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Villes nouvelles: Entre erreurs stratégiques et tentatives de rattrapage

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VILLES - Nous sommes à Tamensourt, un jour de semaine, il est bientôt 15 heures, et en dehors de quelques adolescents du lycée Al Mansouria, qui ont peut-être séché les cours, pas un chat ne circule dans la rue. Les commerces sont rares, les équipements aussi. La ville nouvelle a des allures de ville fantôme.

Aménagée depuis 2004 par le groupe Al Omrane pour un budget de près de 40 milliards de dirhams, la cité qui se situe à sept kilomètres de la capitale touristique n'a pas tenu ses promesses. Elle se présente comme une cité dortoir de 1930 hectares qui abrite quelque 30.000 habitants permanents et 25.000 occasionnels, selon les chiffres annoncés par El Bachir Hammoumi, directeur d'Al Omrane Tamensourt.

Et la voisine de Marrakech, n'est pas un cas isolé. D'autres villes nouvelles comme Tamesna peinent également à faire ses preuves. Dans son dernier rapport, publié en mars, la Cour des comptes n'a d'ailleurs pas manqué de critiquer de nouveau Al Omrane, cette fois pour sa gestion de Tamesna, qui se trouve à proximité de Temara et Aïn Atiq, dans la région de Rabat.

tamesna
Plan de la nouvelle ville de Tamesna


Pour l'établissement dirigé par Driss Jettou, les problèmes que connait Tamesna remontent aux premières étapes de l'aménagement de cette nouvelle cité. "Tamesna n'a pas disposé des paramètres nécessaires pour sa réussite", tranche le rapport.

Et pour cause, le cadre juridique censé définir les contours d'une ville nouvelle est absent, hormis une circulaire datant de 2005. Aussi, la gestion de Tamesna a été confiée à une commune rurale qui n'a ni la capacité logistique ni les fonds nécessaires pour assurer cette tâche. Ce qui fait que c'est Al Omrane qui essaie d'assurer, tant bien que mal, l'entretien de la ville, alors que cette fonction ne rentre pas dans ses prérogatives.

"Souvent, on a tendance à comparer une ville nouvelle à une ville ancienne pour établir le bilan. Et ce n'est pas logique. Les villes anciennes ont plusieurs siècles d'existence. On ne peut pas dresser un bilan d'étape avant au moins 30 ou 40 ans", se défend Hicham Berra, directeur de la politique de la ville au ministère de l'Habitat quand on l'interroge sur le bilan annoncé de la politique des villes nouvelles, tout en reconnaissant certaines "erreurs".

Une politique précipitée

Le lancement de la politique des villes nouvelles s'est-elle faite dans la précipitation? Pour Abdelghani Tayyibi, directeur de l'Ecole nationale d'architecture de Marrakech, cela ne fait aucun doute. "On ne peut pas construire des villes rapidement. Il faut prendre un temps de réflexion où l'on se concentre sur la culture, l'usage et le rapport de l'homme à son environnement. Ces projets ont été lancés de manière hâtive sans prendre en considération le facteur temps."

La précipitation donne souvent lieu à des erreurs d'appréciation. En évoquant la politique des villes nouvelles lancée par l'Etat depuis bientôt douze ans, le directeur de la politique de la ville au ministère de l'Habitat Hicham Berra a quelques réserves et reconnaît des "erreurs" que le plan de relance, lancé à partir de 2012, est censé rattraper.

"Le choix du site s'est fait selon les orientations du schéma national de l'aménagement du territoire. Ce document a identifié des bassins pouvant être des réceptacles de la croissance urbaine", rappelle Hicham Berra, qui reconnaît que les sites n'étaient pas décidés de manière optimale, mais que le choix n'était pas évident. "On n'allait pas exproprier les gens pour faire une ville nouvelle. Il fallait donc se diriger vers des terrains appartenant à l'Etat."

"C'était une réponse facile à la croissance urbaine. L'emplacement de ces villes s'est fait au gré des opportunités foncières", répond Wafae Belarbi, architecte et géographe qui travaille sur la question de la marginalité urbaine. Elle explique cette erreur de départ par "la néolibération du secteur". "L'Etat a fourni le terrain et a délégué aux investisseurs privés à travers Al Omrane l'édification de la ville", souligne-t-elle.

Un choix qui n'a pas été sans conséquences: enclavement, raccordement aux infrastructures et problèmes au niveau des liaisons assurées par les transports en commun sont des problèmes qui ont vite fait surface. Des dérèglements que le plan de relance a identifié et qu'il entend bien rattraper.

Trouver une vocation à la ville

Mais les villes nouvelles marocaines sont-elles pour autant un échec? Pour mieux cerner ce qui ne fonctionne toujours pas, autant revenir sur la définition même d'une ville. Une notion qui varie selon les écoles de pensée. "Une ville est la rencontre de dynamiques, de tensions, d'histoires et de cultures sur un territoire donné", répond Driss Kettani, architecte installé à Casablanca, qui souligne que "l'on peut difficilement parler de ville lorsque la vie peine à s'installer".

Et Tamesna, comme Tamensourt, peinent toujours à faire preuve d'indépendance, élément clé pour parler de ville. "D'un point de vue pratique, ces villes ne répondent pas aux critères d'une ville. Elle manquent d'autonomie", explique Wafae Belarbi. Cela s'explique notamment par l'absence d'une dynamique économique dans ces nouvelles cités. Sans activités créatrices d'emploi, la ville nouvelle n'est qu'un dortoir pour sa voisine bien installée.

"On s'est focalisé uniquement sur le logement, sans trouver une vocation à la ville", se désole l'architecte qui évoque la ville de Cergy-Pontoise comme exemple à suivre. Une ville nouvelle française construite à partir des années 1970 et qui représente actuellement l'une des villes estudiantines les plus actives de l'Hexagone. Une identité qui lui a été conférée depuis son lancement.

Encore une fois, le directeur de la politique de la ville, en fonction depuis janvier 2015, ne peut qu'approuver. "La dynamique économique n'a pas été prise en compte. Au départ, on s'est principalement concentré sur le logement", reconnaît-il. Une erreur que le ministère de l'Habitat souhaite rattraper avec son plan de relance, dont l'échéance est fixée pour 2017.

Seule Sahel-Lakhyayta (en périphérie de Casablanca) semble sortir de ce schéma de ville dortoir. "Depuis le début, nous voulions en faire une plate-forme logistique", déclare Berra qui insiste sur le fait que son ministère a compris "qu'il fallait une locomotive économique et de l'habitat pour accompagner cette dynamique, et non l'inverse".

Limiter les dégâts

Dans ce cadre, 1,35 milliard de dirhams a été alloué à Tamensourt. Au programme, une longue liste de projets dont le plus coûteux et certainement le plus impactant est l'édification d'un campus universitaire. L'Etat semble avoir compris et veut désormais faire de la voisine de Marrakech un pôle de technologie et d'innovation. "Une nouvelle ville a besoin de temps pour se construire", clame le directeur d'Al Omrane Tamensourt qui assure que "les projets lancés dans le cadre des plans de relance sont réalisés à 35%". Un chiffre qui est amené à monter à 60% à fin décembre 2016, à en croire notre interlocuteur.

tamensourt

Idem pour Tamesna, pourrait s'enorgueillir de sa vocation universitaire dans quelques années. Une enveloppe de 150 millions de dirhams a en effet été allouée à un campus qui devrait voir le jour à l'horizon 2017. A celui-ci se greffe un centre d'accueil et de conférences qui nécessitera 60 millions de dirhams pour son édification. C'est sans compter la construction de maisons de jeunes, de terrains de sport de quartier et autres centres de santé et mosquées qui fait monter le budget de relance de la voisine de Rabat à 537,78 millions de dirhams.

Rattraper le retard sur les équipements prévus est donc la ligne directrice de ce plan de relance. Les chiffres le prouvent d'ailleurs, Tamesna, à titre d'exemple, a failli à ses engagements. Sur les 28 unités d'équipements prévues, seulement six ont été réalisées à fin 2014 par Al Omrane. Une donnée que tente de nuancer le directeur de la politique de la ville: "Ce n'est pas vraiment un retard, tente-t-il. Nous avons déjà une longueur d'avance en termes de capacité d'accueil. Nous ne pouvons pas ouvrir une école et la laisser vide."

Un déficit d'image qui implique un déficit réel

La presse n'est pourtant pas convaincue de cette volonté d'aller de l'avant et dresse toujours un état des lieux sombre de la situation. "Les villes nouvelles, une expérience ratée?", s'interroge L'Economiste. "Ville nouvelle d'Errahma, massacre urbanistique à grande échelle", dénonce le quotidien Les inspirations éco. "Tamesna, un idéal devenu calvaire", titre pour sa part TelQuel.

Des articles de presse qui dénoncent des projets non achevés, une dynamique économique encore relégué au second plan ou encore une qualité de construction toujours aux abonnés absents.

Pour le directeur de la politique de la ville, "il faut rompre avec le discours de l'échec". Berra assure que son ministère a appris de ses erreurs et que "le déficit d'image dont souffrent les villes nouvelles alimente inévitablement un déficit réel". En somme, tant que l'image de ces cités est ternie, personne ne voudra s'y installer. "C'est un cercle vicieux", déplore-t-il.

Trois questions à Driss Kettani, architecte militant pour la revalorisation de l'architecture sur la scène culturelle marocaine

driss kettani

Pourquoi, à votre avis, la politique des villes nouvelles peine à porter ses fruits? Est-ce un problème de moyens?

Il faut avant tout dire qu'il est extrêmement difficile de créer une ville ex-nihilo et qu'il n'existe pas de recette garantissant le succès. Pour le cas de notre pays, les causes des difficultés sont multiples. Si les choix urbanistiques posent question, un défaut d'investissement en infrastructures, en équipements et en incitations à s'approprier ces villes nouvelles est à mon sens le principal problème. Il s'agit en clair d'insuffler de la vie et pour cela il faut des idées neuves et des moyens supplémentaires.

L'absence d'équipements est-il le seul paramètre à faire défaut aux villes nouvelles?

C'est l'un des aspects du problème. Il faut faire en sorte que ces villes soient attractives et cela passe par un ensemble de mesures incitatives en terme d'habitat, d'équipements éducatifs, de loisirs, de qualité urbanistique et paysagère etc. En d'autres termes, donner envie aux gens d'y investir, de s'y installer, d'y élever leurs enfants... Cela ne se fera pas sans une volonté forte de l'Etat et sans un effort constant sur plusieurs années.

Peut-on réellement considérer comme ville un groupement de lotissements qui peine à faire preuve d'autonomie?


Une ville est la rencontre de dynamiques, de tensions, d'histoires, de cultures sur un territoire donné. Quand la vie peine à s'installer, l'on peut difficilement parler de ville. Il s'agit de bien plus que des voies, des bâtiments ou même des espaces verts. Créer cette étincelle, ce processus vertueux, à travers un ensemble de mesures imaginatives et volontaires est la meilleure manière d'éviter un échec.


LIRE AUSSI: Découvrez les deux futures gares de Rabat en 3D






"Non je suis très calme!" David Pujadas surpris en plein JT par son micro allumé

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TÉLÉVISION - Un micro ouvert trop tôt, un retour plateau précipité et voilà les coulisses du 20 heures révélées aux téléspectateurs de France 2 ce lundi soir, le 30 mai. Et apparemment David Pujadas n'était pas de bonne humeur. "Non, je suis très calme!" répond le présentateur du journal à son oreillette... visiblement pas très convaincue.

Et David Pujadas de poursuivre, toujours sans se rendre compte que ses explications avec la régie passent à l'antenne: "Je te dis juste... tu m'informes, tu..." s'interrompt alors le journaliste avant d’enchaîner comme si de rien n'était. David Pujadas attendra la fin du JT pour présenter ses excuses pour "les quelques désagréments".

Un énervement et des excuses qui en rappellent d'autres, en 2014 à DPDA et en 2009 sur le même plateau du JT de 20h. La preuve en images:



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Abandonnée à la naissance dans une université, elle a eu la plus belle des revanches sur la vie

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ÇA MARCHE - La vie de Jillian Sobol était plus mal partie que celle de Harry Potter... Abandonnée à la naissance dans la buanderie de l'université de sa mère, alors étudiante sur le campus de l'Etat de San Francisco, l'enfant a passé ses premières heures dans des serviettes humides à cause des fluides de l'accouchement entassés dans une boîte en carton.

D'après les témoignages, elle n'a jamais émis le moindre son susceptible d'alerter quelqu'un. En trois heures, sa température a descendue et sa peau est devenue bleue.

Par chance, un étudiant affairé à remplir un panier de linge a senti des mouvements sous une serviette. Il a découvert le bébé et l'a sorti de la buanderie avant de demander de l'aide. Par chance, la seule personne présente était... une étudiante infirmière qui a pu lui prodiguer les premiers soins. Les secours sont arrivés dix minutes plus tard.

Séquelles

La suite de l'histoire de Jillian est toute aussi émouvante, mais redonne le sourire. Revanche sur la vie, elle a obtenu le 27 mai 2016 un diplôme en science de l'hospitalité et du management touristique. Dans cette même université où elle a été déposée et secourue. A 31 ans, la voilà détentrice d'une licence. Cet âge peut paraître avancé, mais il faut dire que Jillian revient de loin.

Elle confie au quotidien San Francisco Chronicle: "Je sais que je suis capable, mais j'ai eu des difficultés au collège. J'avais de la dyslexie et des troubles de l'attention et de l'apprentissage. De nombreux tuteurs m'ont aidée et m'ont appris des techniques de mémorisation.

Ses parents adoptifs, diplômés de Yale et Berkeley, deux universités parmi les plus prestigieuses des Etats-Unis, l'ont toujours encouragé dans ce sens. Persuadés que leur fille s'en sortirait par les études, ils n'ont pas hésité à la laisser intégrer une nouvelle école à chaque fois qu'elle rencontrait des obstacles insurmontables pour elle. Ainsi, elle a "testé" quatre lycées, dont un dernier au Costa Rica, spécialisé dans l'accueil d'étudiants en difficulté.

"La puberté a été dure, raconte Jillian Sobol au journal. J'étais définitivement différente de mes parents. Ils sont plus réservés. Professionnels. Je fus plus turbulente."

Aujourd'hui, la rescapée annonce qu'elle travaillera à temps complet cet été au sein d'une agence d'événementiel. D'une buanderie à l'organisation de conférences, Jillian Sobol a pris sa revanche.

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Rencontre avec Hassen Fathalli, chargé de communication de l'Assemblée des Représentants du Peuple (PHOTOS)

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Dans les larges allées de l'Assemblée des Représentants du Peuple, deux téléphones à la main Hassen Fathalli se dirige vers les journalistes pour les saluer. Des anciens collègues avec qui il programme leurs allées et venues dans le nouveau "Media Center" de l'ARP.

Du journalisme à la communication parlementaire

Journaliste de formation, " IPSIste" (diplômé de l'Institut de Presse et Sciences de l'Information), comme il le dit fièrement, Hassen connaît les couloirs de l'Assemblée par coeur. En effet, pendant les quatre dernières années, il y a travaillé, lors de la très mouvementée Assemblée Nationale Constituante.

"J'avais suivi les travaux de l'ANC en tant que journaliste, puis je me suis spécialisé dans le journalisme parlementaire. En 2013, j'ai créé une association pour les journalistes parlementaires", dit-il au HuffPost Tunisie.


Toutefois, c'est l'Assemblée des Représentants du Peuple qui marquera un revirement dans sa carrière de journaliste.

"J'ai été contacté par l'actuel président de l'Assemblée, Mohamed Ennaceur, pour le poste de chargé de communication de l'ARP et porte-parole de la présidence de l'Assemblée", explique Hassen Fathalli.

Un poste qui met un terme à sa carrière de journaliste pour le propulser en première ligne, du côté des officiels, mais pas très loin de ses confrères d'hier.

Faciliter le travail journalistique

Compte tenu de l'importance d'une infrastructure convenable pour accueillir les journalistes au sein de l'Assemblée, le projet - qui date de 2011 - d'ouvrir un "Media Center" équipé est officiellement concrétisé en 2016, avec l'aide du PNUD.

"Quand j'étais journaliste en 2011, l'espace mis à disposition des journalistes n'était pas équipé. Les chaises et les vitres étaient cassées, il fallait absolument trouver une solution", se rappelle le chargé de communication.

La mise à disposition de cet espace facilite le travail des journalistes, encouragés à venir Parlement: "surtout ceux constamment présents à l'Assemblée. En Tunisie nous n'avions pas vraiment de spécialisation en journalisme parlementaire, le Parlement était une chambre d'enregistrement des lois, rien de plus", dit Hassen Fathalli.

Quotidiennement, il travaille avec une équipe -entièrement masculine - restreinte de trois personnes, "sans qui je ne pourrais rien faire", indique-t-il, et qui se charge des retombées presse, des demandes des journalistes... Un travail de recensement qu'il décrit comme fatiguant.

Vie professionnelle vs vie privée

Si au départ, Hassen Fathalli est le médiateur entre les journalistes et l'Assemblée, il est parfois confronté aux demandes insolites de certains députés.

En plus de cela, le travail à l'Assemblée est prenant, "je dois être disponible à tous les moments de la journée, répondre constamment au téléphone et aux emails".

Une dévotion qui empiète sur sa vie privée.

Père de deux enfants, il avoue que la vie de famille devient plus difficile: "même avec ma famille, je dois décrocher le téléphone, et parfois ça perturbe certaines sorties familiales".

A demi-mot, il dit espérer prendre un congé pour se consacrer à sa femme et ses enfants. "J'espère, j'espère vraiment", lance-t-il en nous quittant avant de partir, l'allure preste et le sourire aux lèvres.

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Offrez-vous une ballade virtuelle à 360° dans Marrakech

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TECHNOLOGIE - Marrakech comme si vous y étiez. A l'heure où les vidéos à 360° sont de plus en plus présentes sur Youtube, les marques n'hésitent pas à utiliser cette technologie pour faire la promotion de leur produit auprès des internautes. Celui qui nous intéresse aujourd'hui est le chapitre du jeu-vidéo Hitman, qui est sorti aujourd'hui et qui se déroule dans la ville ocre.

Dans cette vidéo présente en tête de l'article, vous pourrez admirer le travail de modélisation réalisé par les développeurs de IO Interactive. L'internaute peut déplacer la caméra en bougeant la souris ou en déplaçant son smartphone autour de lui.

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Le bêtisier de la 15e édition du festival Mawazine (VIDÉOS)

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BUZZ - Le festival Mawazine, c'est une semaine de festivités qui animent les villes de Rabat et Salé, mais aussi des pépites et autres déclarations incongrues. Le HuffPost Maroc passe en revue les différentes publications qui ont fait le buzz lors de la couverture de la 15e édition du festival Mawazine, entre coups de gueule de Najat Atabou en conférence de presse et micro-trottoirs de fans complètement hystériques.

On l'a perdue...




Totalement hystérique et ne pouvant pas maitriser ses gestes, cette fan de Hardwell a eu du mal à se tenir correctement devant la caméra de Chouf TV. La jeune a crié, gigoté et sauté dans tous les sens, avant de dire... "qu'elle n'écoutait pas beaucoup l'artiste", lorsque le journaliste lui a demandé de lui citer le nom d'un morceau de l'artiste. D'accord.

Atabou n'est pas contente




La reine de la musique populaire marocaine n'est pas contente du devenir de la pop marocaine, et l'a bien montré lors de sa conférence de presse à la Villa des arts. Najat Atabou s'est dite "choquée" de constater qu'une chanson marocaine compare l'amour, "un sentiment noble", au tsunami, en faisant référence au dernier morceau d'Ahmed Chawki et n'a pas manqué de critiquer "Sata", la chanson d'Assi El Hilani en darija.

Elle a appelé son enfant comme Saad Lamjarred




Jusqu'où peut-on arriver lorsqu'on est fan d'un chanteur? Appeler son enfant comme son idole, répond cette fan du chanteur marocain qui a exprimé sa grande admiration pour l'interprète de "Lm3llem", avant de brandir son bébé face caméra en déclarant qu'elle "a accouché d'un enfant pour l'appeler comme Saad Lamjarred".

Le fan un peu collant




Cette vidéo a fait le tour du web. Et pour cause, l'attitude de ce fan de Sherine Abdelwaheb est un peu... gênante. Devant initialement prendre une photo à l'arrache avec la superstar égyptienne, ce dernier a pris de longues minutes pour câliner la chanteuse et baiser sa main à maintes reprises. Sherine, ne savant que faire, a arboré une drôle de grimace, entre incompréhension et inquiétude.

Le festivalier paradoxal




"Des gens meurent alors qu'ils paient Shakira des millions pour la ramener", a déclaré ce jeune homme. Ces mots pourraient sortir de la bouche d'un manifestant de la première heure contre la tenue du festival, sauf qu'ils sont d'un festivalier présent au concert de Sherine Abdelwaheb à la scène d'Ennahda. "Je viens juste pour me détendre, je ne connais même pas l'artiste programmé ce soir", a-t-il enfin lancé.

Myriam Said sait garder ses distances




Sherine Abdelwaheb aurait des leçons à apprendre de Myriam Said. Cette dernière n'a pas hésité à éjecter gentiment un fan qui a pris trop de temps pour prendre une photo avec elle, multipliant les poses afin de parvenir au cliché idéal. La chanteuse l'a repoussé d'un coup de main sec, mais discret, avant de regagner le lieu où se tenait sa conférence.


LIRE AUSSI: Revivez le concert de Christina Aguilera à Mawazine (VIDÉO)



Le patron de la MAP en visite à Téhéran: L'Iran a-t-il bonne presse au Maroc?

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MÉDIAS - C'est une visite qui peut sembler anodine mais qui marque une nouvelle étape dans le dégel des relations entre le Maroc et l'Iran. Le Directeur général de l’agence de presse MAP, Khalil Hachimi Idrissi, s'est rendu, lundi 30 mai à Téhéran, au siège du groupe de presse Iran Cultural and Press Institute (ICPI) et s’est entretenu avec son directeur, Mohammad Taghi Roghaniha.

Cette visite a été l’occasion, pour les deux parties, "d’évoquer plusieurs sujets intéressant le domaine des médias et de la pratique journalistique, notamment l’établissement d’un projet d’échange de compétences, de journalistes et de stagiaires entre les deux institutions", note l'agence MAP.

"Cette rencontre a aussi été l’occasion de soulever d’autres points relatifs à l’accompagnement des défis du journaliste et son rôle dans la couverture des évènements de la région, outre le fait d’offrir aux journalistes des deux institutions la possibilité de mieux connaître les spécificités des deux pays", poursuit l'agence.

La délégation marocaine doit notamment signer une convention avec l’Agence iranienne IRNA et rencontrer des responsables du Conseil supérieur de la sécurité nationale, du ministère en charge de l’information et du ministère des Affaires étrangères.

La guerre des dépêches

Si cette rencontre se veut "fraternelle et de courtoisie", elle s'inscrit dans le sillage de la politique menée depuis plus d'un an par Rabat pour entamer un rapprochement avec Téhéran, suite à la rupture des relations entre le royaume et la république chiite en 2009, officiellement à cause d'un différend au sujet du Bahreïn, mais également "d'un activisme avéré" des autorités iraniennes "visant à altérer les fondamentaux religieux du royaume (...) et à tenter de menacer l’unicité du culte musulman et le rite malékite sunnite au Maroc", indiquait l'agence MAP à l'époque.

Il avait fallu attendre près de cinq ans pour que les relations se détendent suite à la nomination fin 2014 par l'Iran d'un ambassadeur au Maroc, avant d'être à nouveau mises en péril six mois plus tard, à cause de la publication d'une dépêche à l’égard du Maroc par l’agence Fars News, proche des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran (l'organisation dépendant du chef de l'Etat iranien), intitulé: "Le Maroc, otage des politiques sionistes".

"Procéder à une évaluation des relations"

La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida, avait alors convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade iranienne à Rabat pour lui fait part de "la protestation véhémente du Maroc contre le contenu dangereux et inacceptable de l’article en question, qui dénote une intention de porter délibérément atteinte à notre pays."

Depuis, l'eau semble avoir coulé sous les ponts. L'Iran a entamé son grand retour sur la scène diplomatique internationale depuis la signature de l'accord sur le nucléaire. Début avril, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Andollahian s'est d'ailleurs entretenu avec son homologue marocaine pour "procéder à une évaluation des relations" entre les deux pays et évoquer "les grandes questions d'actualité".


La STEG, seule entreprise tunisienne dans le Top 100 des plus grandes entreprises africaines

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Comme à l'accoutumé, le magazine Jeune Afrique vient de publier le classement annuel des 500 premières entreprises africaines en termes de chiffres d'affaires en dollar. Le classement est largement dominé par les sociétés sud africaines.

La première société tunisienne figurant dans ce classement, basé su les chiffres de 2014, arrive à la 71e place. Il s'agit de la Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz (STEG) avec un chiffre d'affaires de 1,999 milliard de dollars et un bénéfice net de 0,9 million de dollars. D'ailleurs la STEG est la seule société tunisienne qui figure dans le top 100.

Ensuite, arrivent Groupe Elloumi (124e) avec un chiffre d'affaires de 1,177 milliard de dollars, l'ETAP (125e) avec un chiffres d'affaires de 1,152 milliard de dollars et un bénéfice net de 266 millions de dollars, et la société nationale AGIL (158e) avec un chiffre d'affaires de 884,1 millions de dollars et un bénéfice net de 14,1 millions.

Avec un chiffre d'affaire de l'ordre de 815,6 millions de dollars et un bénéfice net de 38,8 millions en 2014, Poulina Group Holding se positionne au 171e rang, suivie par Tunisair (184e) et Tunisie Télécom (191e).

Par ailleurs, la première entreprise entreprise du continent est la SONATRACH. Le mastodonte de l'économie algérienne a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 61,850 milliards de dollars.

Retrouvez cet article sur le site d'ilBoursa.com


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Le Maroc dans les 20 pays où il y a le plus d'esclavage moderne

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ESCLAVAGISME - 45.8 millions. C'est le nombre de personnes victimes de formes modernes d'esclavage dans le monde, selon l'édition 2016 de l'index global de l'esclavage, publié ce mardi par la fondation Walk Free.

D'après ce rapport, cinq pays rassemblent aujourd'hui à eux seuls 58% des individus concernés par l'esclavage, à savoir l'Inde, la Chine, le Pakistan, le Bangladesh et enfin l'Ouzbékistan. Et si la situation au Maroc est meilleure comparée à celle de ces nations, elle n'en demeure pas moins inquiétante.

Le Maroc est en effet classé 18e pays où il y a le plus d'esclavage, si on rapporte le nombre d'esclaves modernes à la population totale. Sur les 33.848.242 habitants que compte le royaume, Walk Free estime que 219.700 sont touchés par l'esclavage, soit 0,639 % de la population. En Tunisie, les "esclaves" représenteraient 0,766% des habitants tandis qu'en Algérie, ce chiffre descend à 0,626%. Les pays du Maghreb restent ainsi loin des "premiers" pays du classement, à commencer par la Corée du Nord, qui compterait 4,373% d'esclaves dans sa population.

Mariages forcés

Parmi les formes d'esclavage moderne, les mariages forcés. A ce propos, le rapport note que le mariage des jeunes filles mineures reste un problème toujours bien présent au royaume. Toujours selon l'index, certains hommes issus des pays du Golfe viendraient dans certains pays, dont le Maroc, pour y trouver une épouse. Une information qui n'est cependant étayée par aucune donnée.

Bonnet d'âne pour le gouvernement

Enfin, Walk Free prend en compte les mesures prises par les gouvernements pour lutter contre ce fléau. La fondation analyse pour cela si la législation en place est efficace ou si un soutien est apporté aux victimes. Sur une note maximale de 100, le Maroc ne récolte qu'un score de 23,13 et entre dans la catégorie CC, la troisième plus mauvaise d'après l'échelle mise en place dans l'index.

Les pays se trouvant dans cette catégorie ont, selon Walk Free, une "réponse limitée à l'esclavage moderne", et l'aide qui y est apportée aux personnes victimes d'esclavage est en "grande partie fournie par les ONG qui disposent d'un soutien financier limité de la part du gouvernement".

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Grève générale: 72% de participation selon les syndicats, seulement 25% d'après le gouvernement

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GRÈVE - Ce mardi 31 mai, une grève générale dans la fonction publique et les collectivités locales a été organisée à l'initiative des quatre centrales syndicales les plus représentatives.

En début d'après-midi, les syndicats se sont félicités du succès de la grève, et ont annoncé 72,83% de participation au niveau des ministères et des administrations publiques, 94% dans les collectivités locales. Toujours selon les syndicats, des taux de participation de 100% ont été réalisés à Casablanca, Rabat, Oujda, Al Hoceima, Nador, Ouarzazate, Beni Mellal ainsi que d'autres villes.

Du côté du gouvernement, on annonce des chiffres sensiblement plus bas. Selon les déclarations données par le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration Mohamed Moubdie au journal en ligne Alyaoum24.com, le taux de participation à la grève générale oscille entre 20 et 25%.

Hormis les quatre centrales syndicales les plus représentatives, initiatrices de la grève (l'Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM)), cette grève générale a aussi été marquée par la participation d'Al Adl wal-Ihsane.


Le tourisme de demain discuté au premier forum de l'ingénierie touristique (VIDÉO)

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TOURISME - La Société marocaine de l'ingénierie touristique (SMIT) a organisé le 31 mai 2016, à Rabat, la 1ère édition du Forum de l'ingénierie touristique. Sous le thème "Ingénierie touristique, instrument de développement des territoire", le forum a invité de nombreux acteurs du secteur à débattre et à partager leurs expériences.

Placé sous le signe de la durabilité, des synergies et de la croissance inclusive, le forum souhaite accompagner la réflexion autour de la valorisation des ressources des pays du continent africain. Cette rencontre est aussi l'occasion de mettre en pratique les recommandations de COP21, notamment en matière de conservation des ressources naturelles et de modes de consommation et de production durables.

A cette occasion, une lettre d'intention pour la création d'un réseau transfrontalier de partage de compétences et d'expertise a été signée par cinq pays. Le réseau, nommé Med-Afrique, réunira des experts publics du Maroc, de Tunisie, du Nigéria, de France et de Guinée, pour coopérer et partager leur savoir-faire dans le développement de l'ingénierie touristique.

En 2015, près d'1,2 milliard de touristes ont parcouru le monde, reflétant la nécessité pour ce secteur de s'adapter et de proposer des destinations et des activités en adéquation avec les enjeux de chaque pays.

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    Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie, a été limogé mardi 31 mai après un Conseil des ministres présidé par le président Abdelaziz Bouteflika.

    Le Conseil des ministres a également nommé Mohamed Loukal au même poste. Ce dernier a jusqu'ici été le PDG de la Banque Extérieure d'Algérie (BEA).

    Critiqué par des hommes du pouvoir, Mohamed Laksaci se voit ainsi limogé après 15 ans à la tête de la Banque d'Algérie.

    Il serait "responsable de la dévaluation de la monnaie algérienne, il est en partie responsable de la situation économique dans le pays" selon le secrétaire général du FLN Ammar Saidani qui a lancé une vive diatribe contre Laksaci en mars dernier.

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    Du palais beylical au Parlement, l'Assemblée des Représentants du Peuple en photos

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    ARP - Voûtes en bois sculpté, défilés de zelligs, de faïences et de marbres, luminaires imposants, s'il n'accueillait pas les députés tunisiens, l'Assemblée des Représentants du Peuple aurait pu faire office de musée retraçant l'histoire des beys qui s'y sont succédé.

    parlement





    Dynastie hafside, mouradite et puis hussainite, de siècles en siècles, ce qui a auparavant été un palais beylical, s'est vu transformé et embelli par les successeurs beylicaux.

    bardo





    C'est l'arrivée de Bourguiba au pouvoir, et l'organisation des premières élections législatives en 1959 qui en fera le siège officiel du Parlement tunisien. L'ancien palais deviendra le théâtre de plusieurs régimes: du règne de 14 ans de Ben Ali, à la proclamation de l'Assemblée Nationale Constituante en 2011 après sa chute. Il finit par devenir l'Assemblée des Représentants du Peuple en 2014.

    Mais connaissez-vous vraiment tous les recoins de l'actuel Parlement tunisien?

    parlement tunisien

    salle du trône

    salle du trône

    parlement

    parlement

    parlement

    cour extérieure

    allée des lions


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    Tunisie: Abdelfattah Mourou: "La dissociation entre activité politique et prédication est un nouvel habillage pour Ennahdha"

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    ENNAHDHA- Figure emblématique du parti Ennahdha; son aura, son style, ses voltiges linguistiques, comme l'estiment certains, ne laissent pas indifférent. Abdelfattah Mourou, vice-président de l'Assemblée des représentants du Peuple (ARP) est un personnage politique qui réunit autant qu'il divise.

    Sa fille, qui est aussi sa chargée de communication Mariem, est l'ombre de son père. Jamais très loin, en train de lui rappeler discrètement, ses rendez-vous quand il se laisse aller dans des longues discussions. Elle organise ses entrevues avec les journalistes, notamment.

    Entre sa réception de l'association des enfants trisomiques, un déjeuner en l'honneur de ces derniers, la gestion de la plénière, Abdelfattah Mourou est sur tous les fronts. Sa présidence des débats sous l'hémicycle est souvent tumultueuse car il n'hésite pas à hausser le ton quand on l'agace, à faire rire avec ses tournures ironiques tout en gardant son sérieux, un double registre ambigü dans ce qui s'apparente plus à une prestation de showman devant un public difficile.

    En marge de sa journée de délocalisation à l'ARP, le HuffPost Tunisie l'a interviewé ou plutôt a réussi à avoir une entrevue avec lui car l'emploi du temps du vice-président de l'ARP est bien chargé.



    HuffPost Tunisie: Vous ne figurez pas dans le Conseil de Choura, récemment élu lors du derniers congrès de Ennahdha. Pourquoi?

    Abdelfattah Mourou: Je ne fais pas partie du nouveau Conseil parce que que je n'ai pas déposé ma candidature pour y être. J'ai voulu laisser la place aux jeunes car je suis persuadé qu'il faut leur laisser l'opportunité.

    Le Conseil ne s'est pas finalement très rajeuni

    Au moins j'ai le mérite de vouloir le faire. Les résultats des élections du Conseil me dépassent après.

    Que pensez-vous de la dissociation de l'activité politique et de l'activité de prédication, désormais prônée par le parti?

    Je suis pour cette dissociation. On verra après comment ça va évoluer. Ceci intervient après avoir constaté que l'enchevêtrement entre politique et prédication est périlleux pour la paix sociale. Les dissocier est une nécessité imposée par une conjoncture politique dangereuse marquée par la surenchère politique, idéologique et religieuse.

    Une telle dissociation est un nouvel habillage de Ennahdha, avec une allure civile.

    A propos de l'alliance entre Ennahdha et Nida Tounes, est-elle envisageable pour les élections municipales à venir?

    Non, Nida Tounes est contre.

    Vous avez fait partie de ceux qui ont joué un rôle dans l'activité de prédication. Comptez-vous la poursuivre?

    Si mon parti le décide je le ferai. Peut-être que je quitterai la politique et je me consacrerai à la prédication mais ceci dépendra de la volonté de mon parti et des électeurs.



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    Hors du champ de la caméra, les députés de l'ARP lors d'une séance plénière (PHOTOS)

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    ARP - A l'occasion de sa journée de délocalisation au sein de l'ARP, la rédaction du HuffPost Tunisie a traité de sujets sérieux, mais n'a pu résister non plus à la tentation de laisser vagabonder son objectif dans les travées de l'assemblée à l'affût des scènes de la vie parlementaire.

    Les députés qui sont mal assis



    député arp

    Ceux qui stockent de la lecture pour l'hiver



    députés arp

    Les députés qui restent connectés au monde



    deputes arp

    députée téléphone

    députées arp

    Les députés qui travaillent (n'en déplaise aux mauvaises langues, on les a trouvés)



    député arp

    député arp

    député

    Les députés qui préfèrent discuter (on les a trouvés aussi)



    députés discussion

    députés arp

    députées arp

    Les députés qui préfèrent discuter... de la meilleure façon de rester connecté au monde



    députés arp tel


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    Une bagarre éclate chez Drake lors d'une soirée organisée pour le Memorial Day (VIDÉO)

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    PEOPLE - Happy Memorial Day Drake! Le rappeur de 32 ans, ambassadeur de l'équipe de basket des Toronto Raptors et soupçonné d'avoir une liaison avec Rihanna, a dû apprécier sa fin de soirée.

    Alors qu'il avait organisé une énorme fête à Los Angeles pour le Memorial Day, dédié aux soldats tombés pour les Etats-Unis, l'ambiance s'est largement refroidie à l'aurore. Lorsqu'un petit groupe de femmes a commencé à se battre, transformant la soirée en pugilat, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessus.

    Pour une raison que l'on ignore encore, ces invitées, se sont empoignées, n'hésitant pas à se pousser au sol et à se rouer de coups de poings et de coups de pieds. Sous l'oeil morne des invités, qui, pour la plupart, ont préféré filmer la scène plutôt qu'intervenir. "Tu devrais balancer ça sur Snapchat", entend-on dans la vidéo.

    La soirée avait pourtant bien commencé :





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    À Roland-Garros, le match de Djokovic interrompu par la pluie au bout de 2h01... est-ce vraiment par hasard?

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    ROLAND-GARROS - C'est la goutte d'eau qui fait déborder le Chatrier. Après le forfait de plusieurs joueurs majeurs et une météo plus que chaotique l’édition 2016 de Roland-Garros continue de décevoir.

    Dernier accroc en date, l'interruption du huitième de finale opposant Novak Djokovic à Roberto Bautista Agut mardi 31 mai. Après avoir été arrêté une première fois à 12h50, le match a de nouveau été suspendu à cause de la pluie. Un second arrêt après deux heures... et une minute de match. Soixante secondes qui permettent aux organisateurs de ne pas rembourser les spectateurs du jour.




    Les spectateurs sont mécontents...


    Rappelons au passage qu'avec moins d'une heure et demie de temps de jeu effectif, le remboursement des billets est intégral. Entre 1h30 et 1h59 de temps de jeu, le geste des organisateurs du tournoi se limite à 50% de remise. Enfin, à partir de 2h et plus de match, aucun remboursement n’est effectué. Malgré un temps de jeu considérablement réduit, les organisateurs ne perdront pas deux millions d’euros pour la deuxième journée d’affilée, après un lundi sans aucun match

    Si l'astuce ne saute pas forcément aux yeux, certains internautes commencent à s'indigner sur les réseaux sociaux.
















    ... et les joueurs aussi


    Les spectateurs ne sont pas les seuls à clamer leur mécontentement. Les joueurs aussi se plaignent ouvertement de l'organisation du tournoi. La Polonaise Agnieszka Radwanska, numéro 2 mondiale, et la Roumaine Simona Halep, notamment, se sont insurgées contre le fait d'avoir dû jouer sous la pluie, après leur défaite en huitièmes de finale.

    "Je suis surprise et en colère d'avoir dû jouer sous la pluie. Ce n'est pas un tournoi à 10.000 (dollars de prix ndlr), c'est un Grand Chelem. Comment peut-on nous faire jouer sous la pluie?", a déploré Radwanska après avoir chuté contre la Bulgare Tsvetana Pironkova, 102e mondiale.

    Même son de cloche pour Simona Halep. "Le court n'était pas bon. Les balles étaient gorgées d'eau. C'est trop difficile de jouer dans ces conditions. J'ai ressenti des douleurs au niveau du dos, des tendons d'Achille. Je ne me sentais pas en sécurité sur le court", a expliqué la finaliste de l'édition 2014, battue par l'Australienne Samantha Stosur.

    Même les autres tournois du Grand Chelem se moquent gentiment des déboires de Roland Garros.




    "Nous ressentons votre douleur, Roland-Garros"


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    La mort d'Harambe est plus complexe qu'un gentil gorille face aux méchants parents

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    ANIMAUX - Une enquête a été ouverte ce mardi 31 mai pour comprendre comment un petit garçon avait pu aller dans l'enclos du gorille du zoo de Cincinnati. Défaut de négligence des parents? Manquement de sécurité de la part du zoo? Pour l'instant, difficile de faire la lumière sur ce fait divers qui a amené à la mort du gorille Harambe dimanche 29 mai.

    Sur Internet, les coupables sont tout désignés, ce sont évidemment les parents du petit garçon. "Ce magnifique gorille a perdu la vie parce que des parents ne surveillaient pas leur enfant" peut-on lire sur la page de la pétition de Change.org qui demande à ce que les parents soient tenus pour responsables. Lancée le jour de la mort du gorille, cette pétition a déjà récolté plus de 300.000 signatures en deux jours.

    Mais, résumer cette affaire à une histoire de gentil gorille et de méchants et négligents parents est réducteur. Ce fait divers interroge surtout notre rapport aux animaux et la place que nous avons décidé de leur laisser dans notre société.

    "Justice for Harambe"

    Le retentissement de cette affaire sur Internet n'étonne pas Anne Simon, chargée de recherches à l'EHESS et qui a travaillé sur les questions d'éthique animale et de représentation des animaux dans la littérature interrogée par Le HuffPost. "On agit comme si ce gorille était un humain, remarque-t-elle. "La pétition s'appelle 'Justice for Harambe', c'est d'ordinaire une expression qui sert à désigner un résistant ou une personne condamnée injustement."

    Dans cette perspective, les parents ne peuvent donc qu'être parfaits coupables, directement responsables de la mort de l'animal. "Aux États-Unis en particulier, on raisonne beaucoup en termes de culpabilité et non de responsabilité. Il faut trouver la personne par laquelle la chose arrive. Nous sommes tout de suite dans une logique moraliste." Or, le questionnement n'est pas tant de savoir si oui ou non les parents de ce petit garçon sont de bons parents mais si nous admettons dans notre société, le zoo, ses règles et ses contradictions.

    "Au zoo, on bricole le sauvage"

    Le zoo est un échantillon du monde sauvage qui doit être aussi vrai pour l'homme que sans danger. Avec l'affaire du gorille Harambe, l'illusion d'un lieu sans danger s'est soudainement dissipée. "Pourtant, si l'on accepte le concept de zoo, il faut aussi accepter qu'il n'existe pas de risque zéro, assure Anne Simon. Dans les parcs zoologiques, la nature doit rester pure et sauvage, on veut la contempler telle qu'on l'imagine: l'ours qui se lève, les loups qui hurlent. À la seule différence que les animaux doivent être sauvages, mais pas trop."

    On a accommodé le naturel des animaux à nos normes morales et sécuritaires. "Aujourd'hui, les proies vivantes sont interdites pour nourrir les animaux, rappelle encore Anne Simon. Les soigneurs tuent des proies puis les réchauffent pour que l'animal ait l'impression de manger un proie vivante. On bricole le sauvage pour faire entrer dans notre cadre".

    La mort du gorille, un issue inéluctable

    Le personnel du zoo a appliqué le principe de précaution, tuer le gorille avant qu'il ne tue ou ne fasse de mal à l'enfant. Mais, face à un gorille de cette taille, face aux cris aussi des personnes autour de l'enclos, y-avait-il vraiment un autre choix? "Les défenseurs du gorille rejettent la sauvagerie du côté des parents et non de l'animal", remarque encore Anne Simon. Le gorille est vu comme protégeant l'enfant des cris des adultes inquiets.



    "J'étais en train de protéger le garçon des hurlements des adultes. J'ai eu peur moi aussi"

    C'est cette humanisation qui gêne la spécialiste qui s'intéresse également de près aux vidéos d'animaux que l'on se partage en grand nombre sur Internet. Quelques jours avant cette affaire, deux lions ont été tués dans un zoo du Chili après qu'un homme déséquilibré a pénétré leur enclos avec la volonté de se suicider. La comparaison de ces deux faits divers est pertinente selon Anne Simon. "Qu'il s'agisse d'un enfant ou d'une personne irresponsable par ses troubles mentaux, la société humaine a un devoir de protection envers les plus faibles".

    "Si on veut respecter les animaux, ce n'est pas en les transformant en humain qu'on va aller dans le sens de l'animalité, c'est en leur laissant de la place", conclut-elle. Laisser de la place aux animaux, autrement dit fermer les zoos? "Cela voudrait dire que l'on se couperait totalement d'une fenêtre sur la vie sauvage, qu'on ne plus facilement côtoyer les animaux en vrai", admet-elle encore. Un débat qui va certainement s'imposer après la prise de conscience du traitement des animaux dans les parcs aquatiques en particulier.

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    Une Marocaine défigurée sauvée en Espagne

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    MÉDECINE - C'est l'une des opérations chirurgicales les plus compliquées que vient de réussir le chirurgien espagnol spécialisé Pedro Cavadas sur une patiente marocaine. Samira Benhar était atteinte de Neurofibromatose de type 1, plus communément appelée maladie de Recklinghausen. Elle avait par conséquent une tumeur qui lui défigurait le visage et qui l'empêchait de voir d'un œil.

    Cette dernière a récemment subi une opération à l'hôpital de Manises à Valence en Espagne afin de lui enlever cette malformation. Elle a donc été prise en charge par Pedro Cavadas, figure médiatique en Espagne. Tout ceci a été permis grâce à une collaboration entre les équipes de l'hôpital de Manises, le centre islamique de Valence et la fondation Adra.

    L'ONG avait pris connaissance du cas de la Marocaine en 2012. L'année suivante, un rendez-vous avait été organisé avec Pedro Cavadas. Ce dernier s'était engagé à effectuer la chirurgie gratuitement. Promesse tenue.

    Considéré comme l'un des plus grands chirurgiens de la planète, Pedro Cavadas avait réalisé en 2008 la première double greffe de bras dans son pays, la deuxième au monde, et en 2009 la première greffe de visage en Espagne.

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    Crash du vol d'EgyptAir: le signal détecté est bien celui d'une boîte noire

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    INTERNATIONAL – Un navire de la Marine française a capté "des signaux émanant probablement" d'une des deux boîtes noires du vol Paris-Le Caire d'EgyptAir qui s'est abîmé le 19 mai en Méditerranée avec 66 personnes à bord, ont annoncé mercredi 1er juin les autorités égyptiennes.

    Il faudra toutefois attendre une semaine avant l'arrivée d'un autre bateau spécialement équipé pour remonter à la surface les deux enregistreurs de vol, a précisé le ministère de l'Aviation civile dans un communiqué.

    Seules les analyses des enregistreurs de vol, les "boîtes noires", pourront permettre de connaître précisément les causes du crash qui restent jusqu'à présent inconnues.

    "Les équipements de recherche d'un navire de la Marine française, le Laplace, ont capté des signaux émanant probablement d'une des deux boîtes noires" de l'avion, a dit le ministère égyptien. L'information a été confirmée mercredi après-midi par le BEA, Bureau d'enquêtes et d'analyses de l'Aviation civile française.

    "Le signal d'une balise d'un enregistreur de vol a pu être détecté par les équipements de la société Alseamar déployés sur le bâtiment de la Marine nationale Laplace", a indiqué dans un communiqué le directeur du BEA, Rémi Jouty.

    Le signal a été détecté "à partir de l’analyse des données radar disponibles et du signal de la balise de détresse qui ont permis de définir une zone de recherches prioritaire et les moyens à mettre en oeuvre. Ce travail a été effectué en étroite coordination avec les autorités égyptiennes", a ajouté Rémi Jouty. "La détection de ce signal est une première étape", a-t-il précisé.

    Trois engins immergés

    Le Laplace, arrivé mardi dans la zone de recherche, est équipé de trois engins immergés (DETECTOR-6000) de la société française Alseamar, capables de détecter les "pings" (écho sonar) des boîtes noires jusqu'à 4000 à 5000 mètres.

    Un navire de la société Deep Ocean Search (DOS), équipé d'un robot permettant de repêcher les enregistreurs par 3000 mètres, doit rejoindre également la zone du crash présumé vers le 10 juin.

    L'hypothèse de l'attentat, initialement mise en avant par l'Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l'incident technique: des alertes automatiques avaient été émises par l'appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l'ordinateur gérant les commandes.

    Le vol MS804 est tombé entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radar.

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