Ennahdha a accueilli "positivement" l'annonce de la désignation de Habib Essid en tant que candidat de Nida Tounes chargé de former le prochain gouvernement, se disant prêt à "collaborer" avec ce dernier, sur la base d'un programme commun et dans le cadre d'une "unité nationale" et de l'esprit de "consensus".
"Ennahdha a accueilli positivement cette annonce, Habib Essid étant reconnu pour ses qualités professionnelles et personnelles. Nous lui souhaitons un plein succès dans la formation du gouvernement", a déclaré Zied Ladhari, porte-parole du parti islamiste Ennahdha, au HuffPost Tunisie.
Zied Ladhari a affirmé que son parti était disposé à "collaborer" avec M. Essid. Ce dernier a travaillé aussi bien sous Ben Ali (notamment au sein du ministère de l'Agriculture et en tant que chef de cabinet du ministre de l'Intérieur) qu'après la révolution en tant que ministre de l'Intérieur dans le gouvernement transitoire de Béji Caïd Essebsi et conseiller pour les affaires sécuritaires de Hamadi Jebali, dans le premier gouvernement de la Troïka.
M. Ladhari n'a ainsi pas exclu une participation de son parti au sein d'un gouvernement d'union. "Si on nous fait une offre en ce sens, nous l'étudierons sur la base du programme", a-t-il dit, ne niant pas le fait que des noms avaient déjà été "évoqués".
"Nous avons été consultés par Nida Tounes" avant la prise de décision, a également assuré le porte-parole d'Ennahdha, saluant le choix d'une personnalité qui a "servi l'Etat tunisien sous des gouvernements successifs" et qui "n'a rien à se reprocher". Ennahdha se dit en ce sens contre l'exclusion politique de personnes ayant occupé des postes sous le régime de Ben Ali, a affirmé son porte-parole.
"Ennahdha a accueilli positivement cette annonce, Habib Essid étant reconnu pour ses qualités professionnelles et personnelles. Nous lui souhaitons un plein succès dans la formation du gouvernement", a déclaré Zied Ladhari, porte-parole du parti islamiste Ennahdha, au HuffPost Tunisie.
Zied Ladhari a affirmé que son parti était disposé à "collaborer" avec M. Essid. Ce dernier a travaillé aussi bien sous Ben Ali (notamment au sein du ministère de l'Agriculture et en tant que chef de cabinet du ministre de l'Intérieur) qu'après la révolution en tant que ministre de l'Intérieur dans le gouvernement transitoire de Béji Caïd Essebsi et conseiller pour les affaires sécuritaires de Hamadi Jebali, dans le premier gouvernement de la Troïka.
M. Ladhari n'a ainsi pas exclu une participation de son parti au sein d'un gouvernement d'union. "Si on nous fait une offre en ce sens, nous l'étudierons sur la base du programme", a-t-il dit, ne niant pas le fait que des noms avaient déjà été "évoqués".
"Nous avons été consultés par Nida Tounes" avant la prise de décision, a également assuré le porte-parole d'Ennahdha, saluant le choix d'une personnalité qui a "servi l'Etat tunisien sous des gouvernements successifs" et qui "n'a rien à se reprocher". Ennahdha se dit en ce sens contre l'exclusion politique de personnes ayant occupé des postes sous le régime de Ben Ali, a affirmé son porte-parole.
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