La Fédération Tunisienne de Football (FTF) a appelé la Confédération Africaine de Football (CAF) à ouvrir une enquête "sérieuse" sur l'arbitre Rajindraparsad Seechurn, qui a sifflé un penalty controversé à la dernière minute lors du quart de finale de la coupe d'Afrique des nations samedi dernier à Bata qui opposait la Tunisie à la Guinée équatoriale.
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Nabil Dabboussi, membre fédéral, a précisé à l'Agence Tunis Afrique Presse que la FTF va également demander à la CAF, une réunion pour lui permettre de s'expliquer à propos des incidents qui ont suivi cette rencontre.
Nabil Dabboussi a également indiqué que la FTF a reçu dimanche soir une correspondance de la CAF dans laquelle elle déplore le comportement des joueurs et responsables de la sélection nationale à l'issue de la rencontre.
Dans cette correspondance, a-t-il souligné, l'instance du football continental fait part de son mécontentement des protestations du président de la fédération Tunisienne de football envers la CAF et l'arbitre de la rencontre, estimant que "le mauricien a été victime de diffamations et de tentatives d'agressions" et que la CAF, prendra les mesures disciplinaires qui s'imposent lors d'une réunion mardi.
Le membre fédéral a ajouté que la FTF va envoyer un rapport à la CAF pour lui expliquer que les joueurs n'ont pas agressé l'arbitre qui était sous haute protection à l'issue de la rencontre, mais ont simplement protesté contre ses décisions et que les responsables de la FTF sont descendus sur le terrain pour calmer les joueurs et les éloigner de l'arbitre.
Voici l'action qui a mené au penalty
Opposée à la Guinée équatoriale, pays organisateur de la Coupe d'Afrique des Nations 2015, l'équipe nationale de Tunisie s'était inclinée samedi en quart de finale. Les joueurs tunisiens menaient en seconde mi-temps avant que la Guinée équatoriale n'égalise à la faveur d'un penalty accordé généreusement par l'arbitre Rajindraparsad Seechurn. Les équato-guinéens ont ensuite arraché la qualification en prolongations après une sublime frappe en lucarne sur coup franc.
La prestation de l'arbitre, jugée favorable à la Guinée équatoriale, a fait couler beaucoup d'encre et les critiques se sont multipliées sur la toile tunisienne et internationale, notamment avec le hashtage #Jesuistunisien. En utilisant ce mot-clé reprenant celui de #JeSuisCharlie, les internautes d'autres pays ont aussi voulu exprimer leur solidarité avec les Tunisiens.
Le président de la Fédération Tunisienne de Football (FTF), Wadii Jary, a présenté dimanche, sa démission de la commission d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations relevant de la Confédération africaine de football dont il est membre depuis mai 2013.
Un simple "fait de jeu" pour le double buteur
Javier Balboa qui a inscrit un doublé lors de la rencontre de samedi dernier, a indiqué à l'AFP cité par L'Équipe qu'il n'y avait "peut être pas faute" dans la surface de réparation.
"Ce sont des faits de jeu qui arrivent tous les week-ends dans les meilleurs championnats du monde (...) Diego Maradona a mis un but de la main dans un Mondial (l'arbitre de cette rencontre était tunisien), et ça avait été beaucoup plus clair que le pénalty de l'autre jour" a indiqué l'attaquant formé au Real Madrid.
"Honte aux Tunisiens" pour le gouvernement équato-guinéen
Le gouvernement de Guinée Équatoriale a publié un communiqué officiel, lundi à propos du match et de la réaction des Tunisiens.
"Nous allons donner raison aux journaux tunisiens lorsqu'ils parlent de "honte", mais c'est leur sélection qui devrait avoir honte, car, d'après le classement de la Fifa, elle occupe la 22e place et a perdu contre la Guinée équatoriale, qui occupe la 118e place. Etant donné cette différence, elle aurait dû gagner 4-0 et ne pas pleurer pour un penalty douteux" indique la correspondance du gouvernement, toujours cité par le journal L'Équipe.
Le gouvernement ne s'arrête pas là, il indique également "donner raison" lorsque les médias tunisiens parlent de "scandale" puisque , selon les autorités équato-guinéennes, ce sont les joueurs tunisiens qui ont provoqué le scandale avec "leur comportement peu digne de celui de sportifs qui ont cracher sur les membres de notre sélection, qui ont poursuivi l'arbitre pour l'agresser et qui sont sortis du terrain de jeu en insultant et en faisant des gestes obscènes aux supporters."
Rappelons que, le reporter de la chaîne France24, présent sur place, avait indiqué que les joueurs tunisiens étaient sortis du stade sous les projectiles des supporters locaux.
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Nabil Dabboussi, membre fédéral, a précisé à l'Agence Tunis Afrique Presse que la FTF va également demander à la CAF, une réunion pour lui permettre de s'expliquer à propos des incidents qui ont suivi cette rencontre.
"Le bureau fédéral a également convenu, lors d'une réunion d'urgence tenue lundi, de retirer tous ses membres des différentes commissions permanentes de la CAF" a-t-il ajouté.
Nabil Dabboussi a également indiqué que la FTF a reçu dimanche soir une correspondance de la CAF dans laquelle elle déplore le comportement des joueurs et responsables de la sélection nationale à l'issue de la rencontre.
Dans cette correspondance, a-t-il souligné, l'instance du football continental fait part de son mécontentement des protestations du président de la fédération Tunisienne de football envers la CAF et l'arbitre de la rencontre, estimant que "le mauricien a été victime de diffamations et de tentatives d'agressions" et que la CAF, prendra les mesures disciplinaires qui s'imposent lors d'une réunion mardi.
Le membre fédéral a ajouté que la FTF va envoyer un rapport à la CAF pour lui expliquer que les joueurs n'ont pas agressé l'arbitre qui était sous haute protection à l'issue de la rencontre, mais ont simplement protesté contre ses décisions et que les responsables de la FTF sont descendus sur le terrain pour calmer les joueurs et les éloigner de l'arbitre.
Opposée à la Guinée équatoriale, pays organisateur de la Coupe d'Afrique des Nations 2015, l'équipe nationale de Tunisie s'était inclinée samedi en quart de finale. Les joueurs tunisiens menaient en seconde mi-temps avant que la Guinée équatoriale n'égalise à la faveur d'un penalty accordé généreusement par l'arbitre Rajindraparsad Seechurn. Les équato-guinéens ont ensuite arraché la qualification en prolongations après une sublime frappe en lucarne sur coup franc.
La prestation de l'arbitre, jugée favorable à la Guinée équatoriale, a fait couler beaucoup d'encre et les critiques se sont multipliées sur la toile tunisienne et internationale, notamment avec le hashtage #Jesuistunisien. En utilisant ce mot-clé reprenant celui de #JeSuisCharlie, les internautes d'autres pays ont aussi voulu exprimer leur solidarité avec les Tunisiens.
_ Mais rentre vite! Ils vont te massacré
_ Attendez j'ai pas encore pris mon chèque!
#TUNGEQ #CAN2015 #JESUISTUNISIEN pic.twitter.com/TMKgglhvLh
— TuNiZO-JAPoNAiS (@TUNiiZiiANoO) February 2, 2015
Le président de la Fédération Tunisienne de Football (FTF), Wadii Jary, a présenté dimanche, sa démission de la commission d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations relevant de la Confédération africaine de football dont il est membre depuis mai 2013.
Un simple "fait de jeu" pour le double buteur
Javier Balboa qui a inscrit un doublé lors de la rencontre de samedi dernier, a indiqué à l'AFP cité par L'Équipe qu'il n'y avait "peut être pas faute" dans la surface de réparation.
"Ce sont des faits de jeu qui arrivent tous les week-ends dans les meilleurs championnats du monde (...) Diego Maradona a mis un but de la main dans un Mondial (l'arbitre de cette rencontre était tunisien), et ça avait été beaucoup plus clair que le pénalty de l'autre jour" a indiqué l'attaquant formé au Real Madrid.
"Honte aux Tunisiens" pour le gouvernement équato-guinéen
Le gouvernement de Guinée Équatoriale a publié un communiqué officiel, lundi à propos du match et de la réaction des Tunisiens.
"Nous allons donner raison aux journaux tunisiens lorsqu'ils parlent de "honte", mais c'est leur sélection qui devrait avoir honte, car, d'après le classement de la Fifa, elle occupe la 22e place et a perdu contre la Guinée équatoriale, qui occupe la 118e place. Etant donné cette différence, elle aurait dû gagner 4-0 et ne pas pleurer pour un penalty douteux" indique la correspondance du gouvernement, toujours cité par le journal L'Équipe.
Le gouvernement ne s'arrête pas là, il indique également "donner raison" lorsque les médias tunisiens parlent de "scandale" puisque , selon les autorités équato-guinéennes, ce sont les joueurs tunisiens qui ont provoqué le scandale avec "leur comportement peu digne de celui de sportifs qui ont cracher sur les membres de notre sélection, qui ont poursuivi l'arbitre pour l'agresser et qui sont sortis du terrain de jeu en insultant et en faisant des gestes obscènes aux supporters."
Rappelons que, le reporter de la chaîne France24, présent sur place, avait indiqué que les joueurs tunisiens étaient sortis du stade sous les projectiles des supporters locaux.
Ils sortent sous escorte des policiers et se prennent des projectiles #TUNGEQ pic.twitter.com/V9JlNXuKsT
— FRANCE 24 Sports (@SportF24) January 31, 2015
LIRE AUSSI: Quand les médias tunisiens (et le gouvernement) se trompent sur "l'origine" et la "nationalité africaine"
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