LIBÉRATION - La chaîne de télévision Al-Jazeera s'est félicitée dimanche 1er février de la libération de son reporter australien Peter Greste, expulsé par les autorités égyptiennes vers son pays. Il s'est envolé du Caire pour rejoindre Chypre. Mais la chaîne réclame la libération de ses deux autres journalistes, toujours détenus en Egypte.
"Nous sommes heureux que Peter et sa famille puissent être réunis", a déclaré Mostefa Souag, directeur général par intérim d'Al-Jazeera Media Network, tout en ajoutant: "Nous ne retrouverons pas la quiétude tant que Baher (Mohamed) et Mohamed (Fahmi) ne retrouveront pas aussi leur liberté", en référence à deux autres journalistes de la chaîne, un Egyptien et un Egypto-canadien, toujours emprisonnés en Egypte.
Peter Greste, condamné pour "diffusion de fausses informations", avait été arrêté en décembre 2013, avec un confrère de la chaîne qatarie, dans une chambre d'hôtel du Caire où ils avaient installé, "sans autorisation" selon l'accusation, un bureau d'Al-Jazeera. Peu après, la police avait interpellé un autre journaliste de la chaîne. Les trois hommes ont été condamnés en juin dernier à des peines allant de 7 à 10 ans d'emprisonnement.
Leurs arrestations avaient eu lieu alors que l'Egypte et le Qatar étaient à couteaux tirés après la destitution et l'arrestation par l'armée égyptienne, en juillet 2013, de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi.
Al-Jazeera, qui avait largement couvert les manifestations des partisans de M. Morsi, a ensuite été accusée de "soutenir" les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, cibles d'une sanglante répression et décrétés "organisation terroriste" en décembre 2013 par le gouvernement de transition issu de l'armée.
"Nous sommes heureux que Peter et sa famille puissent être réunis", a déclaré Mostefa Souag, directeur général par intérim d'Al-Jazeera Media Network, tout en ajoutant: "Nous ne retrouverons pas la quiétude tant que Baher (Mohamed) et Mohamed (Fahmi) ne retrouveront pas aussi leur liberté", en référence à deux autres journalistes de la chaîne, un Egyptien et un Egypto-canadien, toujours emprisonnés en Egypte.
Peter Greste, condamné pour "diffusion de fausses informations", avait été arrêté en décembre 2013, avec un confrère de la chaîne qatarie, dans une chambre d'hôtel du Caire où ils avaient installé, "sans autorisation" selon l'accusation, un bureau d'Al-Jazeera. Peu après, la police avait interpellé un autre journaliste de la chaîne. Les trois hommes ont été condamnés en juin dernier à des peines allant de 7 à 10 ans d'emprisonnement.
Leurs arrestations avaient eu lieu alors que l'Egypte et le Qatar étaient à couteaux tirés après la destitution et l'arrestation par l'armée égyptienne, en juillet 2013, de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi.
Al-Jazeera, qui avait largement couvert les manifestations des partisans de M. Morsi, a ensuite été accusée de "soutenir" les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, cibles d'une sanglante répression et décrétés "organisation terroriste" en décembre 2013 par le gouvernement de transition issu de l'armée.
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