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Algérie: Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika soutient le DRS et le général Mohamed Mediène dit Toufik

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À l'occasion de la journée nationale du Chahid en Algérie, le ministre des Moudjahidines Mohamed Cherif Abbes a lu un discours du président Abdelaziz Bouteflika, toujours absent médiatiquement. Le Chef de l'État algérien s'est exprimé sur la polémique qui agite la scène politique, à deux mois de l'élection présidentielle.

"Face à ces nouveaux dangers, générés par la division, la rivalité entre des visions antagoniques, la "fitna" générée par des divergences d'opinions, nous devons, tous ensemble, en tant que citoyens, retrouver l'esprit patriotique vital, pour empêcher toute atteinte à la stabilité de la Nation", a indiqué Bouteflika dans sa déclaration reprise par l'APS, exprimant son soutien au Département du renseignement et de la sécurité (DRS), qui reste selon ses dires "pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l'instar des autres composantes de l'Armée nationale populaire".

Il y a deux semaines, dans une interview accordée au journal en ligne TSA-Algérie, le secrétaire général du Front National de Libération (FLN) Amar Saïdani s'était attaqué au chef du DRS, le général Mohamed Mediène dit Toufik. "Je milite pour la séparation des pouvoirs. Pour un État civil. Je dis par contre que si un mal m’arrive, ce sera l’œuvre de Toufik." avait-il soutenu. Certains médias algériens ont alors évoqué la possibilité de mise à la retraite du général par Bouteflika. Finalement, le chef de l’État algérien a décidé de laisser Mohamed Mediène poursuivre sa mission dans le cadre de la Constitution.

"Nul n'est en droit d'attenter aux fondements de l'édifice républicain ni aux acquis. Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer au dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République." a-t-il fait savoir en insistant, "nul n'est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur".


À deux mois de l'élection présidentielle en Algérie, Abdelaziz Bouteflika n'a toujours pas annoncé sa candidature pour un quatrième mandat présidentiel. Il a jusqu'au 4 mars pour le faire. En attendant, son entourage se livre une véritable guerre des clans.

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