La justice tunisienne a émis mardi un mandat de dépôt contre Slim Chiboub, qui venait de rentrer en Tunisie après près de quatre ans à l'étranger, et qui est accusé de trafic d'influence.
"Le juge d'instruction a décidé d'émettre un mandat de dépôt à l'encontre de Slim Chiboub concernant un contrat de consulting qu'il avait avec (le groupe industriel français) Alstom", a déclaré à l'AFP l'un de ses avocats, Wissem Saïdi. "Il est en route vers la prison de Mornaguia", près de Tunis, a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Parquet, Sofiène Sliti, a précisé que le gendre de Ben Ali était accusé de trafic d'influence.
M. Chiboub, qui avait été condamné par contumace à six ans de prison dans deux affaires liées à la détention illégale d'arme à feu, a en outre bénéficié d'un non-lieu dans l'une d'elles et écopé de six mois dans l'autre, selon M. Sliti.
"Il a dix jours pour faire appel" des six mois de prison, a dit le porte-parole du Parquet.
"C'est une déception totale", a reconnu l'avocat de M. Chiboub, Me Saïdi, qui avait dans la matinée indiqué à l'AFP qu'il réclamerait un non-lieu et la libération de son client.
M. Chiboub, un homme d'affaires, était installé aux Emirats arabes unis depuis janvier 2011 et la fuite de son beau-père, l'ancien président Ben Ali, après le soulèvement populaire dans le pays.
Rentré mardi matin en Tunisie, il s'était rendu dans la matinée au Palais de justice à Tunis pour contester les jugements, avant d'être interrogé par le Pôle judiciaire financier.
L'ex-président du club omnisports de l'Espérance sportive de Tunis (EST), dont l'équipe de football est l'une des plus populaires du pays, avait annoncé son retour dans une interview publiée la semaine dernière dans l'hebdomadaire Jeune Afrique, disant vouloir "essayer de tourner la page du passé pour vivre sereinement avec (sa) famille, dans (sa) société".
Le retour de M. Chiboub en Tunisie intervient au moment où d'anciens responsables de l'ère Ben Ali font un retour en force sur la scène politique à la faveur des élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti anti-islamiste Nida Tounes, qui compte de nombreux proches de l'ancien régime, et de la présidentielle du 23 novembre.
A ceux qui se sont interrogés sur le moment choisi pour son retour, M. Chiboub a répondu lundi sur la chaîne France 24 qu'"aujourd'hui nous avons une justice indépendante", ajoutant: "voilà ma garantie".
"Le juge d'instruction a décidé d'émettre un mandat de dépôt à l'encontre de Slim Chiboub concernant un contrat de consulting qu'il avait avec (le groupe industriel français) Alstom", a déclaré à l'AFP l'un de ses avocats, Wissem Saïdi. "Il est en route vers la prison de Mornaguia", près de Tunis, a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Parquet, Sofiène Sliti, a précisé que le gendre de Ben Ali était accusé de trafic d'influence.
M. Chiboub, qui avait été condamné par contumace à six ans de prison dans deux affaires liées à la détention illégale d'arme à feu, a en outre bénéficié d'un non-lieu dans l'une d'elles et écopé de six mois dans l'autre, selon M. Sliti.
"Il a dix jours pour faire appel" des six mois de prison, a dit le porte-parole du Parquet.
"C'est une déception totale", a reconnu l'avocat de M. Chiboub, Me Saïdi, qui avait dans la matinée indiqué à l'AFP qu'il réclamerait un non-lieu et la libération de son client.
M. Chiboub, un homme d'affaires, était installé aux Emirats arabes unis depuis janvier 2011 et la fuite de son beau-père, l'ancien président Ben Ali, après le soulèvement populaire dans le pays.
Rentré mardi matin en Tunisie, il s'était rendu dans la matinée au Palais de justice à Tunis pour contester les jugements, avant d'être interrogé par le Pôle judiciaire financier.
L'ex-président du club omnisports de l'Espérance sportive de Tunis (EST), dont l'équipe de football est l'une des plus populaires du pays, avait annoncé son retour dans une interview publiée la semaine dernière dans l'hebdomadaire Jeune Afrique, disant vouloir "essayer de tourner la page du passé pour vivre sereinement avec (sa) famille, dans (sa) société".
Le retour de M. Chiboub en Tunisie intervient au moment où d'anciens responsables de l'ère Ben Ali font un retour en force sur la scène politique à la faveur des élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti anti-islamiste Nida Tounes, qui compte de nombreux proches de l'ancien régime, et de la présidentielle du 23 novembre.
A ceux qui se sont interrogés sur le moment choisi pour son retour, M. Chiboub a répondu lundi sur la chaîne France 24 qu'"aujourd'hui nous avons une justice indépendante", ajoutant: "voilà ma garantie".
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