L'ex-Premier ministre tunisien et ancien secrétaire général d'Ennahdha, Hamadi Jebali, a annoncé jeudi qu'il avait décidé de quitter le parti islamiste parce qu'il "ne se retrouvait plus dans ses choix".
"Après une période de réflexion, j'ai décidé de me retirer d'Ennahda", a-t-il indiqué dans un communiqué publié sur sa page Facebook officielle.
M. Jebali, qui avait déjà pris ses distances avec Ennahdha, a expliqué avoir intégré le mouvement au début des années 1970 au nom de la "liberté et la justice" contre la "tyrannie et la corruption". L'ex-dirigeant du parti islamiste a lui-même passé de longues années en prison sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali.
Mais selon lui, la Tunisie se trouve aujourd'hui face à des "défis énormes", notamment le risque d'un retour "de la tyrannie et de la corruption".
"J'ai choisi d'être parmi les militants désireux de faire triompher le chemin de la révolution pacifique (...). Cette position (...), j'ai une grande difficulté à y être fidèle dans le cadre du mouvement Ennahdha aujourd'hui (...). Je ne me retrouve plus dans (ses) choix", a-t-il affirmé.
Ennahdha est arrivé en deuxième position derrière le parti Nidaa Tounès aux élections législatives fin octobre et n'a pas présenté de candidat à la présidentielle, dont le second tour est prévu le 21 décembre. Le parti islamiste n'a pas écarté une éventuelle collaboration avec le vainqueur du scrutin législatif, malgré son virulent discours anti-islamiste et la présence dans ses rangs de représentants de l'ancien régime.
Hamadi Jebali avait récemment critiqué la positions d'Ennahdha vis-à-vis des candidats à la présidentielle. Contrairement à son parti qui a décidé de ne pas donner de consignes de vote, l'ancien Premier ministre avait clairement appelé à ne pas voter pour Béji Caïd Essebsi.
"J'appelle à voter pour un candidat appartenant à un parti autre que le parti majoritaire à l'Assemblée des représentants du peuple", avait-il déclaré quelques jours avant le premier tour de la présidentielle.
M. Jebali, devenu Premier ministre en décembre 2011 après les premières élections libres de l'histoire du pays, remportées par Ennahdha, avait démissionné après la grave crise politique qui a suivi l'assassinat de l'opposant de gauche Chokri Belaïd en février 2013. Son propre parti l'avait alors poussé à quitter ses fonctions, refusant sa proposition de former un gouvernement de technocrates.
M. Jebali a ensuite démissionné de son poste de secrétaire général en mars en refusant de fournir des explications et était resté membre du mouvement. Il a été remplacé en juillet par Ali Laarayedh.
Les rumeurs l'avaient à maintes reprises donné candidat à l'élection présidentielle, dont le second tour opposera le président sortant Moncef Marzouki au chef de Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi.
"Après une période de réflexion, j'ai décidé de me retirer d'Ennahda", a-t-il indiqué dans un communiqué publié sur sa page Facebook officielle.
M. Jebali, qui avait déjà pris ses distances avec Ennahdha, a expliqué avoir intégré le mouvement au début des années 1970 au nom de la "liberté et la justice" contre la "tyrannie et la corruption". L'ex-dirigeant du parti islamiste a lui-même passé de longues années en prison sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali.
Mais selon lui, la Tunisie se trouve aujourd'hui face à des "défis énormes", notamment le risque d'un retour "de la tyrannie et de la corruption".
"J'ai choisi d'être parmi les militants désireux de faire triompher le chemin de la révolution pacifique (...). Cette position (...), j'ai une grande difficulté à y être fidèle dans le cadre du mouvement Ennahdha aujourd'hui (...). Je ne me retrouve plus dans (ses) choix", a-t-il affirmé.
Ennahdha est arrivé en deuxième position derrière le parti Nidaa Tounès aux élections législatives fin octobre et n'a pas présenté de candidat à la présidentielle, dont le second tour est prévu le 21 décembre. Le parti islamiste n'a pas écarté une éventuelle collaboration avec le vainqueur du scrutin législatif, malgré son virulent discours anti-islamiste et la présence dans ses rangs de représentants de l'ancien régime.
Hamadi Jebali avait récemment critiqué la positions d'Ennahdha vis-à-vis des candidats à la présidentielle. Contrairement à son parti qui a décidé de ne pas donner de consignes de vote, l'ancien Premier ministre avait clairement appelé à ne pas voter pour Béji Caïd Essebsi.
"J'appelle à voter pour un candidat appartenant à un parti autre que le parti majoritaire à l'Assemblée des représentants du peuple", avait-il déclaré quelques jours avant le premier tour de la présidentielle.
M. Jebali, devenu Premier ministre en décembre 2011 après les premières élections libres de l'histoire du pays, remportées par Ennahdha, avait démissionné après la grave crise politique qui a suivi l'assassinat de l'opposant de gauche Chokri Belaïd en février 2013. Son propre parti l'avait alors poussé à quitter ses fonctions, refusant sa proposition de former un gouvernement de technocrates.
M. Jebali a ensuite démissionné de son poste de secrétaire général en mars en refusant de fournir des explications et était resté membre du mouvement. Il a été remplacé en juillet par Ali Laarayedh.
Les rumeurs l'avaient à maintes reprises donné candidat à l'élection présidentielle, dont le second tour opposera le président sortant Moncef Marzouki au chef de Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi.
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