Dans un communiqué commun publié ce jeudi 6 mars, plusieurs ONG et associations en France, ont dénoncé "les accords de gestion concertée de l’immigration imposés par l’Union européenne aux pays limitrophes".
Cette réaction intervient suite à l'accord signé lundi 3 mars entre l'UE et la Tunisie, qui prévoit "une simplification des visas et une plus grande ouverture à l'immigration régulière" en échange de la lutte contre l'immigration clandestine.
"L’Union européenne a soumis (la Tunisie) à une pression intense et à un chantage à l’aide économique", indique le communiqué, précisant que des organisations tunisiennes telles que l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), l'association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) et la Coordination des Assises de l’immigration tunisienne "avaient appelé le gouvernement tunisien à ne pas signer cet accord".
"Nos organisations dénoncent cette politique de l’Union européenne, qui vise à fortifier une Europe forteresse par un glacis constitué par les pays limitrophes en usant de pressions inacceptables sur ceux-ci", souligne encore le communiqué, co-signé entre autres par le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), la Ligue des Droits de l'Homme en France, ainsi que des partis politiques Europe Écologie - Les Verts, Ensemble (Front de Gauche) et Parti de Gauche (Front de Gauche).
L'accord signé entre l'UE et la Tunisie engage les deux parties à mieux coopérer pour lutter "contre la traite des êtres humains et le trafic des migrants", et améliorer la "gestion des frontières". Il ouvre également une négociation sur un accord de réadmission des migrants irréguliers.
L'Union européenne a déjà signé un accord du même type avec le Maroc en juin 2013, ainsi qu'avec d'anciennes républiques soviétiques (Moldavie, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan).
Cette réaction intervient suite à l'accord signé lundi 3 mars entre l'UE et la Tunisie, qui prévoit "une simplification des visas et une plus grande ouverture à l'immigration régulière" en échange de la lutte contre l'immigration clandestine.
"L’Union européenne a soumis (la Tunisie) à une pression intense et à un chantage à l’aide économique", indique le communiqué, précisant que des organisations tunisiennes telles que l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), l'association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) et la Coordination des Assises de l’immigration tunisienne "avaient appelé le gouvernement tunisien à ne pas signer cet accord".
"Nos organisations dénoncent cette politique de l’Union européenne, qui vise à fortifier une Europe forteresse par un glacis constitué par les pays limitrophes en usant de pressions inacceptables sur ceux-ci", souligne encore le communiqué, co-signé entre autres par le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), la Ligue des Droits de l'Homme en France, ainsi que des partis politiques Europe Écologie - Les Verts, Ensemble (Front de Gauche) et Parti de Gauche (Front de Gauche).
L'accord signé entre l'UE et la Tunisie engage les deux parties à mieux coopérer pour lutter "contre la traite des êtres humains et le trafic des migrants", et améliorer la "gestion des frontières". Il ouvre également une négociation sur un accord de réadmission des migrants irréguliers.
L'Union européenne a déjà signé un accord du même type avec le Maroc en juin 2013, ainsi qu'avec d'anciennes républiques soviétiques (Moldavie, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan).
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