Lors d'une réunion avec les gouverneurs samedi 26 avril, le chef du gouvernement Mehdi Jomâa aurait notamment annoncé, selon Mosaique FM et Investir en Tunisie, que l'écart entre les dépenses et les revenus avait atteint 1 milliards de dinars par mois. Et ce n'est pas rien.
Le produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie, c'est à dire la richesse produite en un an, s'élevait à 72 milliards de dinars en 2012 (chiffres Banque mondiale).
Si l'écart entre dépenses et revenus se maintient au rythme mensuel annoncé par Jomâa, la Tunisie perdrait alors 12 milliards de dinars par an, ce qui équivaut à 16% de la richesse produite. Le pays devrait ainsi, toujours selon ces calculs hypothétiques, enregistrer une croissance annuelle de 16% pour ne plus être déficitaire.
Le gouvernement tunisien annonçait en mars qu'il tablait sur une croissance "réaliste" de 2,8%.
Mehdi Jomâa n'a pas donné de détails quant au mode de calcul menant au constat annoncé. Outre les prêts, l'emprunt obligataire national et les donations, le gouvernement compte sur les réformes économiques actuellement dans les tuyaux pour renverser la tendance.
Parmi les réformes, le contrôle de la masse salariale et la rationalisation des subventions, ainsi que la réforme fiscale et bancaire. "Ces réformes seront étudiées lors du dialogue national économique", a ajouté le chef du gouvernement.
Le produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie, c'est à dire la richesse produite en un an, s'élevait à 72 milliards de dinars en 2012 (chiffres Banque mondiale).
Si l'écart entre dépenses et revenus se maintient au rythme mensuel annoncé par Jomâa, la Tunisie perdrait alors 12 milliards de dinars par an, ce qui équivaut à 16% de la richesse produite. Le pays devrait ainsi, toujours selon ces calculs hypothétiques, enregistrer une croissance annuelle de 16% pour ne plus être déficitaire.
Le gouvernement tunisien annonçait en mars qu'il tablait sur une croissance "réaliste" de 2,8%.
Mehdi Jomâa n'a pas donné de détails quant au mode de calcul menant au constat annoncé. Outre les prêts, l'emprunt obligataire national et les donations, le gouvernement compte sur les réformes économiques actuellement dans les tuyaux pour renverser la tendance.
Parmi les réformes, le contrôle de la masse salariale et la rationalisation des subventions, ainsi que la réforme fiscale et bancaire. "Ces réformes seront étudiées lors du dialogue national économique", a ajouté le chef du gouvernement.
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