"Venez tels quels" ("kima enti"), nous invite Salwa Jebali (alias Oie Baroque), et vous repartirez peut-être avec un de ses bijoux au style ethno-folklo-baroque. Bienvenus dans son univers...
La touche haschich
Dans le cadre du tout nouveau Festival de l’herbe, qui aura lieu du 19 au 22 mars 2014 à Tunis, la créatrice de "Kimaenti" lance sa nouvelle collection inspirée… du haschich. Printemps oblige!
Un choix étonnant, mais qui illustre bien l’esprit de ses accessoires. Son truc, à Salwa, c’est d’être là où on ne l’attend pas, de surprendre, de jouer sur les contrastes, de mélanger les genres…
Preuve en est avec sa prochaine exposition, qui se tiendra du 7 au 21 mars à la Maison des Arts.
Contactée par le HuffPost Maghreb, Salwa Jebali nous présente les quatre collections différentes qui y seront présentées:
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Photo: Facebook/Kimaenti
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Lady Gaga
Photo: Facebook/Kimaenti
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Photo: Facebook/Kimaenti
Pour chacune de ces collections, la ligne directrice reste la même: le haschich, "l'herbe, le printemps, la verdure, la vie!".
Interrogée sur le débat autour du cannabis en Tunisie, Salwa Jebali nous confie qu’il s’agit aussi d’un petit clin d'œil à ce sujet épineux: "on n’encourage pas la consommation mais il faudrait penser à changer certaines lois. Pas la peine de détruire des personnes, surtout les jeunes, à cause de ça! Il faut chercher des solutions."
Les petits de l’Oie
Pourquoi le pseudonyme Oie Baroque au fait? "Une oie que j’aimais beaucoup est devenue mon animal domestique. Elle est toujours vivante et elle a des petits! Baroque c'est pour l'architecture et la musique baroque qui m’inspirent!"
Et c’est comme cela que depuis 2009, Oie Baroque donne naissance à de beaux bébés, fruits de son imagination débordante.
Après des études de design graphique, au terme desquels elle n’arrivait pas à se projeter et à s’épanouir, Salwa Jebali a décidé de "tout laisser tomber" et de réaliser son rêve de petite fille: "fabriquer des bijoux et des accessoires avec les moyens du bord".
Elle nous explique préférer l'utilisation de la récup’ dans son travail car "il faut arrêter de consommer sans réfléchir".
Quant aux pièces, chacune est unique et leur fabrication demande au moins 48h de travail. "Chaque pièce a son feeling, son énergie, sa musique", et toutes sont faites avec le même amour que celui qu’une mère porte à ses enfants, affirme notre Oie, en bonne couveuse.
En résumé, que ce soit "la nature, l'amour, la Médina", tout l’inspire et l’encourage à suivre sa voie artistique.
Concernant les prix des bijoux qui seront exposés à partir de vendredi, Salwa s’exclame: "mon pire cauchemar! Comment mettre des prix sur mes enfants?" Pour le savoir, il faudra se rendre sur place, "kima enti"…
La touche haschich
Dans le cadre du tout nouveau Festival de l’herbe, qui aura lieu du 19 au 22 mars 2014 à Tunis, la créatrice de "Kimaenti" lance sa nouvelle collection inspirée… du haschich. Printemps oblige!
Un choix étonnant, mais qui illustre bien l’esprit de ses accessoires. Son truc, à Salwa, c’est d’être là où on ne l’attend pas, de surprendre, de jouer sur les contrastes, de mélanger les genres…
Preuve en est avec sa prochaine exposition, qui se tiendra du 7 au 21 mars à la Maison des Arts.
Contactée par le HuffPost Maghreb, Salwa Jebali nous présente les quatre collections différentes qui y seront présentées:
- Des portraits de princesses, sorties tout droit de son imagination;
- Des "Cheikhs" en bois, montés en collier et affublés d’une sorte de chechia (chapeau traditionnel tunisien). "On retrouve Farhat Hached, grand militant tunisien, Salvador Dali, le salafiste, Picasso, le bandit… toute une diversité de personnages qui représentent la société tunisienne, avec une approche artistique", explique Salwa;

- Des colliers de poupées inspirés de "personnages réels ou imaginaires comme Fridha Khalo ,Hbiba Msika (une chanteuse tunisienne juive), la Taguéza (une voyante ambulante populaire), Marie Antoinette, la mariée traditionnelle, etc.";

Lady Gaga
- Une collection de colliers avec "des animaux inspirés du cirque Amar", un célèbre cirque fondé en Algérie par Ahmed Ben Amar el Gaid en 1860.

Pour chacune de ces collections, la ligne directrice reste la même: le haschich, "l'herbe, le printemps, la verdure, la vie!".
Interrogée sur le débat autour du cannabis en Tunisie, Salwa Jebali nous confie qu’il s’agit aussi d’un petit clin d'œil à ce sujet épineux: "on n’encourage pas la consommation mais il faudrait penser à changer certaines lois. Pas la peine de détruire des personnes, surtout les jeunes, à cause de ça! Il faut chercher des solutions."
Les petits de l’Oie
Pourquoi le pseudonyme Oie Baroque au fait? "Une oie que j’aimais beaucoup est devenue mon animal domestique. Elle est toujours vivante et elle a des petits! Baroque c'est pour l'architecture et la musique baroque qui m’inspirent!"
Et c’est comme cela que depuis 2009, Oie Baroque donne naissance à de beaux bébés, fruits de son imagination débordante.
Après des études de design graphique, au terme desquels elle n’arrivait pas à se projeter et à s’épanouir, Salwa Jebali a décidé de "tout laisser tomber" et de réaliser son rêve de petite fille: "fabriquer des bijoux et des accessoires avec les moyens du bord".
Elle nous explique préférer l'utilisation de la récup’ dans son travail car "il faut arrêter de consommer sans réfléchir".
Quant aux pièces, chacune est unique et leur fabrication demande au moins 48h de travail. "Chaque pièce a son feeling, son énergie, sa musique", et toutes sont faites avec le même amour que celui qu’une mère porte à ses enfants, affirme notre Oie, en bonne couveuse.
En résumé, que ce soit "la nature, l'amour, la Médina", tout l’inspire et l’encourage à suivre sa voie artistique.
Concernant les prix des bijoux qui seront exposés à partir de vendredi, Salwa s’exclame: "mon pire cauchemar! Comment mettre des prix sur mes enfants?" Pour le savoir, il faudra se rendre sur place, "kima enti"…
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