Donné largement en tête du premier tour de la présidentielle et alors qu'il n'a accordé aucune déclaration la veille, Béji Caïd Essebsi est intervenu ce matin sur Radio Monte Carlo (RMC).
"Il faut savoir que ceux qui ont voté pour Monsieur Marzouki sont les islamistes. Ce sont eux qui se sont arrangés pour être avec lui... c'est-à-dire les cadres d'Ennahdha, c'est-à-dire le parti qui est encore plus extrémiste qu'(Ennahdha). Nous avons aussi avec lui des salafistes jihadistes et (...) les 'ligues de défense de la révolution' [Ligues de protection de la révolution, LPR] qui sont tous des 'partis' violents", a affirmé le candidat de Nida Tounes, ancien ministre de Bourguiba âgé de 87 ans.
Les estimations des résultats du premier tour données par les deux principaux candidats et les instituts de sondage sont unanimes sur l'organisation d'un second tour entre Béji Caïd Essebsi et le Président de la République sortant, Moncef Marzouki.
"Si nous n'avons pas eu 51%, c'est qu'il y eu certaines parties qui sont (...) de notre obédience (...) qui ne se sont pas mobilisées", a assuré Béji Caïd Essebsi au micro de Jean-Jacques Bourdin.
"Malheureusement, il va y avoir une coupure en deux, les islamistes d'un côté et puis tous les démocrates et les non-islamistes de l'autre", a encore estimé Béji Caïd Essebsi.
Selon le favori des élections, Moncef Marzouki est "évidemment" à la solde des islamistes. "Il a été le Président (...) désigné par Ennahdha dans la troïka, (...) maintenant les islamistes se sont rangés derrière lui".
"Il n'a jamais dépassé 10% dans les sondages, maintenant il en a 32%, je ne sais pas comment il les a inventés s'il n'avait pas tout ce monde-là devant lui", a-t-il ajouté.
Caïd Essebsi a également déploré une faible mobilisation, le taux de participation ne dépassant les 65%.
"Je représente la Tunisie de l'avenir, car le problème n'est pas dans l'âge du candidat mais dans son programme et son état d'esprit", a-t-il enfin déclaré, disant défendre "un Etat fort", c'est-à-dire "un Etat de droit, un Etat juste", avec un "Islam modéré".
La bataille de l'entre-deux-tours entre les deux candidats qualifiés pour le second tour a déjà débuté au lendemain du scrutin. Les électeurs tunisiens étaient appelés aux urnes pour élire librement, pour la première fois de l'histoire du pays, un président de la République au suffrage universel.
Le second tour devrait être organisé fin décembre, tandis que les premiers résultats officiels du premier tour doivent être communiqués par l'Instance électorale au plus tard mercredi.
"Il faut savoir que ceux qui ont voté pour Monsieur Marzouki sont les islamistes. Ce sont eux qui se sont arrangés pour être avec lui... c'est-à-dire les cadres d'Ennahdha, c'est-à-dire le parti qui est encore plus extrémiste qu'(Ennahdha). Nous avons aussi avec lui des salafistes jihadistes et (...) les 'ligues de défense de la révolution' [Ligues de protection de la révolution, LPR] qui sont tous des 'partis' violents", a affirmé le candidat de Nida Tounes, ancien ministre de Bourguiba âgé de 87 ans.
Les estimations des résultats du premier tour données par les deux principaux candidats et les instituts de sondage sont unanimes sur l'organisation d'un second tour entre Béji Caïd Essebsi et le Président de la République sortant, Moncef Marzouki.
"Si nous n'avons pas eu 51%, c'est qu'il y eu certaines parties qui sont (...) de notre obédience (...) qui ne se sont pas mobilisées", a assuré Béji Caïd Essebsi au micro de Jean-Jacques Bourdin.
"Malheureusement, il va y avoir une coupure en deux, les islamistes d'un côté et puis tous les démocrates et les non-islamistes de l'autre", a encore estimé Béji Caïd Essebsi.
Selon le favori des élections, Moncef Marzouki est "évidemment" à la solde des islamistes. "Il a été le Président (...) désigné par Ennahdha dans la troïka, (...) maintenant les islamistes se sont rangés derrière lui".
"Il n'a jamais dépassé 10% dans les sondages, maintenant il en a 32%, je ne sais pas comment il les a inventés s'il n'avait pas tout ce monde-là devant lui", a-t-il ajouté.
Caïd Essebsi a également déploré une faible mobilisation, le taux de participation ne dépassant les 65%.
"Je représente la Tunisie de l'avenir, car le problème n'est pas dans l'âge du candidat mais dans son programme et son état d'esprit", a-t-il enfin déclaré, disant défendre "un Etat fort", c'est-à-dire "un Etat de droit, un Etat juste", avec un "Islam modéré".
La bataille de l'entre-deux-tours entre les deux candidats qualifiés pour le second tour a déjà débuté au lendemain du scrutin. Les électeurs tunisiens étaient appelés aux urnes pour élire librement, pour la première fois de l'histoire du pays, un président de la République au suffrage universel.
Le second tour devrait être organisé fin décembre, tandis que les premiers résultats officiels du premier tour doivent être communiqués par l'Instance électorale au plus tard mercredi.
LIRE AUSSI: Moncef Marzouki vs. Béji Caïd Essebsi: La bataille du second tour a déjà commencé
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