, élu à Kénitra.

Si l'article 32 de la loi organique relative à la conduite des travaux du gouvernement dispose que la qualité de membre de l'une des deux Chambres du parlement est incompatible avec la fonction gouvernementale, l'article 35 de la même loi organique leur accorde un délai de 60 jours, à compter de la date d'investiture du gouvernement par le parlement afin qu'ils régularisent leur situation.

L'actuel gouvernement étant chargé des affaires courantes, en attendant la désignation d'un nouveau gouvernement, nombre de ministres-députés étaient dans l'expectative concernant une éventuelle reconduction, en attendant de savoir s'ils intégreront le prochain exécutif - et comptaient présenter leur démission de la première chambre dans ce cas - ou s'ils devaient garder leurs sièges au parlement.


LIRE AUSSI: Les principales leçons du scrutin du 7 octobre




Les premières images chargées d'émotion du nouveau film d'Ayoub Qanir (VIDÉO)

$
0
0
CINÉMA - Suivre un shaman mongole dans son projet désespéré de sauver la vie de son petit-fils, tombé dans le coma après avoir ingéré des champignons hallucinogènes, c’est ce que nous propose le jeune réalisateur Ayoub Qanir dont le nouveau long métrage, entièrement tourné en Mongolie, est en cours de finalisation. Une première bande-annonce de "Le monde dont on rêve n’existe pas” vient d’être publiée. Des extraits intenses avec en toile de fond une nature majestueuse dont seule la Mongolie peut se vanter.

Aventurier en terres inconnues, Ayoub Qanir a pu réaliser son nouveau projet en comptant sur le soutien de la Croix rouge, qui l’a invité cet été pour tourner les images du successeur du court-métrage “Artificio Conceal”. Un tournage qui a pris une bonne partie de l’été où Ayoub Qanir et ses deux producteurs mongols, Enkhtsag Damdinjav et Batelier Shirmen, ont sillonné la vallée de Khuvsgul pour mettre au monde ce long métrage qui s’annonce chargé en émotions.

"Nous étions une sorte de production nomade, nous vivions dans des tentes et faisions à manger dans les coffres de nos voitures”, confie celui qui a choisi de se rendre par la suite à Londres pour le montage de ce qui va être son premier long métrage.

Et si Qanir peaufine les derniers détails du “Monde dont on rêve n’existe pas” pour une éventuelle projection lors de la prochaine édition du Festival de Cannes, il devrait bientôt plancher sur l’adaptation d’"Artificio Conceal" en long métrage, et ce, en collaboration avec un producteur américain.

Discret à l’échelle nationale et se tournant plutôt vers l’Europe et les Etats-Unis, Ayoub Qanir s’était tout de même fait remarquer au Maroc en publiant une bande-dessinée qui revient sur l’histoire de la marche verte, un projet qu’il a mené en collaboration avec un dessinateur de Marvel. Sa BD lui a d’ailleurs valu un wissam royal, qu’il a reçu des mains de Mohammed VI en novembre dernier.

LIRE AUSSI: Le cinéaste marocain Ayoub Qanir tourne son prochain film en Mongolie



Gigantesque incendie à Dounia Parc Alger

$
0
0
Un gigantesque incendie s’est déclaré au niveau du Parc Dounia ce lundi 24 octobre. Les agents de la protection civile sont toujours sur les lieux, et tentent de maîtriser les flammes. Les vents au niveau de cette zone , appelée d'ailleurs les grands vents, compliquent la tâche des pompiers en force sur les lieux.

Les raisons de cet incendie restent encore inconnues. Selon des témoignages, le feu a pris dans les broussailles non loin de la maison d'un concessionnaire automobile et se sont propagés vers les palmiers du parc Dounia.


dounia parc


A noter que la fumée très dense sur les lieux réduit la visibilité et ralenti la circulation des voitures des deux côtés de la rocade.






LIRE AUSSI: Alger : Le scandale Dounia Parc "n'existe plus"...dispersé par les "grands vents" ?




Retrouvez les articles de HuffPost Algérie sur notre page Facebook.


Pour suivre les dernières actualités en direct, cliquez ici.

Un consulat général de la Tanzanie ouvrira au Maroc

$
0
0
DIPLOMATIE - Les liens diplomatiques entre le Maroc et la Tanzanie se resserrent. A l'occasion de la visite du roi Mohammed VI à Dar es Salam, le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Augustine Mahiga, a fait part de la volonté de la Tanzanie d'ouvrir prochainement un consulat général au Maroc, rapporte l'agence officielle MAP.

Du côté marocain, le roi a récemment nommé l'ancien ambassadeur du Maroc au Kenya, Abdelilah Benryane, comme nouveau représentant de la diplomatie marocaine en Tanzanie. Ce dernier couvrira également l’Ouganda voisin.

Le ministre tanzanien a par ailleurs indiqué que plusieurs accords de coopération devront être signés entre les deux pays à l'occasion de la visite royale, et ce dans plusieurs domaines comme le transport aérien, le tourisme, les infrastructures et l’énergie.

Il espère que cette visite "ouvrira aussi la voie au flux des investissements marocains vers la Tanzanie".

Le roi a été accueilli dimanche après-midi dans la capitale tanzanienne par le président John Magufuli. Le souverain est accompagné par une délégation d'environ 150 personnes, dont de nombreux ministres et chefs d'entreprises.

Cette visite royale s'inscrit dans le cadre d'une tournée en Afrique de l'est, entamée au Rwanda et qui s'achèvera en Ethiopie. Une tournée stratégique sur le plan du business et de la diplomatie, alors que le Maroc entend élargir son expansion économique en Afrique et récupérer son siège au sein de l'Union africaine.

LIRE AUSSI:



Le parc archéologique de Sidi Abderrahmane ouvrira bientôt ses portes

$
0
0
ARCHÉOLOGIE - Un site préhistorique majeur. C’est par ces mots que le ministre de la Culture Amine Sbihi décrit Sidi Abderrahmane, cet îlot rocheux situé sur la corniche de Casablanca, à quelques mètres du parc d'attraction Sindibad.

Bientôt, le lieu accueillera un parc archéologique sur 5 hectares, composé d’un centre d’interprétation archéologique et de deux parcours paysagers. L'état d'avancement des travaux est de 98%, lit-on dans le Projet de loi de finance (PLF) 2017.

Le site ouvrira ses portes d'ici la fin de l'année, au plus tard début 2017, nous confie Abdellah Alaoui, directeur du patrimoine culturel au ministère de la Culture.

Le premier parcours mettra en scène les points culminants du site, tandis que le second abritera des ateliers d’initiation à la fouille archéologique.

Le centre d’interprétation comprendra une salle d’exposition permanente, des boutiques, un espace multimédia, un laboratoire, un bureau d’archives et une administration.

Le financement (environ 40 millions de dirhams) est assuré par la société Sindipark (filiale de Sindibad Beach Resort, dont les deux actionnaires sont Alliances et Somed), qui gère le parc d’attraction Sindibad, dans le cadre d’une convention d’aménagement signée avec la ville de Casablanca.

Le parc, qui devait initialement ouvrir ses portes au grand public fin 2015, est piloté par le ministère de la culture et réalisé par Casa Aménagement, une des Sociétés de développement local (SDL) les plus en vue et dont les principaux projets sont la construction du futur Grand théâtre de Casablanca, ainsi que la mise à niveau du Parc de la Ligue Arabe et du Complexe Mohammed V, ou encore le zoo d’Aïn-Sebaâ…




Avant la présidentielle, Tom Hanks s'adresse aux États-Unis dans un monologue brillant

$
0
0
ÉTATS-UNIS - Un type normal, drôle et sympathique. Cela fait des années que Tom Hanks jouit d'une popularité extraordinaire aux États-Unis. Acteur brillant et renommé, il apparaît aussi dans la vie de tous les jours comme un homme qui pourrait être le meilleur des pères ou des amis. Au point d'être consacré par le magazine Esquire, qui l'a surnommé "Le papa de l'Amérique".

Invité à présenter le "Saturday Night Live" du 22 octobre, c'est donc en toute logique qu'il a décidé de jouer le rôle du père et de s'adresser directement à son enfant, qui s'apprête à faire un choix décisif pour son avenir. Un monologue parfaitement écrit, entre humour et réflexion profonde sur la santé du pays, comme le montre notre vidéo en tête d'article.

Quel que soit le résultat, je serai fier de toi

Parmi les sujets abordés dans son discours : le contrôle des armes à feu, l'adoption du mariage gay ou encore la santé financière du pays. "J'ai appris que tu avais quelques dettes. J'aimerais te dépanner, mais si je le fais tu n'apprendras jamais par toi-même. Et puis, je n'ai pas 19.000 milliards de dollars en poche. J'ai 230 millions de dollars", a-t-il déclamé sous les rires du public.

S'il n'a pas explicitement dit aux téléspectateurs pour qui voter le 8 novembre prochain, ajoutant même que "quel que soit le résultat, il serait fier de l'Amérique", l'acteur n'a pas hésité à glisser quelques piques à l'attention de Donald Trump, dont il s'était déjà moqué récemment.

Parmi elles, il a par exemple terminé son monologue par une référence à une publicité dans laquelle Trump vantait les mérites de la croûte de pizza garnie de fromage, devenue une blague fréquemment employée par les opposants au milliardaire. Et de conclure par un message d'espoir : "Tout va bien se passer pour ce gamin parce que ce gamin est un Hanks !"

LIRE AUSSI:




Tunisie: L'euro frôlera les 3 dinars d'ici 2020, selon un rapport alarmant de l'IACE

$
0
0
FINANCES- Dans un rapport technique publié le 21 octobre, l’Institut Arabe des Chefs d’entreprises (IACE), a dressé un tableau sombre de la situation économique du pays. Intitulé : "Déficits des finances publiques, besoins de financement courants en devises et leurs impacts prospectifs sur la dépréciation du taux de change du dinar : Quelles réelles marges de manœuvre du nouveau gouvernement d’union nationale ?", le rapport technique trace les défis auxquels fera face le gouvernement Chahed.

Selon les auteurs du rapport : "les marges de manœuvre du gouvernement d’Union nationale en matière de conduite des politiques économiques, et surtout pour la mise en œuvre des réformes annoncées, seront extrêmement limitées, voire fragilisées, si un assainissement préalable et opérationnel des finances publiques tardait à être implémenté".

Le dinar tunisien poursuivra sa descente aux enfers

Tous les signaux sont au rouge et les perspectives ne sont guère prometteuses. La dépréciation du dinar tunisien risque de s’aggraver davantage prévoit le rapport de l’IACE. "Sur les huit premiers mois de 2016, la dépréciation du cours du dinar sur le marché interbancaire par rapport à l’euro et au dollar s’est creusée à près de 8%, en rapport avec la détérioration alarmante et sans précédent du déficit courant", note le rapport.

Selon la même source et en l’absence de mesures urgentes à même de limiter les déficits public et courant, le dinar pourra se déprécier davantage pour frôler la barre de 3 dinars pour un euro d’ici 2020 surtout avec le nouveau dispositif poursuivi par la Banque Centrale de Tunisie - d'après les consignes du FMI- limitant son intervention sur le marché de changes pour corriger la dépréciation du dinar tunisien.

"En effet, et conformément aux accords conclus avec le FMI, un nouveau dispositif de change a été introduit. Il consiste depuis, le mois de mai 2013, à déprécier le dinar en terme effectif (panier euro-dollar) selon un régime de parité mobile dans une bande de 2% en moyenne par an. Cette dépréciation sera facilitée par le fait que le nouveau système impose à la BCT de réduire ses interventions sur le marché des changes à moins de 20% contre 40% auparavant", explique le rapport de l’IACE.

Par ailleurs, l’effet Brexit et la dépréciation de l’euro face au dollar auront également des répercussions sur le dinar tunisien lequel enregistrera, selon l’étude empirique de l’IACE, une dépréciation moyenne cumulée de 11,38% à l’horizon 2020 face à la monnaie unique, soit une dépréciation moyenne annuelle de 3,69% au cours des cinq prochaines années.


"Par ailleurs l’amenuisement des réserves de change faute de mobilisation de ressources en devises, exercera inéluctablement des pressions baissières additionnelles sur le cours du dinar", ajoute la même source.

LIRE AUSSI: Après le Brexit: Légère amélioration du dinar tunisien face à l'euro




Des besoins de financement externe de 7.305 MDT


Les voies de recours de la Tunisie au financement externe se resserrent. D’ailleurs, sur les 2,9 milliards de dollars au titre de prêt élargi à contracter par le FMI, 1,7 milliard de dollars serviront à rembourser le premier prêt stand by. De même, le programme encore en discussion avec la Banque Mondiale d’une enveloppe de 5 milliards de dollars pour les cinq années à venir pourrait connaître des conditions plus drastiques surtout que la même institution a déclassé récemment la Tunisie dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires.

Au total, les besoins réels de financement additionnels liés au déficit courant et à la dette publique interne et externe sont estimés à hauteur de 7.305 MDT. A fin 2016, le gap ou l’écart de financements externes non identifiés et non sécurisés est estimé à 900 MDT.

Le déficit des entreprises publiques et des caisses sociales pèse de tout son poids sur l’équilibre budgétaire. Le déficit cumulé depuis 2011 des entreprises publiques (STEG, STIR, Office des Céréales, Tunis-air, Régie Nationale des Tabacs, Transtu, Groupe chimique, etc), est évalué à 3400MDT dont 1.172 MDT sur les caisses sociales, dont 484 MDT pour la CNRPS, 588 MDT pour la CNSS et 100 MDT pour la CNAM.

Hormis ce déficit chronique des entreprises publiques, le besoin de financement supplémentaire de la Loi de Finances complémentaire 2016 est de 2.305 MDT.

Ainsi et à la lumière de la rétrospective économique du pays notamment en ce qui concerne l’élargissement des déficits jumeaux, les pressions inflationnistes, la dépréciation du dinar et les difficultés d’accès au financement extérieur, les auteurs du rapport concluent :"La lecture des mesures proposées dans le projet de la Loi de Finances de 2017 récemment discutées en Conseil des ministres, révèle un faible degré d’efficience et surtout une faible portée de réponse aux problèmes structurels du gap de financement estimé précédemment".


LIRE AUSSI:



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Deux imams marocains arrêtés à Ibiza pour apologie du terrorisme

$
0
0
DAECH - Deux imams marocains résidant à Ibiza ont été arrêtés ce mardi 25 octobre, a annoncé le ministère espagnol de l'Intérieur dans un communiqué. Ils sont soupçonnés d'avoir fait l'apologie du groupe Etat islamique et d'avoir appelé au jihad. Cette arrestation a été faite conjointement par la Guardia civil et la Direction générale de la surveillance du territoire du Maroc (DGST).

Les deux hommes exerçaient la fonction d'imam à la mosquée Masjid al-Fath de Sant Antoni de Portmany, à l'ouest de l'île. Une position privilégiée qui leur aurait permis "d'exercer une influence sur la population musulmane de l'île".

Les autorités craignent notamment la portée de cette influence auprès des jeunes enfants qui fréquentaient la mosquée à l'occasion de cours dispensés par les deux hommes.

"Les détenus ont favorisé l'adhésion des fidèles de la mosquée à l'idéologie salafiste radicale, encourageant les sentiments de haine, de ségrégation et même la violence contre ceux qu'ils appellent 'les ennemis de l'islam'", détaille la même source.

L'un des deux hommes, AEM, âgé de 31 ans, postait régulièrement sur son compte Facebook des liens et vidéos de propagande de Daech.

Depuis 2015, la police espagnole a arrêté 156 personnes pour djihadisme.

LIRE AUSSI:






Expulsé, un lycéen s'immole par le feu dans le bureau de son directeur à Rabat

$
0
0
DRAME - Un nouveau cas d'immolation par le feu est survenu lundi 24 octobre à Rabat. Un jeune homme de 22 ans, expulsé des études à la deuxième année du baccalauréat en juillet 2016, s'est aspergé de produit inflammable avant de se mettre le feu dans le bureau du directeur du lycée Abdellah Guennoun, a indiqué la wilaya de Rabat.

Le jeune homme, accompagné de sa mère, n’a pas été convaincu des explications fournies par le directeur et le proviseur de l’établissement scolaire, explique la wilaya, qui cite l'arrêté du ministère de l’Education nationale n°2-071-01 du 23 novembre 2001, relatif au système scolaire de l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire.

Malgré les promesses d’une intervention auprès du conseil de classe, comme le prévoit l’article 26 de cet arrêté afin de régler son problème, le jeune homme est entré dans un état d'hystérie et a commencé à proférer des menaces contre l'administration, ajoute la même source.

Il a ensuite sorti une bouteille remplie de liquide inflammable dissimulée sous ses vêtements et l’a versé sur lui-même avant de s’immoler par le feu, malgré l’intervention immédiate du gardien de l’établissement. Ce dernier a été lui aussi victime de brûlures de premier degré dans différentes parties de son corps, précise le communiqué.

Le jeune homme et le gardien ont été évacués d’urgence à l’hôpital Ibn Sina pour y recevoir les soins nécessaires, explique la wilaya, ajoutant que l'élève, vu la gravité de ses brûlures de troisième degré, a été transféré au Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca.

Les cas d'immolation par le feu se multiplient ces dernières années au Maroc. Au mois d'avril, le cas d'une marchande ambulante de Kénitra, humiliée par un caïd qui lui aurait confisqué sa marchandise à plusieurs reprises, avait profondément choqué l'opinion publique. En juin dernier, un imam avait tenté de mettre fin à ses jours de cette manière dans la région de Sidi Kacem, pour avoir été démis de ses fonctions.

Selon le psychiatre et psychanalyste Jalil Bennani, l'immolation par le feu diffère des autres formes de suicide dans le sens où c'est un acte surtout "adressé à l'autre", indiquait-il au HuffPost Maroc. "Pour moi l'immolation par le feu est aussi bien un acte privé, personnel, individuel et subjectif, qu'un acte public. Il faut d'ailleurs noter que cela survient la plupart du temps à l'extérieur, dans des lieux publics, devant des bâtiments administratifs".

LIRE AUSSI:



Enactus va former 4.000 jeunes dans le Maghreb à l'entrepreneuriat

$
0
0
START-UP - C’est un projet d’envergure que vient de lancer Enactus avec la Citi Foundation, lundi 24 octobre à Casablanca. L’organisation internationale qui veut "inciter les étudiants à améliorer le monde à travers l’entrepreneuriat” se fixe comme objectif de former 4.000 jeunes du Maroc et du Maghreb.

Le projet, nommé “Impact@Work”, visera des étudiants universitaires et issus d’écoles supérieures de la région, âgés de 18 à 25 ans, afin de les accompagner pour laisser de côté le salariat afin de lancer leurs propres entreprises. "La formation sera dispensée dans une vingtaine d’universités et d’écoles supérieures de la région et sera composée de deux cycles de neuf mois”, explique au HuffPost Maroc Adnane Addioui, directeur exécutif d’Enactus Maroc. Au Maroc, la priorité sera accordée aux villes de l’Oriental, comme Al Hoceima, Taza, Nador et Oujda.

"Autonomiser les étudiants"

"Impact@Work", qui souhaite fournir "des outils d’autonomisation au profit de ces étudiants", selon Walter Siouffi, le président et directeur général de Citibank Maghreb, partenaire de cette initiative, délivrera une formation similaire à celles lancées par Enactus sur le territoire national. "Nous comptons dispenser un accompagnement sur le terrain afin de motiver les jeunes ciblés à monter leur projet et à s’assurer une présence sur le marché. Il y aura également des compétitions et formations continues à l’adresse de ces jeunes".

Bonne nouvelle, ce cycle para-universitaire, qui comprend des programmes de formations, d’encadrement et d’accompagnement, se fera dans les écoles dans lesquelles les étudiants sont inscrits, ce qui devrait faciliter leur adhésion à ce cursus parallèle. "Nous aurons recours à des spécialistes sur les différentes questions relatives à l’entrepreneuriat", souligne Adnane Addioui, qui précise que "les jeunes entrepreneurs formés obtiendront des financements pour le lancement de leurs projets ainsi que la création de leurs premiers prototypes”.

"Créer le changement"

Ce projet “permettra ainsi à de jeunes entrepreneurs de transformer leurs projets en start-up à fort impact”, ambitionne Majid Kaissar El Ghaib, président du conseil d’administration d’Enactus Maroc. Le directeur exécutif, lui, espère "accélérer l’écosystème entrepreneurial de la région, afin que les étudiants n’aient pas le salariat comme seule option après leur cursus". Car selon le spécialiste, "les écosystèmes d’entrepreneuriat au Maroc et en Tunisie sont aujourd’hui plus élargis. En Algérie, l’entrepreneuriat connaît progressivement une croissance sur la scène économique". Mais rien n’est gagné pour Adnane Addioui, qui souligne la nécessité de "mettre en place beaucoup plus de ressources et d’impliquer plus d’acteurs économiques", afin de démocratiser l’entrepreneuriat.

Trois cérémonies auront bientôt lieu dans les trois pays concernés afin de lancer officiellement "Impact@Work". Après l’année de mentoring assurée aux étudiants-entrepreneurs, un événement global aura lieu afin de rassembler les meilleurs projets élaborés dans la région suite à ces 18 mois d’accompagnement.

LIRE AUSSI:




Dans la fonction publique marocaine, hommes et femmes ne sont pas égaux

$
0
0
PARITÉ - Dans la fonction publique marocaine, hommes et femmes ne sont pas égaux, au grand dam des nombreuses associations qui luttent depuis plusieurs années pour instaurer la parité. En 2016, le taux d'emploi des femmes dans la fonction publique était de 38,6%, contre 36,8% une année auparavant.

Six ministères concentrent à eux seuls 90% des fonctionnaires de sexe féminin. Il s'agit du ministère de la Santé, celui de la Justice, le ministère de l'Économie et des finances, le ministère de l'Education, le ministère des Habous et le ministère de l'Intérieur.

Si dans le département de Houcine Louardi, les femmes sont majoritaires avec une participation de 58,9%, ce n'est pas le cas dans le département de la Justice qui emploie 45% des femmes, ni celui des Finances avec 42%, encore moins le ministère de l’Education nationale (enseignement supérieur inclus) et celui des Habous avec 41% chacun. Le ministère de l'Intérieur, compte, lui, seulement 21% de fonctionnaires de sexe féminin.

En nombre, les ministères de l'Education et de l'Enseignement supérieur comptent à eux seuls près de 58% de l'effectif de la fonction publique marocaine.

"Le taux de féminisation dans la fonction publique reste faible, au regard de celui enregistré par les hommes, qui est de 61,4% en 2016", lit-on dans le Projet de loi de finances 2017.

"Des efforts doivent êtres déployés pour relever ce taux en vue de concrétiser les principes fondamentaux prescrits par la nouvelle Constitution prônant la parité entre l'homme et la femme", ajoute le document.

Par quel moyen? "Cet objectif ne peut être atteint qu'à travers l'amélioration du taux de scolarisation des filles principalement en milieu rural", préconise le PLF.

Les femmes sont également sous-représentées au sein des institutions politiques. A l'issue des élections législatives du 7 octobre, 81 femmes ont été élues députées sur un total de 395. 71 d’entre elles ont été désignées par un système de quota (60 sur la liste nationale des femmes, et 11 sur la liste des jeunes), et 10 autres ont été normalement élues dans des circonscriptions locales, ce qui porte le taux de participation des femmes à 21% seulement.

Nouzha Skalli, qui a fait de la participation politique des femmes son cheval de bataille au sein de son parti (PPS) et à l’intérieur même de l’exécutif, avait récemment plaidé pour l’instauration d’un seuil critique du tiers des femmes au sein du parlement.

Hormis la fonction publique, "les femmes représentent près d'un tiers des cadres supérieurs", tandis qu'elle sont "sur-représentées dans les secteurs où les conditions de travail sont précaires, comme l'agriculture, le travail domestique et le textile", selon un récent rapport du Conseil économique et social.

Les femmes sont également moins bien rémunérées que les hommes pour effectuer les mêmes tâches. En 2010, le Haut commissariat au plan évaluait cet écart à 40%. Un fossé qui se creuse davantage dans le milieu informel, tandis qu'un écart de 15% est observé dans le secteur formel.


LIRE AUSSI:




Elections législatives marocaines: Près de 100 recours devant le Conseil constitutionnel

$
0
0
POLITIQUE - La course aux recours est finie. Lundi 24 octobre, les partis politiques ont déposé leurs recours devant le Conseil constitutionnel. Le quotidien Akhbar Al Yaoum rapporte, dans son numéro du mardi 25 octobre, que près d'une centaine de recours ont été déposés par le PJD, le PAM, le PPS et l'USFP.

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a déposé 25 recours devant le Conseil constitutionnel. Mobilisés dès les premiers jours de la campagne électorale, les avocats du parti ont supervisé la préparation des recours, et ont récolé preuves, témoignages et informations concernant les infractions observées par les candidats du parti dans les différentes circonscriptions du royaume.

"Les recours concernent notamment des cas d'interventions d'agents d'autorité en faveur de certains candidats, l'utilisation de symboles nationaux ou religieux, la falsification des procès-verbaux, ou encore des erreurs dans les PV, l'influence sur la volonté des électeurs ou la corruption électorale", détaille Abdessamad El Idrissi, président de l'Association des avocats pour la justice et le développement, contacté par le HuffPost Maroc.

Plusieurs circonscriptions sont concernées par les recours du PJD, dont Oued Zem, Mohammedia, Agadir, Errachidia, Temara et Oujda. Les grandes villes ne sont pas en reste, puisque des recours ont été déposés concernant les élections à Ben-Msick et Aïn Chock à Casablanca, et Chellah et l'Océan, à Rabat.

De son côté, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a déposé 16 recours devant le Conseil constitutionnel. Supervisée par Rachid Roukbane, membre du bureau politique du parti, la commission centrale de suivi des élections au PPS a déposé des recours notamment au sujet des élections dans les circonscriptions de Larache, Tinghir, Marrakech-Ménara, Kelâat Seraghna et Khouribga.

Le Parti authenticité et modernité (PAM), lui, a déposé des recours concernant 19 circonscriptions locales auprès du Conseil constitutionnel, en plus de la liste nationale.

Si les formations politiques ont observé beaucoup plus d'irrégularités - à lui seul, le PPS en a recensé une soixantaine-, les recours déposés sont ceux pour lesquels les partis disposent de preuves matérielles.

15 jours pour contester...

Le délai pendant lequel l’élection d’un membre du parlement peut être contestée devant le Conseil constitutionnel, conformément à la loi, est fixé à quinze jours suivant la date de la proclamation du résultat du scrutin.

Le Conseil constitutionnel doit être saisi par une requête écrite adressée au secrétariat général du conseil, au gouverneur du chef-lieu de la région ou au gouverneur de la préfecture ou de la province où ont eu lieu les opérations électorales ou au secrétaire greffier du tribunal de première instance dans la circonscription duquel se déroule l’élection et ce, contre récépissé portant la date du dépôt de la requête et mentionnant la liste des pièces et documents présentés par le requérant à l’appui de sa requête.

Les requêtes doivent être signées de leurs auteurs ou d’un avocat inscrit au tableau de l’un des barreaux du Maroc et contenir le nom, prénom, qualité et adresse du requérant, les nom et prénom de l’élu dont l’élection est contestée ainsi que l’exposé des faits et les moyens d’annulation invoqués. Le requérant doit annexer à sa requête les pièces produites au soutien de ses moyens et peut se faire assister d’un avocat. La requête n’a pas d’effet suspensif.

Le rapporteur désigné adresse une copie de la requête aux membre de la Chambre des représentant ou de la Chambre des conseillers dont l’élection est contestée et lui impartit un délai pour prendre connaissance, au secrétariat général du Conseil constitutionnel, des pièces y annexée et en prendre copie ainsi que pour produire ses observations écrites. Le conseil notifie les mémoires en réponse aux parties concernées et leur impartit un délai pour répliquer.

...60 jours pour trancher

Dès que l’affaire est en état d’être jugée, le Conseil constitutionnel y statue dans un délai de soixante jours. Toutefois, le Conseil peut rejeter, sans instruction préalable, les requêtes irrecevables ou ne contenant que des griefs qui manifestement n’ont pu avoir une influence sur les résultats de l’élection. Dans tous les cas, la décision du conseil est notifiée à la Chambre des représentants ou à la Chambre des conseiller selon le cas, et aux parties intéressées dans un délai maximum de trente jours courant à compter de la date où elle a été rendue.

Lorsqu’il fait droit à une requête, le Conseil constitutionnel peut soit annuler l’élection contestée, soit réformer les résultats chiffrés annoncés par la commission de recensement et proclamer le candidat qui a été régulièrement élu.

En 2011, le Conseil constitutionnel a été saisi de 170 requêtes. 22 ont été jugées irrecevables pour non-respect des formes prescrites par la loi. Le Conseil a, par la suite, rejeté 115 requêtes pour manque ou insuffisance de preuves ou pour avoir été fondées sur une interprétation erronée de la loi.

Après un an d'enquête, le Conseil constitutionnel a prononcé l'annulation de l'élection de 12 membres de la Chambre des représentants appartenant à 10 circonscriptions électorales.

LIRE AUSSI:



Des produits cancérogènes dans les couches Pampers

$
0
0
SANTÉ - Des produits cancérogènes dans les couches de bébé? Et pas n'importe lesquelles puisqu'il s'agit de l'un des leaders du marché: Pampers. C'est ce que signale une étude de l'Asef (association Santé Environnement France) rapportée par Le Parisien ce mardi 25 octobre.

Selon celle-ci, les couches Pampers contiennent des dérivés du pétrole, des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). Plus précisément, il s'agirait de benzo anthracène et de chrysène. Ce sont ces HAP qui sont utilisées pour rendre les couches moins irritantes pour les fesses des nourrissons.

Composants cancérogènes

Problème: ces composants sont classés cancérogènes par l'Union européenne. "Les substances benzo(a)pyrène, benzo(e)pyrène, benzo(a)anthracène, chrysène, benzo(b)fluoranthène, benzo(j)fluoranthène, benzo(k)fluoranthène et dibenzo(a, h)anthracène, ci-après dénommées 'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)', sont classées comme cancérogènes de catégorie 1B conformément à l'annexe VI du règlement (CE) no 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges", apprend-on sur le site de l'UE.

La bonne nouvelle, c'est que les taux de ces HAP sont faibles, et même en-dessous des seuils maximums tolérés par l'UE. L'étude de l'Asef montre en effet que les couches Pampers contiennent 0,2mg/kg de HAP. Or la limite fixée par l'UE est de 0,5mg/kg. "Il convient d'interdire la mise sur le marché de jouets et d'articles de puériculture contenant l'un des HAP dans des concentrations supérieures à 0,5 mg/kg dans les éléments accessibles en matière plastique ou en caoutchouc de ces articles", est-il indiqué.

Reste que, pour Ludivine Ferrer, la directrice de l'Asef, interrogée par Le Parisien, c'est l'incompréhension. Même si la quantité est légale, elle s'insurge contre le fait que les parties intimes des bébés soient exposés à ces produits. "C'est légal mais laisser ainsi ne serait-ce que quelques traces de composants dangereux, c'est moralement trop", estime-t-elle. "D'autant que les industriels ne sont pas obligés d'ajouter ces éléments chimiques!"

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Viewing all 30776 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>