En grève depuis le 5 mars dernier, les étudiants de l'Ecole nationale des sciences de l'informatique (ENSI) finalement obtenu gain de cause. Dans un communiqué publié ce matin sur Facebook, les étudiants ont annoncé la démission de la directrice ainsi que de tout le Conseil scientifique de la faculté.
La décision a été prise deux jours après qu'une grève générale de solidarité ait élargi la contestation à d'autres écoles d'ingénieurs.
"La directrice n'assumera plus aucune fonction au sein de l'institut", a confirmé le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et des TICs Taoufik Jelassi au micro d'ExpressFM. Le directeur de la Manouba, tutélaire de l'ENSI, assurera l'intérim.
Les étudiants avaient remis en cause l'admission dans l'école du fils de la directrice. Selon eux, Mme Azouz Saïdane serait intervenue, avant sa nomination en mars 2014, pour favoriser l'intégration de son fils à l'ENSI. Une accusation dont elle s'est défendue à plusieurs reprise.
"Le ministre de l’Enseignement supérieur a déjà affirmé, lors d’une réunion au sein du rectorat, que la procédure est légale", avait-elle déclaré, précisant notamment que son fils aurait passé les "concours spécifiques".
Dénonçant "un népotisme", le corps étudiant de l'ENSI avait ignoré les cours et boycotté les examens. Il revendiquait, outre "le limogeage de la directrice", le renvoi de son fils de l'école. Aucune précision n'a été donnée ce matin à ce sujet.
Un comité d'inspection a désormais jusqu'au 30 avril pour "déterminer les infractions".
À la sortie de la réunion devant le ministère, une foule s'est réjouie de la démission de Mme Saidane.
La décision a été prise deux jours après qu'une grève générale de solidarité ait élargi la contestation à d'autres écoles d'ingénieurs.
"La directrice n'assumera plus aucune fonction au sein de l'institut", a confirmé le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et des TICs Taoufik Jelassi au micro d'ExpressFM. Le directeur de la Manouba, tutélaire de l'ENSI, assurera l'intérim.
Les étudiants avaient remis en cause l'admission dans l'école du fils de la directrice. Selon eux, Mme Azouz Saïdane serait intervenue, avant sa nomination en mars 2014, pour favoriser l'intégration de son fils à l'ENSI. Une accusation dont elle s'est défendue à plusieurs reprise.
"Le ministre de l’Enseignement supérieur a déjà affirmé, lors d’une réunion au sein du rectorat, que la procédure est légale", avait-elle déclaré, précisant notamment que son fils aurait passé les "concours spécifiques".
Dénonçant "un népotisme", le corps étudiant de l'ENSI avait ignoré les cours et boycotté les examens. Il revendiquait, outre "le limogeage de la directrice", le renvoi de son fils de l'école. Aucune précision n'a été donnée ce matin à ce sujet.
LIRE: Grève ouverte des étudiants de l'ENSI
Un comité d'inspection a désormais jusqu'au 30 avril pour "déterminer les infractions".
À la sortie de la réunion devant le ministère, une foule s'est réjouie de la démission de Mme Saidane.
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