Le parti Ennahdha a invité la Haute instance de l'audiovisuel à "revenir sur sa décision" de confisquer l'équipement des médias travaillant sans licence.
La HAICA avait sommé les médias qui n'étaient pas conformes à son cahier des charges comme Zitouna TV, d'arrêter "immédiatement" leur diffusion, au risque de confisquer leurs équipements, en application de l'article 31 du décret-loi 116.
Le parti de Rached Ghannouchi a invité la Haute instance à "revenir sur cette décision" et à "exercer le rôle que lui attribue la loi, sans contrevenir aux dispositions de la Constitution et au droit du citoyen à une information libre et plurielle".
D'autre part, selon le mouvement, un dialogue s'impose entre la HAICA et les médias en questions pour dépasser ce litige.
Le cahier des charges de la HAICA avait été proposé en mars 2014. Tous les médias devaient s'y conformer pour obtenir ou renouveler une licence.
Selon ce cahier des charges, la personne à laquelle la HAICA octroie une licence pour la création et l'exploitation d'une chaine privée, s'engage à ne pas être propriétaire ou actionnaire d'une société de sondage d'opinion et à ne pas être propriétaire ou actionnaire d'une société publicitaire qui fournit ses services à d'autres médias. Il faut également que l'actionnariat étranger d'un média se soumette "aux lois et respecte la souveraineté nationale".
Certains médias avaient refusé de se conformer à ces règles, dénonçant une atteinte à la liberté d'expression. Un bras de fer avait alors été engagé avec l'Instance.
"Ennahdha affirme son soutien aux libertés et en premier lieu à la liberté d'information en tant qu'acquis de la révolution, garanti par la Constitution", a indiqué lundi le parti dans un communiqué.
La HAICA avait sommé les médias qui n'étaient pas conformes à son cahier des charges comme Zitouna TV, d'arrêter "immédiatement" leur diffusion, au risque de confisquer leurs équipements, en application de l'article 31 du décret-loi 116.
Le parti de Rached Ghannouchi a invité la Haute instance à "revenir sur cette décision" et à "exercer le rôle que lui attribue la loi, sans contrevenir aux dispositions de la Constitution et au droit du citoyen à une information libre et plurielle".
D'autre part, selon le mouvement, un dialogue s'impose entre la HAICA et les médias en questions pour dépasser ce litige.
Le cahier des charges de la HAICA avait été proposé en mars 2014. Tous les médias devaient s'y conformer pour obtenir ou renouveler une licence.
Selon ce cahier des charges, la personne à laquelle la HAICA octroie une licence pour la création et l'exploitation d'une chaine privée, s'engage à ne pas être propriétaire ou actionnaire d'une société de sondage d'opinion et à ne pas être propriétaire ou actionnaire d'une société publicitaire qui fournit ses services à d'autres médias. Il faut également que l'actionnariat étranger d'un média se soumette "aux lois et respecte la souveraineté nationale".
Certains médias avaient refusé de se conformer à ces règles, dénonçant une atteinte à la liberté d'expression. Un bras de fer avait alors été engagé avec l'Instance.
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