"La Tunisie ne cesse pas de nous surprendre par l’enracinement de sa démocratie et la conscience de son peuple à un moment à la région sombre dans la dictature et le chaos".
L'éditorial du journal électronique raialyoum.com, écrit en général par le grand journaliste palestinien Abdelbari Atwan ne tarit pas d'éloges à l'égard des Tunisiens en se demandant s'ils vont en définitive choisir entre un homme "expérimenté" ou un "révolté tenace" pour le second tour.
L'éditorialiste estime que cette élection est importante car elle va déterminer qui sera le locataire du palais de Carthage. Mais, insiste-t-il, ce qui est encore "plus important" est la réussite "continue du processus démocratique tunisien" au milieu d'une aire arabe plongée dans les dictatures et le chaos.
Les Tunisiens, écrit-il, "ont surpris le monde avec leur révolution, ils le surprennent encore davantage par leur civisme et leur discipline et la réussite de leur expérience menée à feu doux sans bruit, ni arrogance, ni grandiloquence...".
L’électeur tunisien a fait le "tamisage"
Entre Essebssi et Marzouki, les tunisiens auront à choisir en définitive. Mais au-delà de l'issue du scrutin, il y aura une "réalisation démocratique qui s'est concrétisée et enracinée pour de nombreuses raisons.
Les plus importantes sont le "rôle de la femme tunisienne, le niveau élevé de conscience chez les jeunes" et la "souplesse" des deux pôles de l’équation politique, Nidaa Tounes et Ennahda qui sont parvenus à dépasser les visions "partisanes étroites".
L'électeur tunisien, observe l'éditorialiste, a effectué un "tamisage" politique, il a redessiné, lors des législatives, le paysage partisan, éliminé nombre de partis, a donné son appui à ceux qui sont crédibles et jouissent d'une base populaire. Aujourd'hui, "il renouvèle son opération de tamisage...".
L'éditorial du journal électronique raialyoum.com, écrit en général par le grand journaliste palestinien Abdelbari Atwan ne tarit pas d'éloges à l'égard des Tunisiens en se demandant s'ils vont en définitive choisir entre un homme "expérimenté" ou un "révolté tenace" pour le second tour.
L'éditorialiste estime que cette élection est importante car elle va déterminer qui sera le locataire du palais de Carthage. Mais, insiste-t-il, ce qui est encore "plus important" est la réussite "continue du processus démocratique tunisien" au milieu d'une aire arabe plongée dans les dictatures et le chaos.
Les Tunisiens, écrit-il, "ont surpris le monde avec leur révolution, ils le surprennent encore davantage par leur civisme et leur discipline et la réussite de leur expérience menée à feu doux sans bruit, ni arrogance, ni grandiloquence...".
LIRE AUSSI: Tunisie: Moncef Marzouki vs. Béji Caïd Essebsi: La bataille du second tour a déjà commencé
Tunisie: Suivez le déroulement de l'élection présidentielle en direct
Les électeurs tunisiens peuvent diverger, les observateurs peuvent avoir des évaluations différentes sur les candidats ou sur leurs programmes politiques mais, "il n'existe absolument aucun désaccord sur l'honnêteté du scrutin, sur le climat de liberté dans lequel il s'est déroulé et sur la qualité élevée de l'organisation qui met la Tunisie au niveau des pays où règne la démocratie depuis 4 siècles et plus".
L’électeur tunisien a fait le "tamisage"
Entre Essebssi et Marzouki, les tunisiens auront à choisir en définitive. Mais au-delà de l'issue du scrutin, il y aura une "réalisation démocratique qui s'est concrétisée et enracinée pour de nombreuses raisons.
Les plus importantes sont le "rôle de la femme tunisienne, le niveau élevé de conscience chez les jeunes" et la "souplesse" des deux pôles de l’équation politique, Nidaa Tounes et Ennahda qui sont parvenus à dépasser les visions "partisanes étroites".
L'électeur tunisien, observe l'éditorialiste, a effectué un "tamisage" politique, il a redessiné, lors des législatives, le paysage partisan, éliminé nombre de partis, a donné son appui à ceux qui sont crédibles et jouissent d'une base populaire. Aujourd'hui, "il renouvèle son opération de tamisage...".
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"Nous ne pouvons en cet instant que saluer le peuple tunisien pour la profondeur de son expérience démocratique et son enracinement dans un cadre de transparence et de compétition honnête. Du fond de nos cœurs, nous lui disons : tu es la lumière qui brille dans le sombre, sanglant et déprimant tunnel dans lequel se trouve notre nation (arabe) dans la plupart des domaines"
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