Alors que la campagne israélienne s'est poursuivie dans la nuit de mercredi à jeudi, Le Caire a annoncé l'ouverture du passage de Rafah, l'unique accès au territoire palestinien non contrôlé par Israël.
L’Egypte a ouvert le point de passage de Rafah jeudi pour recevoir les Palestiniens blessés dans l’offensive israélienne lancée il y a trois jours en riposte à des salves de roquettes tirées depuis l’enclave palestinienne, a affirmé un responsable à la frontière.
Selon l’agence officielle Mena, les hôpitaux dans le nord du Sinaï, frontalier de la bande de Gaza et d’Israël, sont prêts à accueillir des blessés palestiniens.
Le terminal frontalier de Rafah est l’unique accès au territoire palestinien qui ne soit pas contrôlé par Israël. Depuis la destitution du président égyptien Mohamed Morsi en juillet 2013, Le Caire ferme très régulièrement le passage et ne l’ouvre qu’épisodiquement, notamment pour laisser passer des convois humanitaires.
Durant la nuit de mercredi à jeudi, l’aviation israélienne a visé plus de 300 cibles du Hamas dans la bande de Gaza, en réponse à la poursuite des tirs de roquettes vers Israël, a annoncé un porte-parole de l’armée.
"Nous poursuivons notre opération pour mettre la pression sur le Hamas", a-t-il précisé, affirmant "qu’une opération terrestre était une option potentielle".
Sous Sissi, le Hamas interdit
Il s'agit effectivement de l'affrontement le plus meurtrier depuis novembre 2012 à Gaza. Le président égyptien de l'époque, l'islamiste Mohamed Morsi, depuis destitué par l'armée, avait alors dénoncé une "agression israélienne", envoyant son Premier ministre à Gaza en signe de soutien aux Palestiniens. Le chef d'Etat issu des Frères musulmans (auxquels le Hamas est lié) était parvenu à obtenir une trêve.
Abdel Fattah al-Sissi soutient fermement le président palestinien Mahmoud Abbas, à la tête de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui a récemment conclu un accord de réconciliation avec son rival du Hamas pour mettre fin à la division politique depuis 2007.
Un communiqué de la présidence égyptienne a fait état d'une conversation téléphonique tard mardi entre les deux dirigeants autour de la "situation qui se détériore sur le terrain".
L’Egypte a ouvert le point de passage de Rafah jeudi pour recevoir les Palestiniens blessés dans l’offensive israélienne lancée il y a trois jours en riposte à des salves de roquettes tirées depuis l’enclave palestinienne, a affirmé un responsable à la frontière.
Selon l’agence officielle Mena, les hôpitaux dans le nord du Sinaï, frontalier de la bande de Gaza et d’Israël, sont prêts à accueillir des blessés palestiniens.
Le terminal frontalier de Rafah est l’unique accès au territoire palestinien qui ne soit pas contrôlé par Israël. Depuis la destitution du président égyptien Mohamed Morsi en juillet 2013, Le Caire ferme très régulièrement le passage et ne l’ouvre qu’épisodiquement, notamment pour laisser passer des convois humanitaires.
Durant la nuit de mercredi à jeudi, l’aviation israélienne a visé plus de 300 cibles du Hamas dans la bande de Gaza, en réponse à la poursuite des tirs de roquettes vers Israël, a annoncé un porte-parole de l’armée.
"Nous avons visé 322 cibles durant la nuit à Gaza portant à 750 le nombre total de cibles du Hamas touchées par l’armée depuis le début de l’opération 'Bordure de protection'", a indiqué Peter Lerner dans un entretien avec des journalistes. Selon ce porte-parole, des sites de lancement de roquettes, des tunnels et des postes de commandement du Hamas ont été touchés.
"Nous poursuivons notre opération pour mettre la pression sur le Hamas", a-t-il précisé, affirmant "qu’une opération terrestre était une option potentielle".
"Plus de 20 000 soldats réservistes ont été appelés mais une attaque terrestre sera la dernière option uniquement si nous jugeons que c’est nécessaire", a-t-il ajouté.
Sous Sissi, le Hamas interdit
Il s'agit effectivement de l'affrontement le plus meurtrier depuis novembre 2012 à Gaza. Le président égyptien de l'époque, l'islamiste Mohamed Morsi, depuis destitué par l'armée, avait alors dénoncé une "agression israélienne", envoyant son Premier ministre à Gaza en signe de soutien aux Palestiniens. Le chef d'Etat issu des Frères musulmans (auxquels le Hamas est lié) était parvenu à obtenir une trêve.
Mais sous la présidence de son successeur, l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi qui l'a destitué, le Hamas a été interdit en Egypte, accusé d'avoir collaboré à des attentats dans le pays, tandis que l'armée annonce régulièrement avoir détruit des centaines de tunnels reliant Gaza sous blocus au Sinaï égyptien.
Abdel Fattah al-Sissi soutient fermement le président palestinien Mahmoud Abbas, à la tête de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui a récemment conclu un accord de réconciliation avec son rival du Hamas pour mettre fin à la division politique depuis 2007.
Un communiqué de la présidence égyptienne a fait état d'une conversation téléphonique tard mardi entre les deux dirigeants autour de la "situation qui se détériore sur le terrain".
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