Le gouvernorat de Tozeur était paralysé mercredi par une grève à l'appel notamment de l'UGTT et l'UTICA, pour réclamer des moyens de développement alors que la grogne sociale gagne du terrain en Tunisie.
Les organisateurs de la grève ont estimé que 98% des administrations, commerces et entreprises de la ville avaient suivi leur appel au débrayage.
"Ce mouvement intervient car les autorités ont ignoré nos demandes (...). Si les autorités ne nous répondent pas et n'ouvrent pas le dialogue, nous passerons à des formes de protestation plus intenses", a déclaré à l'AFP Haroun Bouagga, le chef de l'antenne régionale de l'UGTT.
Quelques milliers de personnes ont manifesté à travers la ville scandant des slogans hostiles au gouvernement et à Ennahdha.
L'UTICA et l'UGTT réclament en particulier des aides pour le développement du tourisme et de l'agriculture, les deux principales sources d'emplois dans la ville.
Le tourisme tunisien traverse depuis la révolution une profonde crise, en raison notamment des violences attribuées à la mouvance jihadiste et de l'incertitude pesant sur la stabilité du pays.
L'agriculture dans la région de Tozeur, notamment les palmeraies de dattes, est pour sa part minée par des problèmes d'irrigation et les dettes des exploitants auprès de la société leur fournissant l'eau.
Les disparités de développement entre les régions, le chômage et la misère étaient des facteurs-clés de la révolte de 2011.
La semaine dernière, les régions de Siliana, Gabès et Gafsa avaient elles aussi été paralysées par des grèves. A Siliana et Gafsa, les manifestations avaient dégénéré en violences.
Des images de la grève générale à Tozeur
Les organisateurs de la grève ont estimé que 98% des administrations, commerces et entreprises de la ville avaient suivi leur appel au débrayage.
LIRE: Une grogne sociale croissante en Tunisie
"Ce mouvement intervient car les autorités ont ignoré nos demandes (...). Si les autorités ne nous répondent pas et n'ouvrent pas le dialogue, nous passerons à des formes de protestation plus intenses", a déclaré à l'AFP Haroun Bouagga, le chef de l'antenne régionale de l'UGTT.
Quelques milliers de personnes ont manifesté à travers la ville scandant des slogans hostiles au gouvernement et à Ennahdha.
L'UTICA et l'UGTT réclament en particulier des aides pour le développement du tourisme et de l'agriculture, les deux principales sources d'emplois dans la ville.
Le tourisme tunisien traverse depuis la révolution une profonde crise, en raison notamment des violences attribuées à la mouvance jihadiste et de l'incertitude pesant sur la stabilité du pays.
L'agriculture dans la région de Tozeur, notamment les palmeraies de dattes, est pour sa part minée par des problèmes d'irrigation et les dettes des exploitants auprès de la société leur fournissant l'eau.
Les disparités de développement entre les régions, le chômage et la misère étaient des facteurs-clés de la révolte de 2011.
La semaine dernière, les régions de Siliana, Gabès et Gafsa avaient elles aussi été paralysées par des grèves. A Siliana et Gafsa, les manifestations avaient dégénéré en violences.
LIRE: Protestations à Siliana et Gafsa: Bilan d'une journée de heurts entre policiers et manifestants
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