Dans un communiqué publié mercredi, le leader du mouvement islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a adressé ses félicitations au Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan pour la victoire de son parti, l'AKP, aux élections municipales organisées le 30 mars dernier.
Ce scrutin local a pris la valeur d'un référendum pour M. Erdogan, qui règne depuis douze ans sur la Turquie mais qui a été fragilisé par une forte contestation et des accusations de corruption. Ces élections étaient cruciales pour l'avenir de son régime islamo-conservateur.
"Je tiens à vous exprimer mes félicitations pour cette victoire, car elle ne fait pas que conforter celle de 2009 mais indique également la popularité de votre parti à l'approche de l'élection présidentielle prévue en août prochain et des élections législatives prévues l'année prochaine", a affirmé le leader islamiste tunisien au Premier ministre turc.
Fragilisé par les multiples scandales dont il a fait l'objet, notamment à la suite de la publication d'enregistrements téléphoniques sur les réseaux sociaux et Youtube, Recep Tayyip Erdogan a essuyé de vives critiques après avoir décidé de bloquer Twitter et Youtube, qualifiant ces publications "d'ignobles" et "immorales".
Cette censure n'a suscité aucune réaction des dirigeants et leaders tunisiens.
Ce scrutin local a pris la valeur d'un référendum pour M. Erdogan, qui règne depuis douze ans sur la Turquie mais qui a été fragilisé par une forte contestation et des accusations de corruption. Ces élections étaient cruciales pour l'avenir de son régime islamo-conservateur.
"Je suis très heureux de ce résultat honorable survenu au bon moment pour réaffirmer le soutien aux révolutions du printemps arabe et à la cause palestinienne", s'est réjoui Rached Ghannouchi.
"Je tiens à vous exprimer mes félicitations pour cette victoire, car elle ne fait pas que conforter celle de 2009 mais indique également la popularité de votre parti à l'approche de l'élection présidentielle prévue en août prochain et des élections législatives prévues l'année prochaine", a affirmé le leader islamiste tunisien au Premier ministre turc.
Fragilisé par les multiples scandales dont il a fait l'objet, notamment à la suite de la publication d'enregistrements téléphoniques sur les réseaux sociaux et Youtube, Recep Tayyip Erdogan a essuyé de vives critiques après avoir décidé de bloquer Twitter et Youtube, qualifiant ces publications "d'ignobles" et "immorales".
Cette censure n'a suscité aucune réaction des dirigeants et leaders tunisiens.
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