A l'âge de 65 ans, Habib Essid qui a servi aussi bien sous Ben Ali qu'après la révolution, sous Mohamed Ghannouchi, Béji Caïd Essebsi ou encore Hamadi Jebali, a finalement été choisi par Nida Tounes pour former le futur le gouvernement. Il a à présent un mois renouvelable (selon la Constitution), pour former son équipe gouvernementale et la proposer à l'Assemblée des représentants du peuple pour obtenir un vote de confiance à la majorité absolue des ses membres.
Dans une déclaration aux médias, Mohamed Ennaceur, membre de Nida Tounes et président de l'Assemblée des représentants du peuple, a assuré que le choix de Habib Essid émanait de son parti et que cette décision était motivée par les compétences de l'intéressé dans les domaines économiques et sécuritaires.
"Nous avons été élus sur la base d'un programme et nous y sommes attachés", a-t-il ajouté.
Il a également indiqué que Nida Tounes s'était concerté avec Afek Tounes (parti de Yassine Brahim, 8 députés) Al Moubadara (parti de Kamel Morjane, 3 députés) et l'Union patriotique libre (UPL de Slim Riahi, 16 députés), avant de prendre sa décision.
Une personnalité "consensuelle"
Mohsen Hassen, président du groupe parlementaire de l'UPL a confirmé sur les ondes de Mosaïque FM l'existence de concertations entre son parti et Nida Tounes. "Habib Essid est un homme consensuel, une personnalité adéquate pour cette période", s'est-il félicité.
Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice du gouvernement Jebali a félicité son ancien "collègue". Il a également déclaré que les "problèmes du pays ne pourraient être réglés qu'avec un consensus large". Noureddine Bhiri n'a évoqué aucune concertation avec le parti vainqueur des élections et indiqué qu'Ennahdha annoncerait sa position par rapport au gouvernement dans les plus brefs délais.
Symbole de l'ancien régime
Habib Essid est un "symbole de l'ancien régime", a déploré Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du Mouvement du Peuple tout en disant espérer que le prochain gouvernement saura répondre aux attentes des Tunisiens en ce qui concerne les revendications sociales et économiques.
"Nous aurions préféré qu'il ne fasse pas partie des symboles de l'ancien régime". Selon M. Maghzaoui, le choix aurait été motivé par le fait que Habib Essid ait travaillé aussi bien sous Béji Caïd Essebsi que sous le gouvernement de la Troïka, mené par Ennahdha.
Le Front populaire n'a pas été consulté
Contacté par le HuffPost Tunisie, Ahmed Seddik, député du Front populaire, a indiqué que sa coalition politique (15 sièges à l'Assemblée) n'avait pas été consultée pour le choix du candidat chargé de former le futur gouvernement.
"Nous publierons un communiqué dans les prochaines 24 heures dans lequel nous annoncerons notre position", a-t-il déclaré.
Invité récemment sur Al Hiwar Ettounsi, Ahmed Seddik a également assuré que son groupe parlementaire ne donnerait pas sa confiance à en gouvernement dans lequel figurent des symboles de l'ancien régime.
"Le Conseil des secrétaires généraux (du Front populaire) a été clair. Nous ne voulons pas d'un gouvernement auquel participent les symboles du régime de Ben Ali, ni ceux de la Troïka qui a échoué", a-t-il dit.
Habib Essid a officiellement été chargé de former le futur gouvernement par le président de la République Béji Caïd Essebsi ce lundi, dernier jour du délai d'une semaine imposé par la Constitution, après la proclamation des résultats définitifs des élections.
Quelques dissensions au sein de Nida Tounes avaient été constatées à propos de la composition de ce nouveau gouvernement, avant qu'un premier accord ne soit trouvé dimanche.
Dans une déclaration aux médias, Mohamed Ennaceur, membre de Nida Tounes et président de l'Assemblée des représentants du peuple, a assuré que le choix de Habib Essid émanait de son parti et que cette décision était motivée par les compétences de l'intéressé dans les domaines économiques et sécuritaires.
"Nous avons été élus sur la base d'un programme et nous y sommes attachés", a-t-il ajouté.
Il a également indiqué que Nida Tounes s'était concerté avec Afek Tounes (parti de Yassine Brahim, 8 députés) Al Moubadara (parti de Kamel Morjane, 3 députés) et l'Union patriotique libre (UPL de Slim Riahi, 16 députés), avant de prendre sa décision.
LIRE AUSSI: Répartition des 217 sièges du nouveau Parlement
Une personnalité "consensuelle"
Mohsen Hassen, président du groupe parlementaire de l'UPL a confirmé sur les ondes de Mosaïque FM l'existence de concertations entre son parti et Nida Tounes. "Habib Essid est un homme consensuel, une personnalité adéquate pour cette période", s'est-il félicité.
Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice du gouvernement Jebali a félicité son ancien "collègue". Il a également déclaré que les "problèmes du pays ne pourraient être réglés qu'avec un consensus large". Noureddine Bhiri n'a évoqué aucune concertation avec le parti vainqueur des élections et indiqué qu'Ennahdha annoncerait sa position par rapport au gouvernement dans les plus brefs délais.
Symbole de l'ancien régime
Habib Essid est un "symbole de l'ancien régime", a déploré Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du Mouvement du Peuple tout en disant espérer que le prochain gouvernement saura répondre aux attentes des Tunisiens en ce qui concerne les revendications sociales et économiques.
"Nous aurions préféré qu'il ne fasse pas partie des symboles de l'ancien régime". Selon M. Maghzaoui, le choix aurait été motivé par le fait que Habib Essid ait travaillé aussi bien sous Béji Caïd Essebsi que sous le gouvernement de la Troïka, mené par Ennahdha.
Le Front populaire n'a pas été consulté
Contacté par le HuffPost Tunisie, Ahmed Seddik, député du Front populaire, a indiqué que sa coalition politique (15 sièges à l'Assemblée) n'avait pas été consultée pour le choix du candidat chargé de former le futur gouvernement.
"Nous publierons un communiqué dans les prochaines 24 heures dans lequel nous annoncerons notre position", a-t-il déclaré.
Invité récemment sur Al Hiwar Ettounsi, Ahmed Seddik a également assuré que son groupe parlementaire ne donnerait pas sa confiance à en gouvernement dans lequel figurent des symboles de l'ancien régime.
"Le Conseil des secrétaires généraux (du Front populaire) a été clair. Nous ne voulons pas d'un gouvernement auquel participent les symboles du régime de Ben Ali, ni ceux de la Troïka qui a échoué", a-t-il dit.
Habib Essid a officiellement été chargé de former le futur gouvernement par le président de la République Béji Caïd Essebsi ce lundi, dernier jour du délai d'une semaine imposé par la Constitution, après la proclamation des résultats définitifs des élections.
Quelques dissensions au sein de Nida Tounes avaient été constatées à propos de la composition de ce nouveau gouvernement, avant qu'un premier accord ne soit trouvé dimanche.
LIRE AUSSI: Désaccords au sein de Nida Tounes autour de la formation du prochain gouvernement
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