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Tunisie: Le CPR, le parti qui veut rassembler malgré ses dissensions

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Qu'en est-il du Congrès pour la république (CPR) après 4 années passées au gouvernement? Les vagues de dissidence et les démissions au sein du parti n'ont pas empêché son leader, Moncef Marzouki, d'entrer dans les élections avec "une mentalité d'un vainqueur".

Les enfants du CPR

Comme son partenaire Ettakatol, le CPR a vécu des démissions massives au sein du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale constituante (ANC). Tout au long des quatre années à l'ANC, l'érosion du bloc électoral n'a pas cessé. Des 30 sièges obtenus, il ne lui en reste plus que 11 en 2014.

Plusieurs membres élus ont quitté le CPR pour rejoindre d'autres partis comme Lazhar Chemli, Souhir Dardouri ou Abdelaziz Kotti. D'autres ont fondé leurs propres partis, comme Mohamed Abbou, Tahar Hmila et Abderraouf Ayadi.

Un Président qui veut rassembler islamistes et laïcs

Pour remédier à cette dislocation qui risque de diminuer ses électeurs, le CPR semble vouloir drainer toutes les classes sociales et les tendances idéologiques.

Ainsi, le président Moncef Marzouki se présente comme un candidat fédérateur qui peut réconcilier les "laïcs" et les "islamistes".

"Je suis à l'écoute de toutes les composantes du spectre politique tunisien", avait-t-il déclaré dans l'émission Li man yajro faqat du 19 octobre.

Marzouki nie également un quelconque échec, malgré toutes les dissensions:

"Je vais aux élections avec la mentalité d'un vainqueur. Nous n'avons pas échoué. Nous avons réalisé 50% de nos promesses. Ce sont les médias qui font du matraquage depuis 3 ans sur notre échec", a-t-il martelé dans la même émission.

Quels compromis?

Fustigeant les médias et les partis de l'"ancien régime", Marzouki semble moins conciliant qu'Ennahdha ou Ettakatol.Car à l'heure où ses anciens alliés de la Troika n'ont pas nié qu'ils pourraient forger des alliances avec des partis issus du régime Ben Ali, le CPR ne s'est pas exprimé quant à d'éventuelles alliances post-élection et Moncef Marzouki ne cesse de fustiger Béji Caïd Essebsi, son principal concurrent pour la présidentielle.

Pour les législatives 2014, le mode de scrutin a pour particularité de favoriser une plus grande diversité dans la composition du Parlement et limite considérablement la possibilité pour un parti donné d'obtenir une majorité absolue des sièges. Des alliances seraient donc nécessaires pour pouvoir gouverner.

LIRE AUSSI: Crise politique en Tunisie: Le CPR veut se démarquer de ses alliés


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