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Paris-Dauphine décerne le "Doctorat Honoris Causa" au Quartet, Prix Nobel de la Paix 2015

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Ses travaux sont encore appréciés au niveau international. Deux ans après avoir obtenu le prix Nobel de la Paix, le Quartet du dialogue tunisien s'est vu décerner ce jeudi, le titre de Docteur Honoris Causa par l'Université Paris-Dauphine.

D’habitude attribué à des personnalités actives dans les domaines de la recherche et de la science, ce titre a été accordé pour la première fois par l’Université à des personnalités politiques.

Une cérémonie sera organisée le 10 novembre prochain à Paris pour remettre cette distinction aux membres du quartet à savoir : l’ancien Bâtonnier de l'ordre national des avocats de Tunisie Mohamed Fadhel Mahfoudh, la présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, Ouided Bouchamaoui, l’ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, Abdessattar Ben Moussa et l’ancien Secrétaire général de l'Union générale tunisienne des travailleurs, Houcine Abbassi.

"Le quartet a réussi, grâce à sa feuille de route, de sortir la Tunisie de l’ornière, à un moment où le pays était au bord d’un débordement civil ", a déclaré la présidente de l'Université Paris-Dauphine Isabelle Huault à l’agence TAP pour justifier l’attribution de ce titre au quartet.

" Quoi de plus naturel lorsque l’on a des liens aussi forts avec la Tunisie et que l’on investit le champ des " Peace Studies " (les études de la paix) que d’honorer le Prix Nobel de la paix tunisien ", a-t-elle dit.

" Paris-Dauphine a une relation longue et ancienne avec la Tunisie. Elle est, historiquement, l’Université de par le monde, qui a formé le plus de docteurs tunisiens en sciences de gestion. C’est à Tunis que Paris-Dauphine a ouvert son premier campus international en 2009, avant Londres en 2014 et Madrid en 2016 ".

Le Quartet du Dialogue national avait reçu, le 9 octobre 2015, le Prix Nobel de la paix au titre de l’année 2015 pour " sa contribution décisive à la construction d’une démocratie pluraliste en Tunisie après la révolution de 2011 ", ont souligné les jurés du Nobel.

C’est un hommage à une structure issue de la société civile tunisienne qui a permis de sauver, à l’automne 2013, une transition démocratique qui menaçait d’avorter, deux ans et demi après le fameux " printemps " de 2011, ont-ils déclaré.

Constitué au cours de l’été 2013, le quartet se compose de l'Union Générale tunisienne du Travail (UGTT), l'Union Tunisienne de l'Industrie du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), l'ordre national des avocats tunisiens (ONAT) et la Ligue Tunisien Droits de l'Homme (LTDH).

LIRE AUSSI: Quartet. Sages et ados.


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Saad Lamjarred de retour au Maroc?

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JUSTICE - Saad Lamjarred serait-il rentré au Maroc? C'est en tout cas ce qu'annonce le quotidien arabophone Assabah ce vendredi 20 octobre.

Selon le journal, le chanteur marocain accusé il y a un an d'avoir agressé sexuellement une jeune femme dans un hôtel parisien serait rentré au Maroc jeudi 19 octobre.

Saad Lamjarred aurait passé la soirée d'hier "avec quelques-uns de ses amis et des personnalités bien connues dans une villa à Rabat, lors d'une réception en son honneur, donnée par 'moul lbendir' Othmane Mouline", écrit Assabah.

Joint par le HuffPost Maroc ce vendredi matin, son avocat Me Dupond-Moretti affirme "ne pas être courant" du retour du chanteur au Maroc.

Saad Lamjarred, qui était sous surveillance électronique depuis sa sortie de prison en avril dernier, ne porte plus son bracelet électronique. Selon Le360.ma, la première audience du chanteur est prévue au début du mois de novembre à Paris, après la fin de l'instruction.

LIRE AUSSI: Saad Lamjarred ne porte plus son bracelet électronique, selon son avocat Dupond-Moretti



Jamel Debbouze: "On m'a proposé d'être secrétaire d'Etat"

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POLITIQUE - Invité de l'émission "Team Duga" sur la radio francophone RMC ce jeudi 19 octobre pour la promotion de son nouveau spectacle "Maintenant ou Jamel", l'acteur et comédien Jamel Debbouze a révélé qu'on lui avait proposé d'être secrétaire d'État en France, sans toutefois donner plus de précisions sur quand lui avait été faite l'offre, ni quel poste était concerné et sous quel président.

"On m'a proposé d'être secrétaire d'Etat, secrétaire d'Etat à la... comment ça s'appelle... Un jour, on m'a proposé un gros poste comme celui-là", a-t-il expliqué en plaisantant.




Le comédien précise aussi avoir refusé. "Parce que ce n'est évidemment pas mon métier. Parce que je m'y ennuierai à mourir, parce que c'est là où je serai le moins efficace, le plus figé et le plus critiqué".

Jamel Debbouze a également confié avoir le sentiment d'être utile, à sa place. "Quand on gagne une Coupe du monde, la jeunesse trouve du travail derrière. Là, on est super utile. Quand je monte sur scène et que je fais l'Olympia ou le Zénith, j'ai le sentiment d'être utile."

Plus personnel, il est revenu sur son parcours, à la troisième personne: "il vient d'en bas, il a une main dans la poche, il se retrouve là... Il y a une forme d'espoir quelque part. Pareil pour Omar Sy. On représente ça. On en est conscient évidemment, on ne joue pas, on espère que ça aura de l'écho chez les gamins et pas seulement. Avant de résumer: "Notre acte politique, c'est de continuer à faire ce qu'on fait dans les meilleures conditions."

Jamel Debbouze n'a jamais occupé de fonction politique, mais s'est engagé personnellement dans plusieurs causes, notamment pour le handicap.

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Stress hydrique: Charafat Afailal dévoile le plan d'action de la commission interministérielle

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EAU - Des mesures urgentes. Le Maroc en a grand besoin pour se sortir du stress hydrique. La mission a été confiée à une commission interministérielle, créée sur instruction royale, suite au Conseil des ministres du 2 octobre. Présidée par le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, elle a tenu sa première réunion, hier, pour tracer les lignes des démarches à suivre sur lesquelles devra veiller une commission technique.

Contactée par le HuffPost Maroc, la secrétaire d’État chargée de l’eau, Charafat Afailal, les résume en trois points: cibler les régions, agir sur le terrain, mobiliser les moyens. La clé: le plan national de l’eau qui devra être actualisé. "Il n’est pas question d’apporter des modifications dans le plan national, mais d’actualiser les données. Avant, nous devions agir sur l’échéance de vingt ans. A présent, elle est prolongée à trente ans. Le plan actuel demeure ainsi opérationnel et son échéance se prolongera à 2050", explique-t-elle.

Un prolongement d’échéance visant à mettre en place une politique pérenne contre le stress hydrique. "Nous devons arrêter les dispositions et les actions à mettre en place pour assurer la sécurité hydrique du Maroc d’ici 2050", précise la secrétaire d’État, avant de souligner que "le rôle de la planification dans le secteur de l’eau reste une condition sine qua none pour sa gestion à venir".

Agir par priorité

"Agir à temps", pour la secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, c’est le défi à relever avant que "survienne le problème". "Il faut mobiliser les financements nécessaires à temps. Autrement dit, si je veux construire un barrage qui puisse être opérationnel dans cinq années, pour assurer la sécurité hydrique dans une zone donnée, il faut le faire sortir à temps. C’est ce qui nous a toujours manqué", affirme-t-elle.

Des chantiers structurels finissent, ainsi, par attendre des années faute de moyens. "Nous agissons en fonction des finances publiques. Mais, dans le cadre de cette mobilisation, un coup de pouce sera donné aux structures hydrauliques par le budget général et aussi par le recours aux partenaires privés", révèle Charafat Afailal. Prévoir à l’avance les moyens qu’il faut, pour respecter les échéances établies, c’est en cela que consiste la planification aux yeux de la secrétaire d’Etat.

Face au stress hydrique, Charafat Afailal estime que celui-ci est en premier lieu le résultat du changement climatique. "Le Maroc vit le stress hydrique, depuis des années. Et cela est lié aux effets du changement climatique qui se font sentir de plus en plus, mais aussi à la surexploitation anarchique de la nappe phréatique. À cela s’ajoute la succession de deux années de sécheresse qui n’a pas arrangé la situation", constate-t-elle.

Les déficits hydriques qui en résultent frappent plusieurs régions, certaines plus que d’autres. "Ce déficit est plus palpable dans certaines zones, notamment l’Oriental, Oum Rabii, Tensift, et dans le sud-est qui souffre d’une sécheresse structurelle depuis toujours", affirme la secrétaire d’Etat.

Le plan d’action devra privilégier ces zones qui souffrent le plus à commencer par l’Oriental et le sud-est. La province de Zagora située dans celle-ci vit un réel calvaire social lié au stress hydrique. Charafat Afailal tient à rassurer: "cette province fait l’objet de mesures d’urgence. Les travaux de forage de l’Office national d’eau potable et d’électricité sont en cours pour garantir l’accès à l’eau potable à tous les habitants. Les travaux s’achèveront d’ici six mois".

Et d'ajouter: "la commission technique va hiérarchiser les priorités, les projets les plus urgents à réaliser, en matière de renforcement des infrastructures hydrauliques et de dessalement de l’eau". Classés par priorités, selon la gravité du stress hydrique, les délais seront fixés pour chaque projet avant d’être soumis à la commission interministérielle. Et c’est à elle que sera soumise la question du financement. "Ce sera au cas par cas", selon les formules qu'examinera la commission avant adoption par le gouvernement.

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Tomer Sisley accusé de plagiat

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POLÉMIQUE - Difficile de ne pas voir la ressemblance. Mercredi 18 octobre, une chaîne Youtube a dévoilé deux montages vidéos montrant côte à côte le spectacle "Stand Up" (2006) de Tomer Sisley et des sketchs d'humoristes américains diffusés à la télévision outre-Atlantique bien avant la création du one man show du comédien français.

La ressemblance se joue au mot près sur certains passages, comme vous pouvez le voir dans les vidéos ci-dessous. Alors, mêmes idées que Robin Williams et compagnie ou plagiat?

À l'origine de ces vidéos, un anonyme "fan de stand up depuis longtemps" qui "travaille dans le monde culturel", selon ses dires. "Quand j'ai découvert son spectacle je me suis dit 'Tiens c'est marrant je connais bien ses vannes'", raconte-t-il au HuffPost. C'est après avoir appris les notions pour effectuer un montage vidéo que celui qui se fait appeler 'Ben' s'est lancé dans cette comparaison.

Une fois réalisée, l'auteur a tout fait pour qu'elle buzz, n'hésitant pas à interpeller des dizaines de médias sur un compte Twitter créé pour l'occasion. Objectif réussi puisque depuis le 18 octobre de nombreux médias comme 20 minutes, Le Point, Ouest-France ou Libération, ont relaté les faits.







Accusé dans certains commentaires d'antisémitisme, le monteur se défend par ailleurs. "Ceux qui pensent que je m'attaque à Tomer Sisley parce qu'il a des origines juives vont devoir se raviser quand ils vont voir qu'il y a d'autres humoristes qui seront touchés par mes vidéos", déclare-t-il.

Lorsque nous lui expliquons qu'une page Facebook antisémite a partagé sa vidéo, sa réponse est claire. "Je ne peux pas les empêcher de partager un article sur leur page. Je les emmerde", lance-t-il.

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Après les Hijabistas et les Mipsters, la vague des "Burqistas" arrive sur Instagram

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PHÉNOMÈNE - On connaissait le concept de "Hijabistas" (acronyme de Hijab et de fashionista), ou encore celui de "Mipsters" (acronyme de muslim et de hipster). C'est désormais au tour des "Burqistas" d'investir les réseaux sociaux. Vêtues de burqas le plus souvent noires et de niqab (le hashtag #niqabista est répertorié près de 16.000 fois sur Instagram), ces femmes de la génération Y bercées par le web 2.0 créent des comptes Instagram dans lesquels elles livrent leurs bons plans et bonnes adresses, tout en partageant leur état d'esprit avec leurs followers.

Phénomène WTF ou mode d'expression qui en vaut un autre, la burqa se fait progressivement une place sur les réseaux sociaux, en créant des comptes "Face" Book et/ou Instagram, voire Snapchat, avec son lot de posts plus ou moins étranges. Les blogueuses sont ainsi nombreuses à se réapproprier les codes chers à Instagram... à leur façon. Couverte de la tête au pied, celle-ci s'est essayée au "mirror selfie", même si vous ne verrez rien, à part sa silhouette noire et celle non moins couverte d'une coque de téléphone pure et chaste en apparence, qui ne dévoile qu'un regard.

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Le monde du sport et son univers healthy étant très présents sur Instagram, les adeptes de la burqa ne pouvaient que les adopter aussi, en customisant toutefois leur tenue.



Autre code des réseaux sociaux répété à l'envi et repris par les blogueuses en burqa: la reproduction de la célèbre série photographique "Follow me to". On est toutefois loin de la version très romantique du photographe russe Murad Osmann, qui a créé un buzz mondial avec des photos sublimes de sa femme Natalia Zakharova, de dos, immortalisant leurs voyages à travers le monde. Dans sa version islamique, "Follow me to" invite plutôt les musulmans d'Europe à se rendre en terre d'islam...

followmeforhijrah

Je poste donc je suis

Si certaines semblent s'inscrire parfaitement dans leur époque, proposant leurs bons plans voyages, leurs restaurants favoris, leurs coups de coeur en design, vêtements et même beauté (incluant les routines capillaires et les soins de visage, même si l'internaute ne pourra pas prendre la pleine mesure du résultat), d'autres préfèrent véhiculer une image plus guerrière de la femme en burqa, certaines n'hésitant pas à poser arme à la main.

"J'essaie de mettre en garde mes abonnés contre les groupes extrémistes qui propagent des idéologies terroristes que je condamne", explique pour sa part Mirouh au HuffPost Maroc. Cette blogueuse parisienne pas comme les autres partage ses bonnes adresses à Paris, donne des conseils, aide à mieux s'organiser, à mieux vivre sa religion... "En France, le niqab est illégal et très mal vu. Je souhaite montrer que je vis comme tout le monde, et que le niqab ne m'empêche pas d'étudier, de sortir, d'être coquette ou de faire du sport, par exemple", nous explique la jeune femme. "L’interdiction du niqab est pour moi un nouvel exemple de l’homme dictant à la femme sa tenue vestimentaire, son mode de vie et la volonté de celui-ci de contrôler la femme".

Pour elle, le port de la burqa est "un choix sans contrainte". "C’est une chose que je décide de porter. Je suis libre de faire ce qui me plaît et c’est aussi un choix que j’exprime. Le niqab, qui n’est qu’un bout de tissu pour certains, m’honore, me protège, il me dit que mon corps ne m’appartient qu’à moi et à personne d’autre", poursuit-elle, indiquant vouloir aussi se libérer ainsi des diktats de la mode. Ce qui ne l'empêche pas, comme dans la publication suivante, de partager la marque de son "jilbeb" et de promettre à ses fans un article à ce sujet.

#lesperipetiesdemirouh mini anecdote : depuis que je porte le niqab je sais pas pourquoi les gens aiment trop me prendre en photos. Comme si j'étais une bête de foire. Au début je disais genre "vous avez pas le droit de me prendre en photo" après j'ai vite arrêté. Je suis tellement blasé, maintenant je m'énerve même plus. Je pense certains c'est pour rapporter à la police, d'autres sûrement pour m'afficher sur des groupes d'extrême droite ptdr. Hier, vous avez pu suivre mes aventures sur snap (quand un homme a commencé a appelé la police parce qu'il m'a vue en niqab alors que mon train arrivait dans 2 min comme si la police allait venir à temps ptdr), le matin même on m'a pris en photo. La personne s'en ai pas caché elle a sorti son portable la pointé sur moi et a commencé à me prendre en photo. Y a eu un moment de malaise autour de moi mdr. Du coup pour mettre mal à l'aise la personne qui me prenait en photo, j'ai tapé la paue genre j'ai fais ça "✌ " puis après j'ai dit "tu veux un autographe aussi?" c'est trop la phrase que je sors à chaque personne qui me prend en photo mddddrrrr, ça les gène vraiment. Ahlala quels idiots. ‍♀️ Enfin bref. Le jilbeb vient de chez @confectionsoumk je vous ferais un article très prochainement sur ses jilbeb ils sont trop top

Et opslag delt af ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀umm coco (@mirouh_) den



Star du web

Autre blogueuse en niqab, Amy Roko est une vedette d'Instagram avec près d'1,5 million d'abonnés. À 24 ans, cette jeune Saoudienne est la star du web dans les pays du Golfe et s'est fait connaître pour ses vidéos décalées qui mêlent humour et dérision. "C'est bizarre pour une femme niqabi d'avoir une voix à cause de l'image associée au niqab (timide, effrayée, fragile, voix basse)", a-t-elle déclaré à AJ+. "Moi, je sors et c'est en soi un défi pour les gens, parce que je suis tout le contraire de ce qu'une niqabi devrait être et cela dérangeait de nombreuses personnes", ajoute la jeune femme, pour qui les réseaux sociaux représentent un moyen de dévoiler sa personnalité et d'exprimer ses coups de gueule. Avec des ongles longs, une manucure toujours parfaite et un sens de l'humour pointu, la jeune femme a réussi à devenir l'une des figures les plus populaires du Moyen-orient.

شكلي و أنا متوترة و خايفه مسويه يعنني قويه و معصبه

Et opslag delt af Amy Roko (@amyroko) den



كيف تنومو الجيل الجديد #FAVEVIDEVAR

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Niqabs colorés

Bien moins célèbre, Niqab In Paris rassemble tout de même près de 9.000 abonnés. Cette parisienne jongle quotidiennement avec ses casquettes de webmaster, graphiste pour mesdoucescreations.com, épouse, mère et chef de sa petite entreprise. "J'aime être là où on ne m'attend pas", nous explique la jeune maman. "J'ai créé Niqabinparis dans le cadre d'un projet de création d'entreprise afin de commercialiser ma propre marque, chose que je suis en train de concrétiser aujourd'hui. L'image que je souhaite véhiculer est celle d'une femme libre, émancipée, autonome, entrepreneur, bien dans ses Vans, et non les idées reçues voulant nous enfermer dans une quelconque soumission à l'homme", poursuit-elle, en reconnaissant que ce qui lui plait surtout, c'est ce "contraste entre ce que je suis réellement et l'image que je véhicule à travers mon habit et mon niqab". "Reconnaissable" à ses voiles et jilbeb colorés, la jeune femme exprime dans ses posts sa joie de vivre et partage ses voyages avec ses followers.





Dans la même veine, certaines marques jouent la carte de la tendance "Niqabista"/"Burquista", comme Beloved Sunnah et ses sacs et pochettes voilés. Les principales concernées, rattrapées par la fièvre d'une ère obéissant à la surconsommation, n'ont pas fini de poster leurs photos aux poses et aux attitudes paradoxales, visant à montrer et se montrer... voilées et yeux floutés.

Sacs niqab, pour commabder envoyez moi un MP

Une publication partagée par Ahlou s-Sounnah Wa l-Jama3ah (@belovedsunnah) le







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La discrimination fondée sur le sexe coûte 575 milliards de dollars par an à la région MENA

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DISCRIMINATIONS - Quand la discrimination faite aux femmes coûte très chère. Début octobre, l'OCDE a publié un rapport intitulé "L’autonomisation économique des femmes dans la région MENA". Un texte qui met en avant la faible représentation des femmes dans le marché du travail dans cette région, et ce malgré le fait que celles-ci n'ont jamais eu autant accès à l'éducation. Ainsi, seulement 24% des femmes de la région travaillent.

Le rapport constate que même si "des progrès ont été faits s’agissant de la formation des femmes (...) pour ce qui est d’adapter la législation et les normes sociales à ces avancées, les efforts ne sont pas suffisants".

Ces disparités ont d'énormes conséquences économiques. Selon l'OCDE, qui cite les chiffres de l’Indice ISE (Indice institutions sociales et égalité homme-femme), les discriminations faites aux femmes au travail coûterait à la région MENA 575 milliards de dollars par an.

women morocco work



En cause, "une législation du travail 'protectrice' qui impose aux femmes des restrictions quant à leurs horaires et aux secteurs dans lesquels elles peuvent travailler, ainsi qu’aux attentes de la société qui font reposer sur leurs épaules l’essentiel des tâches domestiques et parentales".

Face à ces chiffres et aux challenges qui attendent les États qui souhaitent encourager le travail des femmes, nous avons interrogé Nicola Ehlermann, Cheffe du programme MENA-OCDE pour l'investissement. Cette dernière revient sur les prémices de ce rapport, sur l'influence encore importante du droit de la famille sur le monde du travail, et le besoin de législations sur le harcèlement pour protéger les femmes actives:

HuffPost Maroc: Sur quelles bases ce rapport a-t-il été réalisé?

Nicola Ehlermann: Ce rapport n'a pas seulement été réalisé par des experts du genre, mais aussi des acteurs de la vie politique, économique, sociétale... Nos experts ont, dans chaque pays, rencontré des représentants de différents groupes cibles, soit des personnes qui étaient dans leurs dernières années d'étude de management, des entrepreneurs, ou encore des personnes au chômage ou travaillant dans des économies plus traditionnelles et en retrait des grands centres économiques.

Nous avons fait une revue de la structure du droit, en partant des engagements internationaux des pays, en les confrontant aux nouvelles constitutions, puisque ne l'oublions pas, depuis les années 2000, il y a des révisions constitutionnelles dans plusieurs pays de la région. Dans la constitution de 2011 du Maroc, par exemple, il y a les éléments de non discrimination, une avancée importante.

Nous avons cependant constaté que dans le droit des familles il y a des éléments qui ont une incidence sur les droits des femmes et qui ne les posent pas au même niveau que les hommes. Il y a des éléments qui ont un impact sociétal. L'obligation d'obéissance est un concept qui n'existe plus au Maroc, mais il y a encore des pays où la femme n'a pas le droit de travailler sans le consentement de son "gardien", son père ou son époux.

Au Maroc cela ne prévaut plus mais tous les éléments du droit de la famille ne placent pas l'homme et la femme sur un plan d'égalité.

On a aussi regardé le droit des entreprises, où il n'y a pas de différenciation entre les hommes et les femmes, mais il y a une différence de pratique. On a un prisme qui est quand même très influencé par le droit de la famille.

Comment ce droit de la famille influence-t-il le droit du travail?

D'un point de vue économique, on constate que les femmes sont de mieux en mieux formées, il y a eu tout un rattrapage fait dans l'éducation. Mais elles sont également fortement touchées par le chômage, donc on peut se demander: qu'est-ce qui les retient?

Si on assiste d'un point de vue économique à une rentrée des femmes dans le marché du travail, à 29-30 ans elles quittent ce marché car elles ont des enfants, elles font des choix qui les empêchent de rentrer de plain pied dans ce marché. Aussi, les employeurs auraient tendance à privilégier les recrutements d'hommes car traditionnellement, ils ont l'obligation de maintien de la famille, alors que les femmes ont comme vocation de s'occuper de leur famille. Il y a dans les droits de la famille un principe qui est que le couple constitue la base de la personne.

Au niveau de la société, une femme ne va pas soumettre sa candidature à certains emplois, et l'employeur de son côté ne va pas analyser cette candidature de la même manière. Il y a aussi des éléments qui sont franchement discriminants comme notamment le droit de posséder des biens et les droits d'héritage.

La question du genre est une question sur laquelle on devient plus conscients. Ces travaux sont une base qui permet d'aller de l'avant, avec une plus grande prise de conscience. À travers cette étude, on arrive à la conclusion que oui, il y a des stéréotypes, comme en occident, mais il reste des éléments dans le droit qui ne sont pas équitables.

Il y a aussi la question du harcèlement dans la rue et au travail qui est de plus en plus d'actualité...


Certains pays ont pris des disposition contre le harcèlement dans l'espace public et dans le travail. Malheureusement au travail, ces dispositions ne touchent souvent que le chef d'entreprise. Cette disposition juridique devrait être étendue d'une part à une interdiction de harceler les collègues mais aussi de lutter contre le harcèlement moral. Les femmes portent aussi parfois une stigmatisation. Plutôt que de réclamer leur droit, elles vont quitter leur emploi. C'est aussi une question de formel et d'informel, puisque vous n'avez aucun droit quand vous êtes dans l'informel.

Pour les femmes, il y a des disposition protectrices, mais elles n'osent pas toujours saisir la justice parce qu'il y a très peu de prise de conscience de ces situations dans ce domaine, aussi il y a peu de femmes dans la justice. Il faut augmenter la prise de conscience de l'injustice de ces situations.

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Bagarre au conseil de la ville de Rabat: le PAM et le PJD se rejettent les accusations

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CONSEIL DE LA VILLE - Des tables et des chaises cassées, des échanges d’accusations. La réunion du conseil de la ville de Rabat, ce vendredi, s’est transformée en un terrain de combat. Le président du conseil, Mohamed Seddiki, n’a pas réussi à lire son allocution d’ouverture de cette nouvelle session d’octobre. Les principaux protagonistes sont les conseillers du PJD et ceux du PAM.

Selon Lahcen El Amrani, premier vice-président du maire, ce qui s’est passé n’est pas une surprise: "Depuis que nous avons entamé notre fonction au sein du conseil de la ville, nous faisons constamment face aux blocages des conseillers du PAM", déclare-t-il au HuffPost Maroc.

Violation du règlement, c’est la première carte que brandit ce vice-président contre les conseillers du PAM. "Ils ne respectent pas les procédures. C’est au moment du vote qu’on s’exprime par un oui, un non ou par une abstention. Mais eux ne veulent rien savoir. Ils bloquent le conseil en nous disant qu’il ne doit pas avoir lieu", s’insurge-t-il. Et d’ajouter: "Ils cherchent simplement à faire croire que le PJD est incapable de gérer le conseil de la capitale, à prendre des décisions".

A la séance des questions orales prévue ce vendredi matin à la réunion du conseil de la ville, les conseillers du PJD indiquent que leurs collègues du PAM ont dévié les sujets à l’ordre du jour. "L’article 41 du règlement interdit de débattre un point qui ne relève pas des compétences du conseil et/ou n’est pas inscrit à l’ordre du jour de la session. Ils voulaient soulever des sujets relevant de la commune qui n’étaient pas au programme", explique Lahcen El Amrani. Pourtant, "nous n’avons jamais arrêté les points de l’ordre du jour sans les impliquer. Le président leur envoie un courrier dans les délais prévus en les invitant ainsi que l'ensemble des membres de tous les groupes à y participer", ajoute-t-il.

Quant aux accusations, notamment de mauvaise gestion, Lahcen El Amrani ne leur accorde aucune importance: "Ils veulent bloquer le budget, empêcher son adoption au vote. Nous sommes majoritaires et ils savent qu’arriver au vote, c’est adopter le budget".



Les conseillers du PAM, eux, en ébullition, nous donnent leur version des faits. "Le président du conseil de la ville a soulevé des sujets qui n’étaient pas à l’ordre du jour et lorsque nous l’avons signifié, le PJD nous a traité de Baltajia (voyous). Nous ne pouvions pas ne pas agir", confie Driss Errazi, conseiller du PAM. Et de critiquer la gestion du conseil de la ville: "La loi est claire: il faut un programme de travail dès la première année de la constitution du conseil. A sa troisième année, nous n’avons toujours rien et ils viennent pour faire passer le budget sans feuille de route. Cela est inconcevable pour Rabat", s’insurge ce conseiller. Autre critique: "Aucun bilan d’activité n’a été établi. Nous travaillons sans boussole. Nous ne pouvons pas continuer à travailler ainsi avec eux".

Mais pour exprimer leurs critiques, les conseillers du PAM démentent au HuffPost Maroc avoir utilisé les équipements de la salle. "Nous n'avons lancé ni chaises, ni table, c'est leur mise en scène!", s'exclame Driss Errazi.

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Vendeurs de billets de banque: ils transforment l'argent en or

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MONNAIE - "Vend billet de 200 dirhams du Maroc. Rare". L’annonce n’a à priori pas de quoi étonner, surtout sur un site comme eBay. Pourtant, le prix du "produit" en question interpelle: 90 euros (990 dirhams), soit près de 400% de plus que la valeur faciale de la monnaie... qui est toujours en circulation! Le billet bleu n’est d’ailleurs pas le seul à y figurer. Sur le même site d’annonce, d’autres coupures (100, 50 et 20 dirhams) sont également proposées à des prix qui dépassent la valeur du billet de 80% à 400%. Des marges qui donnent tout de suite envie de se reconvertir en "vendeurs de billets" pour arrondir ses fins de mois.

Billetophilie, la passion de l’argent

"C’est loin d’être aussi simple", confie Bernard, vendeur sur le site et collectionneur contacté par le HuffPost Maroc. "Il ne suffit pas de disposer d’un billet pour espérer en tirer bénéfice. Il faut qu’il réponde à certains critères très stricts". Car ce genre de produits est avant tout destiné à une clientèle très spécifique: le billetophiliste. Une communauté de passionnés prêts à débourser des sommes conséquentes pour l’objet qui viendra compléter leur collection. Il a donc tout intérêt à être "irréprochable".

"L’acquéreur s’intéressera tout d’abord à l’état de conservation du billet. Moins il aura subi de manipulations (pliage, comptage, épinglage), plus il aura de valeur", nous explique Olivier Viret, gérant de la Maison du Collectionneur, société spécialisée dans la vente de billets et pièces de monnaie de collection. Tout comme pour les pièces de monnaie de collection, il existe une échelle de cotation permettant de classifier l’état du billet de banque. "Cette échelle se compose de six niveaux de préservation. Elle va du billet neuf qui n’a jamais circulé au billet "B" qui est usagé, mais a néanmoins un état de conservation acceptable", précise le spécialiste.

Un revenu de 2.000 à 3.000 euros par an

Vient ensuite la rareté du billet. Ce critère se mesure soit par l’ancienneté du billet si ce dernier n’est plus en circulation, soit par son numéro de série s’il a toujours cours. Ainsi, la cote du billet sera plus élevée s’il fait partie des premières séries d’impressions identifiées à la première lettre et au nombre de zéros dans le numéro. "Certains marchés, comme la Chine, s’intéressent beaucoup aux numéros radars. Ce sont des numéros fétiches qui sont considérés comme chanceux ou apportant la bonne fortune", souligne Bernard. Certains billets étrangers sont également recherchés par les collectionneurs pour leur originalité, comme le fameux billet de 100 trillons de dollars du Zimbabwe émis en 2008.

Tout ceci fait que les billets sont assez difficiles à se procurer pour les vendeurs. "Nous en achetons principalement dans les salles de ventes en France, le plus souvent en lots", indique Bernard qui avoue trouver de plus en plus de mal à vivre de son activité. "Je suis obligé de vendre des pièces de monnaie et des cartes postales à côté pour espérer m’en sortir", ajoute-t-il. En moyenne, le vendeur arrive à se faire entre 2.000 et 3.000 euros par an uniquement dans la vente des billets, dont une trentaine de marocains, principalement des coupures de 20 dirhams. La monnaie marocaine étant spécialement demandée par des étrangers ayant déjà visité le royaume ou par des MRE habitant en France, en Allemagne, en Italie, aux États-Unis et en Arabie Saoudite.

Billet de banque, un objet comme un autre ?

Dépenser 900 dirhams pour en "acheter" 200. Pour improbable qu’elle puisse paraître, la transaction reste tout à fait légale. "Si une personne est prête à payer 200 dirhams pour un billet de 100 dirhams, même s’il est toujours en circulation, elle est libre de le faire. Rien dans la loi ne l’interdit", nous explique Abderrahim Chaâban, directeur du Musée de Bank Al-Maghrib (BAM). Car à partir du moment où l’on accepte de l’acheter à un prix supérieur à sa valeur faciale, le billet n’est plus considéré comme de la monnaie, mais comme un objet de collection.

Un objet qui peut donc être envoyé par poste même si la législation interdit l'envoi de monnaie. Ce qui facilite les échanges via les sites d’annonces, moyennant des protections supplémentaires pour préserver le billet. Cela ne l’empêche cependant pas de se détériorer, comme tous les objets. Dans ce cas précis, et s'il est toujours en circulation, il est possible de se rendre dans un guichet de BAM pour se faire rembourser tout billet mutilé, altéré, ou détérioré. Attention toutefois, la valeur de remboursement des billets ou fragments de billet change en fonction de son état.

BAM rembourse ainsi la totalité de la valeur faciale si la surface du billet ou du fragment de billet est égale ou supérieure aux deux tiers (2/3) de celle du billet complet, et uniquement la moitié de la valeur faciale si la surface du billet ou du fragment de billet est égale ou supérieure aux deux cinquièmes (2/5) et inférieure aux deux tiers (2/3) de celle du billet complet. Si la surface fragment de billet est inférieure aux deux cinquièmes (2/5) de celle du billet complet, sa valeur est nulle et la banque centrale ne rembourse rien. À noter que les billets maculés ou contaminés par une substance de nature douteuse, au même titre que les faux-billets, ne sont pas remboursés.

billet détérioré


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Algérie-Maroc: une tension de plus dans des relations peu cordiales

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La crise latente des relations Algéro-marocaines a été dopée par les propos tonitruants de Abdelkader Messahel, chef de la diplomatie algérienne devant les entrepreneurs du FCE hier à Alger sur les liens présumés entre les institutions bancaires marocaines et le blanchiment de l'argent de la drogue.

Les autorités marocaines ont convoqué le chargé d'affaires algérien à Rabat et exigé des explications sur les déclarations du ministres des AE algérien. Il lui a été signifié "le caractère irresponsable, voire "enfantin", de ces déclarations, émanant de surcroît du chef de la diplomatie algérienne, censé exprimer les positions officielles de son pays au niveau international", selon les termes du communiqué largement relayé par la presse marocaine.

L’ambassadeur du royaume du Maroc à Alger à été également convoqué pour consultations.

La diplomatie marocaine estime que "les propos tenus par le Ministre algérien sur des institutions bancaires et la compagnie aérienne nationale, témoignent d’une ignorance aussi profonde qu’inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l’aviation civile, tant à l’échelon national qu’international".

Pour les Marocains "ces allégations mensongères ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux de ce pays, et qui touchent de larges franges de la population algérienne, notamment la jeunesse". Et d'ajouter "l’engagement pour l’Afrique ne peut être réduit à une question de ressources financières, sinon l’Algérie avec ses pétrodollars aurait pu réussir. Il s’agit plutôt d’une vision claire, volontariste et agissante, ayant foi dans les pays et peuples frères de l’Afrique et investissant en un avenir commun à leur côté".




Plus tôt dans cette journée du 20 octobre, Abdelkader Messahel a accusé le Maroc de "blanchir l’argent du haschisch en Afrique". "Le Maroc recycle en réalité l’argent du haschisch via ses banques dans le continent", a accusé Messahel, lors de "son débat" avec les chefs d’entreprises.

Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que les compagnies marocaines opérant vers les pays africains "ne transportent pas uniquement des voyageurs".

"Il y a des dirigeants africains qui le reconnaissent", a-t-il encore souligné pour les assurer que le Maroc n'est pas l'exempleà suivre pour l’investissement en Afrique. "L’Algérie n’est pas le Maroc", a-t-il soutenu. "Beaucoup parlent de la présence marocaine sur les marchés africains, en réalité, il n’y a rien (makayn walou)", a-t-il dit avant d'ajouter "tout le monde sait que le Maroc est une zone de libre-échange ouverte aux compagnies étrangères pour ouvrir des usines et employer quelques marocains".



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Crise diplomatique: Le Maroc rappelle son ambassadeur à Alger

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DIPLOMATIE - Nouvelle tension dans les relations entre le Maroc et l’Algérie. Le Royaume vient en effet de rappeler en consultation son ambassadeur en Algérie suite aux propos "gravissimes" tenus par Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères algérien devant des entrepreneurs.

Le chargé d’affaires de l’Ambassade d’Algérie à Rabat a par ailleurs été convoqué au siège du ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale (MAECI) afin de s’expliquer sur le caractère "irresponsable", voire "enfantin", de ces déclarations, émanant de surcroit du chef de la diplomatie algérienne, censé exprimer les positions officielles de son pays au niveau international, indique le MAECI dans un communiqué.

Les propos en question ont été tenus hier vendredi à Alger lors d’une réunion du ministre algérien avec des hommes d’affaires du Forum des Chefs d’entreprise (FCE). Le chef de la diplomatie algérienne a alors critiqué la politique africaine du Maroc en évoquant le rôle présumé des banques marocaines dans le blanchiment de l’argent émanant des trafics illicites. Il a également insinué que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) y contribuait en "transportant autre chose que des passagers".

Des allégations qui ont été condamnées avec la plus grande vigueur. "Les propos tenus par le ministre algérien sur des institutions bancaires et la compagnie aérienne nationale, témoignent d’une ignorance aussi profonde qu’inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l’aviation civile, tant à l’échelon national qu’international", a répondu le MAECI.

"Ces déclarations ne sauraient d’ailleurs porter atteinte à la crédibilité ni au succès de la coopération du Maroc avec les pays africains", ajoute le département de Nasser Bourita, qui en profite pour préciser que l’engagement pour le continent ne saurait être réduit à une question de ressources financières, "sinon l’Algérie avec ses pétrodollars aurait pu réussir".

Tout en prenant ces dispositions diplomatiques face à ces propos "d’un niveau d’irresponsabilité sans précédent dans l’histoire des relations bilatérales", les autorités marocaines relèvent qu’ils coïncident avec la tournée régionale de l’envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara, Horst Köhler, ainsi qu’avec les préparatifs du Sommet UE-Afrique, prévu fin novembre 2017 à Abidjan.

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Munich: un homme en fuite après avoir blessé plusieurs personnes au couteau

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ALLEMAGNE - Un homme est en fuite après avoir attaqué plusieurs personnes au couteau, à Munich, ce samedi 21 octobre. Il y aurait plusieurs blessés selon la police qui communique sur Twitter.

Les forces de l'ordre conseillent d'éviter le secteur de la Rosenheimerplatz. L'homme recherché porte un pantalon gris, une veste d'entrainement verte et a un sac à dos avec un tapis de sol, d'après la description de la police.




"Nous cherchons le coupable avec toutes les forces de polices disponibles. Les circonstances ne sont toujours pas claires".






"Intervention de police à la Rosenheimerplatz, un homme a blessé au couteau plusieurs personnes"



Plus d'informations à venir...

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Amine Bendriouich fait son entrée au Fashion Forward Dubai

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MODE - Enfant terrible de la mode marocaine, Amine Bendriouich détonne avec ses looks excentriques aux tonalités berbères, proposant des collections originales qui fusionnent esthétique urbaine et héritage culturel marocain avec un soupçon de folie et beaucoup d'humour.

Travaillant à Marrakech avec les artisans locaux, le styliste, artiste et designer marocain, fondateur de la marque Amine Bendriouich Couture & Bullshit (AB-CB) participera à la 10ème édition du Fashion Forward Dubai qui se tiendra du 26 au 28 octobre.



Baptisée A DNA comme pour "a DNA" signifiant "un adn parmi d’autres" en anglais, la nouvelle collection d'Amine Bendriouich est aussi une référence au prénom du jeune styliste. Le nom de la collection signifie également "Amine DNA". Cette collection est en effet pour lui un résumé de son évolution artistique et de tout qu'il a appris durant ces dernières années.

"Cela fait aujourd’hui 10 années que j’exerce, et cette collection est en quelque sorte un concentré de tout ce que j’ai eu la chance d’apprendre durant ces 10 dernières années", explique-t-il au HuffPost Maroc. "Elle reflète toutes les améliorations que j'ai pu apporter à mon travail en matière de coupes, de broderies, de détails et de techniques utilisées".

Le créateur marocain présentera une vingtaine de looks dans la capitale émiratie pour sa collection printemps-été 2018 (SS18), lors d'un défilé organisé le samedi 28 octobre au Hall 3 du Dubai Design District, ainsi que trois jours d'exposition ponctués d'échange et de rencontres.

"Si je participe à Fashion Forward, c’est parce que je pense que Dubaï est aujourd’hui la capitale de la mode dans la région. Les Emirats arabes unis font beaucoup d’effort pour développer la mode et le design dans la région, ils disposent de médias spécialisés, il y a une réelle industrie. C’est intéressant de s’ouvrir à cette partie du monde, pour que l’on puisse développer la mode dans toute la région MENA", explique Amine Bendriouich.



Ce n'est pas la première reconnaissance à l'international du jeune Marocain. Finaliste du DDFC Fashion Prize à Dubaï en 2015, il était également le visage de la campagne de Sole DXB, toujours dans la capitale émiratie. Avec une approche genre unique et un style tribal-folk résolument urbain, il a réussi à se démarquer et à se hisser en haut du podium, lors du dernier OpenMyMed Prize, lui donnant ainsi accès à une formation prestigieuse.

"Aujourd’hui, et j’en suis heureux, le public de Dubaï me connaît. Je revient cette année avec une nouvelle collection qui représente tout le chemin que j’ai parcouru", indique-t-il.

amine bendriouich

Cette collection est réalisée en collaboration avec des femmes marocaines de la médina, dont on peut retrouver les magnifiques broderies. Certains tissus qui composent la collection ont été tissés de manière artisanale en Inde. "Ce sont donc des tissus typiques de régions très spécifiques et réalisés à la main", souligne Amine Bendriouich.

Une affaire de plagiat



Celui dont le modèle emblématique de collection "In Go(l)d We Trust", sorti en 2015, a largement inspiré quelques pièces de la nouvelle collection SS18 de Balenciaga, revient sur cette histoire. Pour le créateur, c'est avant tout une question de considération et de crédibilité donnée aux créatifs marocains.

Il faut donner de la considération et croire en nos créatifs, ils sont capables de produire un travail de qualité. Le fait qu’ils soient plagiés à l’international par de grandes marques en est la preuve. Les créatifs marocains ont réellement besoin de soutien"


"Si nos créations avaient été un peu plus diffusées et soutenues, les marques oseraient moins faire ce genre de pratiques. Les créations des jeunes designers ne sont pas protégées. Heureusement, on vit aujourd’hui à l’ère d’internet et on peut se défendre", nuance-t-il. "Evidemment, le print du dollar ne m’appartient pas, mais il y a de grandes similitudes: d’abord le choix d’un billet de 100 dollars, la disposition des billets, le total look imprimé et le choix du tissu aussi".

S'il indique ne pas connaître "personnellement" Demna Gvasalia, le directeur artistique de Balenciaga, les deux designers sont "amis" sur Facebook. "Il a par conséquent accès à toutes mes photos et à quasiment tous mes modèles", précise Amine Bendriouich.



"Cela me fait plaisir quand même, de voir que de grands noms s'inspirent de mes modèles. Seulement, à l’époque où j’avais sorti cette collection, beaucoup ont trouvé ce modèle génial mais ont avoué qu’ils n’oseraient pas le porter. Aujourd’hui, depuis que Balenciaga a sorti le même, les gens ne voient pas les choses du même oeil. C'est marrant de voir ce changement".

Mais c'est loin d'être la première fois que des créateurs marocains se font plagier leurs modèles. On peut prendre comme exemple Fadila El Gadi ou encore le photographe marocain Ilyes Griyeb qui s’est fait copier ses photos pas le rappeur britannique Skepta pour sa campagne de promotion de sa marque de vêtements.

"Cela prouve qu’il faut véritablement œuvrer à la valorisation de notre patrimoine culturel qui est aujourd’hui représenté par les travaux des différents créatifs marocains. Il faut que cela soit plus mis en valeur, mieux exposé, pour que justement ce genre d’incident n’arrive pas"


"Fautes de moyens, les artistes ne peuvent souvent pas poursuivre ces grands noms en justice. Mais avec Internet, désormais, l’artiste copié peut s’exprimer publiquement, cela lui donne de l’exposition et les gens peuvent voir que l’idée d’origine est de lui (ou du moins son entourage direct)".

"Ce genre de pratique a toujours existé. Beaucoup de créateurs viennent au Maroc utiliser des broderies, des couleurs et des tissus. On appelait cela des "inspirations marocaines'. Espérons que cela va changer et que la production artistique prendra plus de valeur chez nous", conclut Amine Bendriouich.

amine bendriouich

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En Égypte, au moins 35 policiers et soldats tués dans des affrontements avec des islamistes

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ÉGYPTE - Au moins 35 policiers et soldats égyptiens ont été tués vendredi 20 octobre dans des affrontements avec des éléments islamistes dans le désert occidental, au sud-ouest du Caire, selon des sources sécuritaire et médicale.

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a confirmé l'incident, survenu sur la route de l'oasis de Bahariya, tout en évitant de donner un bilan précis des membres des forces de sécurité tués. Le communiqué a également précisé que plusieurs assaillants "terroristes" ont été tués lors des affrontements. Mais aucune précision n'a été donnée quant à leur nombre.

Les forces de sécurité, qui traquaient des militants islamistes dans la région, ont été attaquées vendredi en fin de journée sur la route menant à l'oasis de Bahariya, à moins de 200 km au sud-ouest du Caire, selon le ministère de l'Intérieur. Le site de l'oasis a longtemps été une destination touristique prisée.

Selon une source proche des services de sécurité, leur convoi a reçu des tirs de roquettes. Des engins explosifs ont également été utilisés par les assaillants. L'attaque n'a pas été revendiquée. Une fausse revendication du groupuscule extrémiste Hasm, relayée par plusieurs médias, a été postée sur les réseaux sociaux peu après les faits. Mais le compte Twitter de Hasm, où sont habituellement diffusées leurs revendications, était inactif depuis le 2 octobre.

La branche égyptienne de l'EI multiplie les attaques

Depuis que l'armée a destitué en 2013 le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les militaires et la police. Les autorités égyptiennes luttent principalement contre la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui multiplie les attentats, principalement dans le nord de la péninsule du Sinaï (est de l'Egypte). Des centaines de soldats et de policiers ont péri dans ces attaques.

Vendredi la semaine dernière, six soldats égyptiens étaient ainsi tués par "des éléments terroristes" dans une attaque dans le nord du Sinaï. Et le même jour, la branche égyptienne du groupe Etat islamique --dite "Province du Sinaï"-- avait revendiqué la mort de 14 soldats égyptiens dans un double attentat-suicide perpétré la veille sur une base militaire près d'Al-Arish.

Un des plus sanglants attentats avait tué au moins 21 soldats à un barrage militaire au Sinaï le 7 juillet. De son côté, Hasm a revendiqué depuis 2016 plusieurs attentats contre la police, des officiels et des juges, au Caire. Dans leurs revendications, ces groupes n'ont jamais fait état d'une affiliation aux Frères musulmans.

L'État d'urgence prolongé une deuxième fois


Sous l'effet d'une sévère répression, les Frères musulmans, un puissant mouvement longtemps principale opposition en Egypte, se sont divisés en plusieurs tendances rivales, partagées entre partisans et adversaires du recours à la violence.

L'EI en Egypte, à la différence de l'Irak ou la Syrie, n'a pas été en mesure de s'emparer de centre urbains. Le groupe Etat islamique a également revendiqué plusieurs attentats meurtriers contre des églises coptes en décembre 2016 et avril 2017. Au total, plus d'une centaine de Coptes ont été tués dans trois attaques au Caire, à Alexandrie et à Tanta (nord de l'Egypte).

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a prolongé pour trois mois, à compter du 12 octobre, et pour la deuxième fois l'état d'urgence déclaré en avril après des attentats meurtriers contre des églises coptes.

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A Beni Mellal, Amnesty International pilote un projet éducatif sur l'égalité des genres

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ÉDUCATION - Lutter contre les discriminations envers les femmes et créer idéalement "une société de bien-être féminin et masculin". C'est le défi que se lance, depuis un an, l'organisation Amnesty International Maroc, qui développe un projet baptisé "L'école pour l'égalité des genres" dans la province de Beni Mellal.

SI d'importantes réformes juridiques ont été réalisées afin d'améliorer le rapport d'égalité entre les hommes et les femmes au Maroc ces dernières années, comme le nouveau Code de la famille promulgué en 2004 et la nouvelle Constitution adoptée en 2011, ainsi que plusieurs initiatives institutionnelles et politiques contre la discrimination à l'égard des femmes, le chemin est encore long à parcourir pour parvenir à l'égalité totale entre les sexes.

"Des organismes de l'État ou de la société civile soulignent encore les limites présentes dans la législation en vue d’une effective égalité de genre. Et certaines des disposition existantes ne sont pas mises à exécution", explique au HuffPost Maroc Touria Bouabid, coordinatrice du programme au sein d'Amnesty International Maroc. "Cela crée un important décalage entre le niveau théorique et celui de la pratique. En somme: beaucoup de théories mais très peu de pratiques!", déplore-t-elle.

Former le corps enseignant

L’enquête nationale sur la prévalence de la violence à l’égard des femmes, réalisée par le HCP en 2010, avait révélé que 24,2% des actes de violences à l'encontre des femmes ont lieu au sein d'établissements d'enseignement. Suite à ce constat, l'ONG de défense des droits humains est passée à l'action avec une initiative qui veut contribuer à la lutte contre les phénomènes de violence et de discrimination, à travers la sensibilisation et l'éducation aux droits humains des femmes au sein des établissements scolaires.

Pour cela, le personnel éducatif a été invité à renforcer ses compétences pour détecter les risques de violences et à diffuser auprès des élèves une approche, non violente et par le dialogue, aux relations de genre.

ecole des genres

Le choix de Beni Mellal comme ville pilote du projet n'est pas un hasard. De récents sondages ont révélé que bien que la population féminine soit légèrement supérieure (52,1% contre 47,9% d'hommes), les femmes sont plus vulnérables et défavorisées sur les plans politiques, économiques et sociaux. "La violence et la discrimination dans cette région sont des réalités quotidiennes pour la plupart de ces femmes" ajoute Touria Bouabid.

Une cinquantaine d'enseignants de 25 collèges et lycées de la région ont ainsi pris part à "L'école des genres" et participent encore à des activités et sessions de formations sur différentes thématiques qui prendront fin en janvier 2018. Hommes et femmes travaillent ensemble à des ateliers sur les préjugés et stéréotypes sexistes, et sur les concepts de sexes et de violences basées sur le genre.

"Le chemin vers l'instauration d'une société imprégnée des notions d'égalité entre les sexes au Maroc semble encore loin. Amnesty prévoit de continuer sa lutte dans ce domaine à travers ce même projet dans différentes régions, mais également à travers d'autres initiatives éducatives et d'autres campagnes et actions de plaidoyer", confie Touria Bouabid.

A l'issue de ce projet, un bilan global sera réalisé pour mettre en lumière les résultats et avancées de l'initiative et élaborer un guide national pédagogique.

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Attentat de Mogadiscio: Le bilan s'alourdit

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TERRORISME - Nouveau bilan dans l’attentat au camion piégé qui avait secoué le centre de la capitale somalienne Mogadiscio le 14 octobre dernier. Selon les derniers chiffres du gouvernement somalien annoncés hier, le nombre de victimes s’est élevé à 358 morts et 228 blessés.

Par ailleurs, 56 autres personnes sont toujours portées disparues, a indiqué le ministre somalien de l’Information, Abdirahman Osman, qui a signalé que 122 blessés ont été envoyés par avion en Turquie, au Soudan et au Kenya pour être soignés. Le nombre de victimes de cette explosion, la plus meurtrière de l’histoire de la Somalie, atteint ainsi 642 personnes.

Pour rappel, un camion chargé d’explosifs avait explosé dans un quartier très animé de Mogadiscio, tuant au moins 276 personnes et blessant plus de 300 autres, selon un premier bilan.

L’explosion est considérée comme la pire attaque que le pays ait connue depuis trois décennies de violence. Pour l’instant, aucun groupe n’a encore revendiqué cette attaque, même si les Shebabs, qui ont prêté allégeance à Al-Qaïda, sont pointés du doigt.

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Kaboul: Daech revendique l'attentat contre la mosquée chiite

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TERRORISME - Le groupe terroriste Daech a revendiqué aujourd’hui l’attentat suicide qui a visé vendredi une mosquée chiite de Kaboul en Afghanistan et qui a fait au moins 39 morts.

"Le kamikaze Abou Omar le Turkmène a réussi à se fondre avec sa veste et à la faire exploser parmi la foule", indique un communiqué de Daech partagé sur la messagerie Telegram.

Le communiqué n’évoque toutefois pas le second attentat qui a visé vendredi une mosquée sunnite dans le centre de l’Afghanistan et qui a fait au moins 20 morts et 10 blessés, selon un bilan officiel, rendant la semaine particulièrement meurtrière dans le pays avec près de 60 personnes tuées.

Rappelons que le groupe terroriste est présent en Afghanistan depuis 2015. En Syrie et en Irak, où il a été fondé, le groupe vient de subir une série de défaites importantes, perdant notamment cette semaine son bastion de Raqqa dans le nord syrien.

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Il y a un hic avec les sous-vêtements des astronautes dans l'ISS

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ESPACE - La vie dans la Station spatiale internationale est bien différente de celle sur Terre. Car le fait d'être au milieu de l'espace et en apesanteur a des incidences sur beaucoup, beaucoup de sujets.

Les toilettes (que l'astronaute français Thomas Pesquet a dû réparer pour son arrivée) fonctionnent différemment, les repas sont conditionnés spécialement, les lits sont verticaux...

Mais sur le réseau social Quora, un utilisateur s'est posé une question existentielle un peu plus spécifique: les astronautes portent-ils des slips ou des boxers? Fin août, un ingénieur, Anurag Srivastava lui a répondu que l'un d'eux, au moins portait des boxers, photo à l'appui.

astronaute iss


Il s'agit de Clayton Anderson, un astronaute américain qui a séjourné deux fois à bord de l'ISS, en 2007 et 2010.

Quelques jours plus tard, le 1er septembre, Clayton Anderson lui-même a pris la plume pour répondre, avec beaucoup d'humour, à la question posée sur Quora.

4 jours à l'endroit, 4 jours à l'envers

Boxer ou slip? Boxer, sans hésitation, de la marque Hanes, en coton blanc, tous les jours pendant son vol de 2007, précise l'astronaute. Mais il y un hic: "Je devais porter chaque boxer au moins 4 jours", affirme-t-il. En effet, sans machine à laver, les vêtements sont des objets consommables comme la nourriture. Il faut donc se rationner, car on manque de place dans la Station spatiale internationale (sans compter que la charge utile dans une navette spatiale est limitée et que chaque kilo vaut son pesant d'or).

Ce qui ne l'a pas empêché de jouer avec un boxer. L'histoire ne dit pas s'il a été utilisé avant.

astronaute iss


Clayton Anderson affirme même être allé plus loin dans l'économie: après les avoir porté 4 jours, il retournait les boxers "dedans dehors". Puis après 4 jours, il les faisait pivoter à 180°. 4 jours encore... Mais cette dernière partie a tout l'air d'une blague, car il propose aussitôt aux lecteurs qui l'ont cru de leur vendre un terrain marécageux en Floride.

Recyclage de slips russes

Il est par contre véridique que la Nasa recommande de porter ses sous-vêtements 4 jours. A l'époque de la station Mir, c'était pire: les astronautes devaient les garder au moins une semaine.

Autre anecdote racontée par Clayton Anderson: les collègues russes portaient tous des slips kangourous blancs américains. "Aucun, oui, aucun ne portait les slips provenant des réapprovisionnement russes", affirme-t-il. Ceux-ci étaient a priori trop étroits...

"Du coup, pour des questions de praticité et d'économie, je les utilisais pour emballer du matériel", explique l'astronaute. Par exemple, des colis destinés à sa famille. Drôle de paquet cadeau.

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Série de projections de films algériens restaurés et numérisés à Oran

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Neuf films algériens qui ont été restaurés et numérisés seront projetés du 21 octobre au 1er novembre prochain. Les dix jours de projection auront lieu à la cinémathèque d'Oran. L'ensemble des productions sont algériennes et ont été produites entre les années 1960 et 1980.

La restauration de ces projections est une initiative du Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCA) et permet d'offrir une "seconde vie" à ces œuvres qui font l'Histoire du cinéma algérien.

Parmi les films restaurés et numérisés, " Zone Interdite" réalisé par Ahmed Lallem et sorti en 1974. Le long-métrage est un drame qui retrace le parcours des habitants d'un village algérien qui vivent sous la direction l’administration coloniale, juste avant la guerre d'indépendance. Dans le casting, on y retrouve Sid Ahmed Agoumi, Saïd Hilmi et Taha El Amiri.

Les spectateurs auront ainsi l'occasion de découvrir ou redécouvrir : Tahia ya Didou de Mohamed Zinet, L’Aube des damnés d’Ahmed Rachedi, Patrouille à l’est d’Amar Laskri, Les Vacances de l’inspecteur Tahar de Moussa Haddad
et Omar Gatlato de Merzak Allouache.

Pour les personnes qui souhaitent assister aux projections de films restaurés, vous trouverez le programme complet sur la page de l'événement : La mémoire du cinéma algérien en 10 films restaurés : ORAN


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De Ghomrassen, l'ambassadrice du Canada en Tunisie salue l'exemple de démocratie d'élèves tunisiens

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L'événement Tunisia 88 a accueilli vendredi 20 octobre, l'ambassadrice du Canada en Tunisie, Carol McQueen, dans un concert organisé dans le lycée 02 mars à Ghomrassen, dans le sud de la Tunisie.

Sur la page Facebook officielle de l'Ambassade du Canada en Tunisie, l'ambassadrice a remercié les élèves du lycée pour leur accueil, indiquant que ces concerts dans des lycées et collèges de Tunisie visent à donner de l'espoir aux jeunes et à leur permettre de s'épanouir à travers la culture et les clubs de musique créés dans leurs écoles suite aux concerts.



Ainsi, dans une nouvelle publication, l'ambassadrice Carol McQueen a annoncé la création d'un club de musique suite au concert de Ghomrassen, saluant l'exemple de démocratie dont les élèves ont fait preuve en organisant des élections pour la direction du club.

"Ils ont voté, tout en apprenant comment une élection se déroule dans des conditions de transparence avec des procédures légitimes. Bravo à tous les élèves qui ont participé" lit-on dans la publication de l'ambassadrice



Les élèves du lycée avaient organisé une prestation musicale en l'honneur de l'ambassadrice. Se sont joints à cette cérémonie les élèves du lycée pilote de Tatouine et du lycée Smar, qui ont pris part au concert par un spectacle de musique classique, en présence du fondateur du projet, Kimball Gallagher.

Ces concerts gratuits sont organisés dans des écoles publiques, des théâtres et sites historiques, mais aussi dans des maisons privées, sous la forme de concerts privés.

"International 88" est le projet original également fondé par Kimball, et qui consiste à faire 88 concerts dans le monde entier. Tunisie 88, lui, se veut être une réplique nationale, à savoir 88 concerts dans tout le pays, organisés par Kimball et le jeune compositeur de musique tunisien Souhayl Guesmi.

Kimball Gallagher et Souhayl Guesmi, initiateurs du projet, offrent la possibilité aux élèves de découvrir certains instruments: "Nous présentons certaines pièces de musique, nous les invitons à essayer quelques instruments", raconte Guesmi.

Lire aussi:
Avec le musicien américain Kimball, Souhayl Guesmi offre gratuitement des concerts aux élèves dans les régions


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