Une militante saoudienne, qui avait co-fondé un forum de discussions sur internet avec le célèbre blogueur Raif Badaoui, a été libérée après trois mois de prison, a annoncé dimanche sa fille.
Souad al-Shammari a passé environ 90 jours dans une prison pour femmes dans la ville de Jeddah, sur la mer Rouge (ouest de l'Arabie saoudite), a déclaré à l'AFP sa fille Sarah al-Rimaly. "Dieu merci, elle est libre maintenant", a-t-elle ajouté.
Elle a été libérée il y a trois jours après avoir pris l'engagement par écrit de "réduire ses activités", a expliqué sa fille.
Mme Shammari avait co-fondé un site internet, Liberal Saudi Network, avec le blogueur Raif Badaoui, dont la condamnation en novembre à 10 ans de prison et 1.000 coups de fouet a suscité une vague d'indignation à travers le monde.
M. Badaoui, condamné pour "insulte" envers l'islam, a subi une première séance de flagellation de 50 coups de fouet le 9 janvier, mais deux autres séances ont été reportées pour "raisons médicales" et, vendredi dernier, il n'a également pas été fouetté, selon sa femme.
Jeudi, le nouveau roi Salmane d'Arabie saoudite a annoncé une amnistie partielle pour certains prisonniers mais, selon Mme Rimaly, elle ne concerne ni sa mère, ni Raif Badaoui.
Souad al-Shammari a passé environ 90 jours dans une prison pour femmes dans la ville de Jeddah, sur la mer Rouge (ouest de l'Arabie saoudite), a déclaré à l'AFP sa fille Sarah al-Rimaly. "Dieu merci, elle est libre maintenant", a-t-elle ajouté.
Mme Shammari avait été arrêtée fin octobre pour des commentaires jugés injurieux envers l'islam, avaient déclaré à l'époque des militants proches d'elle. Elle avait également posté des remarques sur Twitter à propos de dignitaires religieux musulmans.
Elle a été libérée il y a trois jours après avoir pris l'engagement par écrit de "réduire ses activités", a expliqué sa fille.
Mme Shammari avait co-fondé un site internet, Liberal Saudi Network, avec le blogueur Raif Badaoui, dont la condamnation en novembre à 10 ans de prison et 1.000 coups de fouet a suscité une vague d'indignation à travers le monde.
M. Badaoui, condamné pour "insulte" envers l'islam, a subi une première séance de flagellation de 50 coups de fouet le 9 janvier, mais deux autres séances ont été reportées pour "raisons médicales" et, vendredi dernier, il n'a également pas été fouetté, selon sa femme.
Jeudi, le nouveau roi Salmane d'Arabie saoudite a annoncé une amnistie partielle pour certains prisonniers mais, selon Mme Rimaly, elle ne concerne ni sa mère, ni Raif Badaoui.
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