Le spectacle musical "The Cluster of Lights" ("Le faisceau de lumières") a fait son grand levé de rideaux dimanche dans la ville de Sharjah (aux Emirats arabes unis), désignée "capitale de la culture islamique 2014".
Une meilleure image de l’Islam
Des effets spéciaux, lasers, écran géants et autres dispositifs hi-tech accompagnent 70 musiciens et plus de 200 artistes pour un voyage dans le temps et dans l’Histoire de l’Islam, de la naissance du Prophète à sa mort.
Parmi les chanteurs, des célébrités arabes comme le ténor tunisien Lotfi Bouchnak, l’émirati Hussain Al-Jamsi, l’Egyptien Ali Al Hajjar, ou encore le gagnant palestinien d’"Arab Idol" Mohammed Assaf.
Photo: Flickr/Taha-
Pour ce faire, il a fait appel aux services du directeur technique des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Londres en 2012, Piers Shepperd, qui a confié que ce projet lui a permis de changer d’avis à propos de certains aspects de l’Islam.
Concernant la place des femmes par exemple, il a déclaré que pour ce qui est des "idées fausses véhiculées sur l’Islam, ce n’est pas le cas du tout. C’est super de travailler sur des spectacles comme celui-ci pour explorer ce genre de choses."
A noter néanmoins qu’à Sharjah, il est interdit pour un homme et une femme d’être seuls dans des lieux publics s’ils ne sont pas mariés ou de la même famille.
Philippe Skaff, qui a aussi travaillé sur la pièce, a quant à lui fait savoir que "en tant qu’Arabe chrétien, s’il y en a qui se sentent menacés par l’extrémisme religieux, c’est bien nous. C’est très rassurant de voir ce genre de travail voir le jour."
Un personnage principal invisible
La plus grosse difficulté n’a pas été de monter ce spectacle en moins de 6 mois, mais plutôt de raconter la vie du Prophète Mohammed sans qu’il n’apparaisse une seule fois en scène!
Pour sa naissance par exemple, de la lumière sortant d’une maison à l’horizon a été projetée sur l’écran géant.
En représentation jusqu’au 4 avril aux Emirats arabes unis, ce spectacle, écrit par le poète saoudien Abdul Rahman Al Ashmawi, se produira ensuite en Malaise, en Turquie et à Paris.
Il pourrait aussi être traduit dans d’autres langues pour toucher un public plus large de non-musulmans.
Une meilleure image de l’Islam
Des effets spéciaux, lasers, écran géants et autres dispositifs hi-tech accompagnent 70 musiciens et plus de 200 artistes pour un voyage dans le temps et dans l’Histoire de l’Islam, de la naissance du Prophète à sa mort.
Parmi les chanteurs, des célébrités arabes comme le ténor tunisien Lotfi Bouchnak, l’émirati Hussain Al-Jamsi, l’Egyptien Ali Al Hajjar, ou encore le gagnant palestinien d’"Arab Idol" Mohammed Assaf.
"Ceci est un message de l’Islam au reste du monde", a déclaré Sultan bin Mohammed al-Qasimi, président du comité pour la capitale islamique de la culture dans le monde arabe 2014 (SICC-2014). "On s’efforce de raconter l’histoire de l’Islam, de son noble message et des valeurs humaines telles que la fraternité, l’amour et la paix."
Pour ce faire, il a fait appel aux services du directeur technique des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Londres en 2012, Piers Shepperd, qui a confié que ce projet lui a permis de changer d’avis à propos de certains aspects de l’Islam.
Concernant la place des femmes par exemple, il a déclaré que pour ce qui est des "idées fausses véhiculées sur l’Islam, ce n’est pas le cas du tout. C’est super de travailler sur des spectacles comme celui-ci pour explorer ce genre de choses."
A noter néanmoins qu’à Sharjah, il est interdit pour un homme et une femme d’être seuls dans des lieux publics s’ils ne sont pas mariés ou de la même famille.
Philippe Skaff, qui a aussi travaillé sur la pièce, a quant à lui fait savoir que "en tant qu’Arabe chrétien, s’il y en a qui se sentent menacés par l’extrémisme religieux, c’est bien nous. C’est très rassurant de voir ce genre de travail voir le jour."
Un personnage principal invisible
La plus grosse difficulté n’a pas été de monter ce spectacle en moins de 6 mois, mais plutôt de raconter la vie du Prophète Mohammed sans qu’il n’apparaisse une seule fois en scène!
"Nous l’avons représenté en utilisant la lumière", a expliqué le directeur Gavin Robins. "Ce fut un magnifique défi parce que nous pouvions ainsi créer une interprétation plus poétique de la présence de Mohammed."
Pour sa naissance par exemple, de la lumière sortant d’une maison à l’horizon a été projetée sur l’écran géant.
En représentation jusqu’au 4 avril aux Emirats arabes unis, ce spectacle, écrit par le poète saoudien Abdul Rahman Al Ashmawi, se produira ensuite en Malaise, en Turquie et à Paris.
Il pourrait aussi être traduit dans d’autres langues pour toucher un public plus large de non-musulmans.
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