Michelle Obama a reproché jeudi à Donald Trump d'avoir tenu des propos "intolérables" sur les femmes, le candidat républicain accusé d'agressions sexuelles se disant victime de "mensonges éhontés" de la part de médias roulant selon lui pour sa rivale démocrate.
La Première dame faisait allusion aux propos vulgaires et dégradants sur les femmes que le milliardaire a proférés en 2005. Depuis leur révélation il y a une semaine, M. Trump échoue à apaiser l'énorme controverse déclenchée.
Sa situation a empiré depuis mercredi avec une série de témoignages d'une demi-douzaine de femmes qui ont décrit avoir été victimes de sa part de harcèlement et de gestes constitutifs d'agressions sexuelles.
"Ces accusations vicieuses selon lesquelles j'aurais eu un comportement déplacé avec les femmes sont totalement et absolument fausses", a déclaré le magnat de l'immobilier lors d'un meeting en Floride.
"Ces attaques sont orchestrées par les (époux) Clinton et leurs alliés chez les médias", a ajouté le milliardaire, qui n'a jamais été autant en difficulté dans sa course à la Maison Blanche.
Mme Obama se dit «glacée»
La femme du président des Etats-Unis s'est dite "glacée jusqu'à la moelle", par l'attitude "effrayante" de Donald Trump vis-à-vis des femmes. "Ce n'est pas normal. Ce n'est pas la politique telle qu'on l'entend. C'est honteux. C'est intolérable".
Elle s'exprimait au lendemain de la publication par le New York Times de témoignages de deux femmes qui ont relaté avoir été victimes des gestes du milliardaire susceptibles de tomber sous le coup de la loi.
La première reproche à M. Trump, en chute accélérée dans les sondages, de l'avoir pelotée alors qu'elle était assise à côté de lui dans un avion il y a plus de trois décennies.
La seconde affirme que M. Trump l'a embrassée contre son gré en 2005 lorsqu'elle travaillait comme réceptionniste dans la tour Trump à New York.
"L'histoire bidon publiée par le New York Times en plein déclin est inventée de toutes pièces", a tweeté le candidat républicain, qui ne parvient pas à détourner l'attention des médias de son passé de séducteur revendiqué et d'organisateur de concours de beauté.
La direction du journal a refusé jeudi, estimant que le candidat républicain avait entaché lui-même sa réputation. "L'essence même d'une attaque en diffamation est la protection de la réputation" de l'intéressé, argue l'avocat du New York Times, David McCraw.
"Or Mr Trump s'est vanté d'avoir touché sexuellement des femmes sans leur consentement. Il s'est vanté d'avoir poussé les portes de vestiaires de participantes à des concours de beauté (...) De nombreuses femmes non mentionnées dans notre article se sont exprimées publiquement pour témoigner d'avances non sollicitées de Donald Trump", selon M. McCraw.
Malgré les démentis formels et rapides de l'équipe de campagne de M. Trump, ces nouvelles accusations ont à nouveau emballé la machine médiatique, avec un effet dévastateur augmenté par la répétition des faits allégués.
Des femmes brisent le silence
Ceci, alors même que les responsables républicains avancent désormais en ordre dispersé derrière le candidat investi par le parti. Nombre d'entre eux ont définitivement perdu l'espoir de le voir à la Maison Blanche.
En face, la candidate démocrate Hillary Clinton martèle désormais le message que barrer la route à Donald Trump est un devoir moral.
Mme Clinton en profite pour engranger les soutiens des journaux aux quatre coins du pays, le dernier en date jeudi étant sans surprise celui du Washington Post.
"Les femmes ont le pouvoir de stopper Trump", affirme l'ex-secrétaire d'Etat, sachant que les sondages montrent une division tranchée entre l'électorat masculin qui penche pour son adversaire et l'électorat féminin qui lui est majoritairement acquis.
Assiégé de toute part, M. Trump s'emploie à gérer une crise aiguë qui rend désormais quasi inaudible ses propres arguments contre Mme Clinton.
Signe de la défiance qu'il inspire dans certains rangs de la droite, un groupe d'étudiants de la Liberty University, un bastion des chrétiens évangéliques, a rejeté le milliardaire, l'accusant de "calomnier les autres en se vantant de ses péchés".
"Quel que soit le parti auquel on appartient, démocrate, républicain ou indépendant, aucune femme ne mérite d'être traitée de cette façon. Personne ne mérite ce genre d'injures", a déclaré l'épouse du président américain, dans un discours passionné au ton inhabituellement dur.
La Première dame faisait allusion aux propos vulgaires et dégradants sur les femmes que le milliardaire a proférés en 2005. Depuis leur révélation il y a une semaine, M. Trump échoue à apaiser l'énorme controverse déclenchée.
Sa situation a empiré depuis mercredi avec une série de témoignages d'une demi-douzaine de femmes qui ont décrit avoir été victimes de sa part de harcèlement et de gestes constitutifs d'agressions sexuelles.
"Ces accusations vicieuses selon lesquelles j'aurais eu un comportement déplacé avec les femmes sont totalement et absolument fausses", a déclaré le magnat de l'immobilier lors d'un meeting en Floride.
"Ces attaques sont orchestrées par les (époux) Clinton et leurs alliés chez les médias", a ajouté le milliardaire, qui n'a jamais été autant en difficulté dans sa course à la Maison Blanche.
M. Trump s'était excusé de ses propos graveleux, qu'il avait assimilés à des déclarations légères de vestiaire. "Il ne s'agissait pas de discussions de vestiaire. Il s'agissait d'un homme puissant s'exprimant librement et ouvertement sur un comportement de prédateur sexuel. Et se vantant d'embrasser et de peloter des femmes", a toutefois jugé Mme Obama.
Mme Obama se dit «glacée»
La femme du président des Etats-Unis s'est dite "glacée jusqu'à la moelle", par l'attitude "effrayante" de Donald Trump vis-à-vis des femmes. "Ce n'est pas normal. Ce n'est pas la politique telle qu'on l'entend. C'est honteux. C'est intolérable".
Elle s'exprimait au lendemain de la publication par le New York Times de témoignages de deux femmes qui ont relaté avoir été victimes des gestes du milliardaire susceptibles de tomber sous le coup de la loi.
La première reproche à M. Trump, en chute accélérée dans les sondages, de l'avoir pelotée alors qu'elle était assise à côté de lui dans un avion il y a plus de trois décennies.
La seconde affirme que M. Trump l'a embrassée contre son gré en 2005 lorsqu'elle travaillait comme réceptionniste dans la tour Trump à New York.
"L'histoire bidon publiée par le New York Times en plein déclin est inventée de toutes pièces", a tweeté le candidat républicain, qui ne parvient pas à détourner l'attention des médias de son passé de séducteur revendiqué et d'organisateur de concours de beauté.
Les avocats du magnat de l'immobilier ont rendu publique une lettre adressée au quotidien new-new-yorkais, exigeant que le journal retire son article "infondé et diffamatoire", reproduisant des "allégations malintentionnées", dans le cadre d'un "effort aux motivations politiques destiné à pousser à l'échec la candidature de M. Trump".
La direction du journal a refusé jeudi, estimant que le candidat républicain avait entaché lui-même sa réputation. "L'essence même d'une attaque en diffamation est la protection de la réputation" de l'intéressé, argue l'avocat du New York Times, David McCraw.
"Or Mr Trump s'est vanté d'avoir touché sexuellement des femmes sans leur consentement. Il s'est vanté d'avoir poussé les portes de vestiaires de participantes à des concours de beauté (...) De nombreuses femmes non mentionnées dans notre article se sont exprimées publiquement pour témoigner d'avances non sollicitées de Donald Trump", selon M. McCraw.
Malgré les démentis formels et rapides de l'équipe de campagne de M. Trump, ces nouvelles accusations ont à nouveau emballé la machine médiatique, avec un effet dévastateur augmenté par la répétition des faits allégués.
Des femmes brisent le silence
Ceci, alors même que les responsables républicains avancent désormais en ordre dispersé derrière le candidat investi par le parti. Nombre d'entre eux ont définitivement perdu l'espoir de le voir à la Maison Blanche.
En face, la candidate démocrate Hillary Clinton martèle désormais le message que barrer la route à Donald Trump est un devoir moral.
Mme Clinton en profite pour engranger les soutiens des journaux aux quatre coins du pays, le dernier en date jeudi étant sans surprise celui du Washington Post.
"Les femmes ont le pouvoir de stopper Trump", affirme l'ex-secrétaire d'Etat, sachant que les sondages montrent une division tranchée entre l'électorat masculin qui penche pour son adversaire et l'électorat féminin qui lui est majoritairement acquis.
Assiégé de toute part, M. Trump s'emploie à gérer une crise aiguë qui rend désormais quasi inaudible ses propres arguments contre Mme Clinton.
Signe de la défiance qu'il inspire dans certains rangs de la droite, un groupe d'étudiants de la Liberty University, un bastion des chrétiens évangéliques, a rejeté le milliardaire, l'accusant de "calomnier les autres en se vantant de ses péchés".
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