Septième et dernière grande mosquée hanafite (le rite de la famille beylicale), la Mosquée Sahib Ettabaâ, ou Halfaouine, est inaugurée en 1814, il y a exactement deux siècles.
A la mosquée, un vaste édifice somptueusement décoré et richement paré de marbre italien, fut rattaché, selon le modèle turc, un complexe formé de medersas, hammam et palais. Son commanditaire, le vizir Youssef Sahib Ettabaâ avait amassé une fortune considérable dans le commerce avec l’Europe, et grâce au produit de la course et de la pratique de l’usure. Certaines sources évoquent un patrimoine équivalent à la recette fiscale de l’Etat !
Œuvre de l’architecte Haj Sassi Ben Frija, pour les besoins des décors à la mode l’italienne, le Bey Hammouda mit à sa disposition 27 esclaves napolitains. La construction nécessita six ans de travaux mais le minaret resta inachevé depuis l’assassinat du commanditaire en cette même année 1814.
On prétendait que celui qui envisagerait de terminer les travaux mourrait dans l’année et la superstition perdura longtemps, plus de 150 ans. C’est ainsi, alors que la mosquée était classée monument historique depuis 1912, ce n’est qu’au début des années 1970 que l’Etat républicain osa enfin couronner le minaret d’un lanternon !
Comme le montre cette image, la mosquée avait déjà été l’objet de grands travaux de restauration au milieu des années 1960 et sa galerie extérieure, peu orthodoxe, donnant sur la place Halfaouine a été entièrement remontée. Le café, qui occupait l’étage inférieur, avait disparu depuis longtemps mais le "jamour" se faisait toujours attendre.
… Au même moment, le Colisée affiche le dernier grand succès du cinéma italien, « Hier, aujourd'hui et demain », une comédie de Vittorio De Sica avec Sophia Loren et Marcello Mastroianni.
Photothèque des éditions Cérès
50 ans, 50 photos, en partenariat avec Cérès.
A la mosquée, un vaste édifice somptueusement décoré et richement paré de marbre italien, fut rattaché, selon le modèle turc, un complexe formé de medersas, hammam et palais. Son commanditaire, le vizir Youssef Sahib Ettabaâ avait amassé une fortune considérable dans le commerce avec l’Europe, et grâce au produit de la course et de la pratique de l’usure. Certaines sources évoquent un patrimoine équivalent à la recette fiscale de l’Etat !
Œuvre de l’architecte Haj Sassi Ben Frija, pour les besoins des décors à la mode l’italienne, le Bey Hammouda mit à sa disposition 27 esclaves napolitains. La construction nécessita six ans de travaux mais le minaret resta inachevé depuis l’assassinat du commanditaire en cette même année 1814.
On prétendait que celui qui envisagerait de terminer les travaux mourrait dans l’année et la superstition perdura longtemps, plus de 150 ans. C’est ainsi, alors que la mosquée était classée monument historique depuis 1912, ce n’est qu’au début des années 1970 que l’Etat républicain osa enfin couronner le minaret d’un lanternon !
Comme le montre cette image, la mosquée avait déjà été l’objet de grands travaux de restauration au milieu des années 1960 et sa galerie extérieure, peu orthodoxe, donnant sur la place Halfaouine a été entièrement remontée. Le café, qui occupait l’étage inférieur, avait disparu depuis longtemps mais le "jamour" se faisait toujours attendre.
… Au même moment, le Colisée affiche le dernier grand succès du cinéma italien, « Hier, aujourd'hui et demain », une comédie de Vittorio De Sica avec Sophia Loren et Marcello Mastroianni.
50 ans, 50 photos, en partenariat avec Cérès.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.