La Banque centrale de Tunisie (BCT) a indiqué mardi tabler sur une croissance de 3% en 2015, en hausse par rapport aux 2,5% de l'année précédente mais toujours trop "modeste" compte tenu des "défis" auxquels fait face le pays selon la BCT.
"Le taux de croissance prévu pour l'année 2015 devrait se limiter à 3%, soit un taux qui demeure modeste compte tenu de l'importance des défis en matière de relance de l'investissement et de l'emploi", a relevé la BCT dans un communiqué.
La révolution tunisienne de 2011 a largement été motivée par la misère et le chômage dans le pays. Or, le taux de sans-emplois reste élevé - environ 15% - et dépasse les 30% chez les jeunes diplômés.
Au titre des mauvaises nouvelles, la Banque a noté le ralentissement de la croissance de la production industrielle (0,3% sur 10 mois en 2014 contre 2,1% l'année précédente), et le repli des secteurs du tourisme et du transport aérien. Le déficit courant continue quant à lui à croître, à 8,9% du PIB en 2014, contre 8,3% en 2013.
La Banque centrale a par contre salué le succès rencontré en janvier par un emprunt obligataire d'un milliard de dollars qui illustre "le regain de confiance des marchés financiers internationaux". Elle a aussi noté avec satisfaction un ralentissement de l'inflation (5,5% en 2014 contre 6,1% en 2013).
Enfin, la BCT a appelé l'ensemble des acteurs tunisiens à permettre l'émergence d'un "climat politique propice à mettre en oeuvre les réformes structurelles nécessaires à l'impulsion de la croissance et de l'emploi".
La longueur de la transition politique, les vagues de violences, notamment jihadistes, et la multiplication des grèves et troubles sociaux ont largement freiné la reprise économique en Tunisie.
Après quatre ans de transition post-révolutionnaire, la Tunisie a élu un Parlement et un nouveau président fin 2014. Le nouveau gouvernement de coalition, qui doit obtenir la confiance des députés mercredi, réuni quatre des principaux partis du pays dont le vainqueur des élections, Nida Tounes et leurs rivaux islamistes d'Ennahdha.
"Le taux de croissance prévu pour l'année 2015 devrait se limiter à 3%, soit un taux qui demeure modeste compte tenu de l'importance des défis en matière de relance de l'investissement et de l'emploi", a relevé la BCT dans un communiqué.
La révolution tunisienne de 2011 a largement été motivée par la misère et le chômage dans le pays. Or, le taux de sans-emplois reste élevé - environ 15% - et dépasse les 30% chez les jeunes diplômés.
Selon les institutions financières internationales, un taux de croissance de 5% est nécessaire pour réellement résorber le chômage.
Au titre des mauvaises nouvelles, la Banque a noté le ralentissement de la croissance de la production industrielle (0,3% sur 10 mois en 2014 contre 2,1% l'année précédente), et le repli des secteurs du tourisme et du transport aérien. Le déficit courant continue quant à lui à croître, à 8,9% du PIB en 2014, contre 8,3% en 2013.
La Banque centrale a par contre salué le succès rencontré en janvier par un emprunt obligataire d'un milliard de dollars qui illustre "le regain de confiance des marchés financiers internationaux". Elle a aussi noté avec satisfaction un ralentissement de l'inflation (5,5% en 2014 contre 6,1% en 2013).
Enfin, la BCT a appelé l'ensemble des acteurs tunisiens à permettre l'émergence d'un "climat politique propice à mettre en oeuvre les réformes structurelles nécessaires à l'impulsion de la croissance et de l'emploi".
La longueur de la transition politique, les vagues de violences, notamment jihadistes, et la multiplication des grèves et troubles sociaux ont largement freiné la reprise économique en Tunisie.
Après quatre ans de transition post-révolutionnaire, la Tunisie a élu un Parlement et un nouveau président fin 2014. Le nouveau gouvernement de coalition, qui doit obtenir la confiance des députés mercredi, réuni quatre des principaux partis du pays dont le vainqueur des élections, Nida Tounes et leurs rivaux islamistes d'Ennahdha.
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