Les ravisseurs de deux employés de l'ambassade tunisienne en Libye, dont un diplomate, exigent la libération de Libyens détenus pour "terrorisme" en Tunisie, a affirmé vendredi le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mongi Hamdi.
Le diplomate tunisien Al-Aroussi Kontassi a été enlevé jeudi à Tripoli, moins d'un mois après le rapt de Mohamed Ben Cheikh, un employé de l'ambassade.
Les ravisseurs ont confirmé avoir enlevé le diplomate et "c'est le même groupe qui a enlevé Mohamed Ben Cheikh", a affirmé M. Hamdi à la radio privée Express FM.
En mai 2011, deux officiers sont morts à Rouhia, près de Jendouba (nord-ouest de la Tunisie), dans un échange de tirs avec des hommes soupçonnés d'appartenir à Al-Qaïda.
Le groupe "exige la libération de ce groupe libyen en échange de la libération des Tunisiens", a dit M. Hamdi. L'enlèvement du diplomate tunisien jeudi est intervenu au surlendemain du rapt de l'ambassadeur jordanien dans la même ville.
La répétition de ces attaques, dans l'impunité la plus totale, a mis en évidence l'incapacité des nouvelles autorités libyennes à rétablir l'ordre dans ce pays. La Tunisie a appelé jeudi soir ses ressortissants "à reporter tout déplacement sur le territoire libyen et à ne le faire qu'en cas de besoin".
Le diplomate tunisien Al-Aroussi Kontassi a été enlevé jeudi à Tripoli, moins d'un mois après le rapt de Mohamed Ben Cheikh, un employé de l'ambassade.
Les ravisseurs ont confirmé avoir enlevé le diplomate et "c'est le même groupe qui a enlevé Mohamed Ben Cheikh", a affirmé M. Hamdi à la radio privée Express FM.
"Il semble qu'ils soient de la même famille que des terroristes libyens détenus en Tunisie parce qu'ils sont impliqués dans l'opération terroriste de Rouhia, et ont été condamnés à de la prison pour une longue période", a ajouté le ministre.
En mai 2011, deux officiers sont morts à Rouhia, près de Jendouba (nord-ouest de la Tunisie), dans un échange de tirs avec des hommes soupçonnés d'appartenir à Al-Qaïda.
Le groupe "exige la libération de ce groupe libyen en échange de la libération des Tunisiens", a dit M. Hamdi. L'enlèvement du diplomate tunisien jeudi est intervenu au surlendemain du rapt de l'ambassadeur jordanien dans la même ville.
La répétition de ces attaques, dans l'impunité la plus totale, a mis en évidence l'incapacité des nouvelles autorités libyennes à rétablir l'ordre dans ce pays. La Tunisie a appelé jeudi soir ses ressortissants "à reporter tout déplacement sur le territoire libyen et à ne le faire qu'en cas de besoin".
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