Slim Chiboub, condamné à de la prison ferme dans son pays, a affirmé dans une interview publiée jeudi sur Jeune Afrique qu'il se préparait à rentrer en Tunisie "la semaine prochaine".
M. Chiboub, installé aux Emirats arabes unis depuis janvier 2011 et la fuite de son beau-père à la suite d'un soulèvement populaire, a été condamné par contumace en Tunisie à cinq ans de prison pour détention illégale d'arme à feu.
L'homme d'affaires et ex-président du club de l'Espérance sportive de Tunis (EST), dont l'équipe de football est l'une des plus populaires du pays, a d'ailleurs indiqué à l'hebdomadaire Jeune Afrique qu'il comptait "contester ce jugement" une fois rentré dans son pays.
M. Chiboub, qui dit être "sur notice rouge d'Interpol", a assuré avoir l'intention de regagner son pays "la semaine prochaine. Probablement mardi 18 novembre".
En 2012, M. Chiboub avait affirmé à une chaîne de télévision tunisienne qu'il était prêt à rentrer en Tunisie pour être jugé, mais que son pays refusait de lui délivrer un passeport.
"Je n'ai toujours pas reçu de passeport malgré plusieurs demandes de renouvellement effectuées par l'intermédiaire de mon avocat au ministère de l'Intérieur", a-t-il dit à Jeune Afrique, en expliquant qu'il avait l'intention de "faire le forcing (...) pour rentrer dans (son) pays même sans passeport ou plutôt avec (son) passeport périmé".
M. Chiboub dit n'avoir eu que "très rarement" des contacts avec son beau-père, en exil en Arabie saoudite.
"Nous n'avions plus de relations depuis 2002. J'ai eu à le recontacter après le 14 janvier 2011, mais aujourd'hui nous ne sommes plus en lien", a-t-il dit.
L'annonce de M. Chiboub intervient au moment où d'anciens responsables sous Ben Ali font un retour en force sur la scène politique à la faveur des élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti de Nida Tounes, qui compte de nombreux proches de l'ancien régime, et de la présidentielle du 23 novembre.
Pas moins de six figures de l'ère Ben Ali sont ainsi candidates à ce scrutin.
M. Chiboub, installé aux Emirats arabes unis depuis janvier 2011 et la fuite de son beau-père à la suite d'un soulèvement populaire, a été condamné par contumace en Tunisie à cinq ans de prison pour détention illégale d'arme à feu.
L'homme d'affaires et ex-président du club de l'Espérance sportive de Tunis (EST), dont l'équipe de football est l'une des plus populaires du pays, a d'ailleurs indiqué à l'hebdomadaire Jeune Afrique qu'il comptait "contester ce jugement" une fois rentré dans son pays.
M. Chiboub, qui dit être "sur notice rouge d'Interpol", a assuré avoir l'intention de regagner son pays "la semaine prochaine. Probablement mardi 18 novembre".
"Je vais essayer de tourner la page du passé pour vivre sereinement avec ma famille, dans ma société. J'ai des dossiers à clôturer avec la justice et encore une fois j'ai confiance. J'accepterai les décisions de la justice démocratique tunisienne", a-t-il déclaré.
En 2012, M. Chiboub avait affirmé à une chaîne de télévision tunisienne qu'il était prêt à rentrer en Tunisie pour être jugé, mais que son pays refusait de lui délivrer un passeport.
"Je n'ai toujours pas reçu de passeport malgré plusieurs demandes de renouvellement effectuées par l'intermédiaire de mon avocat au ministère de l'Intérieur", a-t-il dit à Jeune Afrique, en expliquant qu'il avait l'intention de "faire le forcing (...) pour rentrer dans (son) pays même sans passeport ou plutôt avec (son) passeport périmé".
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M. Chiboub dit n'avoir eu que "très rarement" des contacts avec son beau-père, en exil en Arabie saoudite.
"Nous n'avions plus de relations depuis 2002. J'ai eu à le recontacter après le 14 janvier 2011, mais aujourd'hui nous ne sommes plus en lien", a-t-il dit.
L'annonce de M. Chiboub intervient au moment où d'anciens responsables sous Ben Ali font un retour en force sur la scène politique à la faveur des élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti de Nida Tounes, qui compte de nombreux proches de l'ancien régime, et de la présidentielle du 23 novembre.
Pas moins de six figures de l'ère Ben Ali sont ainsi candidates à ce scrutin.
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