1973. Zohra Faïza lors du tournage de "Ommi Traki", l’icône télévisuelle des années 1970.
Après la série inaugurale de "Haj Klouf", le feuilleton de "Ommi Traki, ness mleh" diffusé au mois de ramadan, 1971, sera une étape essentielle dans l'avénement d’un ton et d’un style spécifiques à la création tunisienne et contribuera à la fidélisation des Tunisiens à leur jeune télévision nationale, née cinq ans plus tôt. La musique du générique est définitivement inscrite dans la mémoire collective.
Les railleries du mari, incarné par Salah El Mahdi, et les niaiseries du fils adoptif, joué par Mohamed Ben Ali, un enfant gâté, mal dégrossi, n’enlèvent rien à cette image que l’on voulait sans doute véhiculer d’une femme libre,résolue et entreprenante, pourvue d’une bonne dose de bon sens et d'une forte personnalité.
Ommi Traki se mêle de tout, conduit son monde au pas de charge, arrange les affaires des uns et des autres, s’entête et ne recule devant aucun obstacle. On la moque, elle triomphe peu mais ne cède jamais.
Le succès du feuilleton amènera son réalisateur Abderrazek Hammami à en tirer un long métrage en 1973. A cette époque, Cérès dépêchait systématiquement un photographe pour fixer tous les événements artistiques et culturels.
© Photothèque des éditions Cérès
50 ans, 50 photos, en partenariat avec Cérès.
Après la série inaugurale de "Haj Klouf", le feuilleton de "Ommi Traki, ness mleh" diffusé au mois de ramadan, 1971, sera une étape essentielle dans l'avénement d’un ton et d’un style spécifiques à la création tunisienne et contribuera à la fidélisation des Tunisiens à leur jeune télévision nationale, née cinq ans plus tôt. La musique du générique est définitivement inscrite dans la mémoire collective.
Les railleries du mari, incarné par Salah El Mahdi, et les niaiseries du fils adoptif, joué par Mohamed Ben Ali, un enfant gâté, mal dégrossi, n’enlèvent rien à cette image que l’on voulait sans doute véhiculer d’une femme libre,résolue et entreprenante, pourvue d’une bonne dose de bon sens et d'une forte personnalité.
Ommi Traki se mêle de tout, conduit son monde au pas de charge, arrange les affaires des uns et des autres, s’entête et ne recule devant aucun obstacle. On la moque, elle triomphe peu mais ne cède jamais.
Le succès du feuilleton amènera son réalisateur Abderrazek Hammami à en tirer un long métrage en 1973. A cette époque, Cérès dépêchait systématiquement un photographe pour fixer tous les événements artistiques et culturels.
50 ans, 50 photos, en partenariat avec Cérès.
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