POLITIQUE - Le blogueur Yassine Ayari a entamé depuis mardi 27 janvier, une grève de la faim dans la prison civile de Mornaguia.
Le blogueur proteste contre son empêchement par la direction de la prison d’envoyer et de recevoir des lettres.
Son frère Moutia Ayari a indiqué à Webdo.tn que "des lettres lui ont été envoyées mais il ne les a pas reçues. Il a aussi envoyé des lettres mais elles ont été interdites d’envoi".
Le blogueur conteste également "le verdict injuste" prononcé à son encontre, selon son avocat Melek Ben Amor.
Ce dernier a précisé à l'agence TAP que l’audience d’appel n’a pas été encore fixée et que la demande de transfert de l’affaire devant un tribunal civil sera formulée à nouveau.
Le 18 novembre dernier, un tribunal militaire avait condamné le blogueur par contumace à trois ans de prison pour diffamation et atteinte à la dignité et au moral de l’armée. Le blogueur a été interpellé à son arrivée à l’aéroport de Tunis.
Après son opposition à ce jugement, Yassine Ayari a été condamné le 20 janvier à un an de prison ferme.
Sa comparution, en tant que civil, devant un tribunal militaire a suscité une large polémique dans les rangs des organisations de défense des droits de l’homme. Reporters sans frontières a dénoncé une atteinte à la liberté d’expression.
Avant Yassine Ayari, d'autres personnes ont entamé des grèves de la faim contre les conditions de détention dans la prison de Mornaguia. En 2012, Mohamed Bakhti et Béchir Goll, deux Tunisiens appartenant à la mouvance "salafiste" impliqués dans l'attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis sont morts suite à une grève de la faim.
Le blogueur proteste contre son empêchement par la direction de la prison d’envoyer et de recevoir des lettres.
Son frère Moutia Ayari a indiqué à Webdo.tn que "des lettres lui ont été envoyées mais il ne les a pas reçues. Il a aussi envoyé des lettres mais elles ont été interdites d’envoi".
"En plus, maintenant il est privé de feuilles, de stylos et de timbres. Il en a acheté, il a payé, il a eu un reçu mais il ne les a pas eu", a-t-il déploré.
Le blogueur conteste également "le verdict injuste" prononcé à son encontre, selon son avocat Melek Ben Amor.
Ce dernier a précisé à l'agence TAP que l’audience d’appel n’a pas été encore fixée et que la demande de transfert de l’affaire devant un tribunal civil sera formulée à nouveau.
Le 18 novembre dernier, un tribunal militaire avait condamné le blogueur par contumace à trois ans de prison pour diffamation et atteinte à la dignité et au moral de l’armée. Le blogueur a été interpellé à son arrivée à l’aéroport de Tunis.
Après son opposition à ce jugement, Yassine Ayari a été condamné le 20 janvier à un an de prison ferme.
Sa comparution, en tant que civil, devant un tribunal militaire a suscité une large polémique dans les rangs des organisations de défense des droits de l’homme. Reporters sans frontières a dénoncé une atteinte à la liberté d’expression.
Avant Yassine Ayari, d'autres personnes ont entamé des grèves de la faim contre les conditions de détention dans la prison de Mornaguia. En 2012, Mohamed Bakhti et Béchir Goll, deux Tunisiens appartenant à la mouvance "salafiste" impliqués dans l'attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis sont morts suite à une grève de la faim.
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