Interrogé le 12 novembre sur la chaîne Al Jazeera, Rached Ghannouchi, leader d'Ennahdha, a évoqué sur un ton conciliant les élections tunisiennes ainsi que le rapport d'Ennahdha avec Nida Tounes, parti vainqueur aux législatives.
"A présent nous nous considérons comme faisant partie de l'opposition. Mais nous y serons sans volonté de faire échec au gouvernement comme on l'a fait avec nous", a-t-il précisé.
Interrogé sur Nida Tounes, Ghannouchi a soutenu que ce parti était à présent intégré au sein de la population tunisienne et qu'il ne fallait criminaliser aucun parti.
Ennahdha s'était dans un premier temps opposé au parti de Béji Caïd Essebsi, notamment à travers "la loi d'immunisation de la révolution", avant de se rétracter.
Par ailleurs, commentant la décision de son parti de ne soutenir aucun candidat à la Présidentielle, Ghannouchi a déclaré: "le fait de soutenir un candidat nous aurait fait perdre l'amitié des autres candidats".
Après les résultats des législatives, une future alliance entre le parti Ennahdha, fort de ses 69 sièges et Nida Tounes, arrivé en tête avec 86 sièges, n'est pas exclue.
“Le peuple tunisien a envoyé un message clair à travers les législatives: il veut un gouvernement d'Union nationale. Il ne veut plus d'un gouvernement du parti unique. La Tunisie a eu l'honneur de faire entrer le monde arabe dans une nouvelle ère comme l'ont fait les révolutions française, anglaise et américaine pour l'Occident. C'est l'ère de la démocratie", a-t-il déclaré.
"A présent nous nous considérons comme faisant partie de l'opposition. Mais nous y serons sans volonté de faire échec au gouvernement comme on l'a fait avec nous", a-t-il précisé.
Interrogé sur Nida Tounes, Ghannouchi a soutenu que ce parti était à présent intégré au sein de la population tunisienne et qu'il ne fallait criminaliser aucun parti.
Ennahdha s'était dans un premier temps opposé au parti de Béji Caïd Essebsi, notamment à travers "la loi d'immunisation de la révolution", avant de se rétracter.
"Ne me parlez plus de l"ancien régime. Il est mort et ne reviendra jamais (...) Nous n'allons pas pratiquer la peine de mort sur tous les gens qui ont appartenu à l'ancien régime. Croyez-vous que nous allons faire des boucheries?", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, commentant la décision de son parti de ne soutenir aucun candidat à la Présidentielle, Ghannouchi a déclaré: "le fait de soutenir un candidat nous aurait fait perdre l'amitié des autres candidats".
Après les résultats des législatives, une future alliance entre le parti Ennahdha, fort de ses 69 sièges et Nida Tounes, arrivé en tête avec 86 sièges, n'est pas exclue.
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