Le ministre tunisien de la Culture, Mourad Sakli a annoncé à l'Algérie Presse Service samedi 29 mars, la restitution du masque de Gorgone aux autorités algériennes au début du mois d'avril,.
À noter qu'en mai 2012, l'ancien ministre de la culture Mehdi Mabrouk avait lui affirmé à la TAP que le masque de Gorgone, placé à l'Institut national du patrimoine de Tunis (INP), allait être remis "après le parachèvement des procédures légales". Des "procédures" qui auront donc duré près d'un an!
Le masque de Gorgone est une pièce précieuse et rare de plus de 300 kg, en marbre blanc. Elle a été volé en 1996 du site antique d'Hippone (Annaba) dans l'est algérien, avant d'être retrouvé à l'intérieur de la maison de Sakher El Materi, gendre du président tunisien déchu, Zine Al-Abidine Ben Ali.
D'après la légende, les Gorgones sont des créatures malfaisantes, dans la mythologie grecque dont la chevelure est constituée de serpents, d’une grande laideur, on dit que tous ceux qui croisaient leur regard mourraient figés par la peur.
Image may be NSFW.
Clik here to view.
Le masque de Gorgone dans la résidence d'El Materi à Hammemet
Mise au jour en 1930 par l'archéologue français Pierre Choupaut dans le voisinage du forum, elle ornait la plus importante fontaine de la cité. Subtilisée dans des conditions assez obscures au moment où toute la région d’Annaba était la cible de pillages réguliers de ses sites archéologiques, en pleine guerre civile, le vol du masque de Gorgone eu un tel retentissement qu’il a conduit les autorités algériennes à créer une brigade de lutte contre le trafic des biens culturels.
Reportage d'une chaîne satellitaire qui revient sur le vol du masque de Gorgone
Sakher El Materi, condamné par contumace à plusieurs lourdes peines de prison en Tunisie notamment pour corruption, fraudes et blanchiment d'argent mais aussi pour trafic de pièces archéologiques, transfert illégal de biens protégés et possession de pièces archéologiques non déclarées, entre autres. El Materi a fui son pays peu avant la chute du régime Ben Ali en janvier 2011. Il avait initialement gagné le Qatar, avant d'y être déclaré persona non grata en septembre 2012, puis les Seychelles en janvier 2013, où il avait alors déposé une demande d'asile.
"Toutes les procédures légales afférentes ont été parachevées à cet effet", a affirmé le ministre tunisien à l'agence algérienne précisant avoir adressé une invitation à son homologue algérienne.
À noter qu'en mai 2012, l'ancien ministre de la culture Mehdi Mabrouk avait lui affirmé à la TAP que le masque de Gorgone, placé à l'Institut national du patrimoine de Tunis (INP), allait être remis "après le parachèvement des procédures légales". Des "procédures" qui auront donc duré près d'un an!
Le masque de Gorgone est une pièce précieuse et rare de plus de 300 kg, en marbre blanc. Elle a été volé en 1996 du site antique d'Hippone (Annaba) dans l'est algérien, avant d'être retrouvé à l'intérieur de la maison de Sakher El Materi, gendre du président tunisien déchu, Zine Al-Abidine Ben Ali.
D'après la légende, les Gorgones sont des créatures malfaisantes, dans la mythologie grecque dont la chevelure est constituée de serpents, d’une grande laideur, on dit que tous ceux qui croisaient leur regard mourraient figés par la peur.
Image may be NSFW.
Clik here to view.
LIRE AUSSI: Découverte d'un monument byzantin à Monastir
Mise au jour en 1930 par l'archéologue français Pierre Choupaut dans le voisinage du forum, elle ornait la plus importante fontaine de la cité. Subtilisée dans des conditions assez obscures au moment où toute la région d’Annaba était la cible de pillages réguliers de ses sites archéologiques, en pleine guerre civile, le vol du masque de Gorgone eu un tel retentissement qu’il a conduit les autorités algériennes à créer une brigade de lutte contre le trafic des biens culturels.
Sakher El Materi, condamné par contumace à plusieurs lourdes peines de prison en Tunisie notamment pour corruption, fraudes et blanchiment d'argent mais aussi pour trafic de pièces archéologiques, transfert illégal de biens protégés et possession de pièces archéologiques non déclarées, entre autres. El Materi a fui son pays peu avant la chute du régime Ben Ali en janvier 2011. Il avait initialement gagné le Qatar, avant d'y être déclaré persona non grata en septembre 2012, puis les Seychelles en janvier 2013, où il avait alors déposé une demande d'asile.
LIRE AUSSI: Les Seychelles prolongent d'un an le permis de séjour de Sakher El Materi (PHOTOS)
LIRE AUSSI: Haidra et Sbeïtla, des sites archéologiques privés de touristes
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.