Les locaux d'Al-Atlas TV ont été perquisitionnés mardi 11 mars. La diffusion de la chaîne de télévision privée algérienne, qui émettait depuis la Jordanie, a été interrompue par la suite.
"Le responsable de Nordsat (Jordanie, ndlr) m’a appelé pour me dire qu’il a reçu des pressions de son gouvernement pour cesser la diffusion de la chaîne Al Atlas TV", a affirmé le directeur de la chaîne Hichem Bouallouche dans des propos rapportés par El Watan. "Les gendarmes se sont présentés à nos locaux avec un mandat de perquisition signé par le procureur de la République auprès du tribunal de Sidi M'hamed sans aucun motif mentionné dessus, vraiment je ne comprends pas" dit-il au journal Libération.
Interrogé par l'AFP, le directeur de l’information de la même chaîne, Hafnaoui Ghoul a dénoncé "une vengeance des autorités après des émissions très critiques diffusées dans la perspective de l’élection présidentielle du 17 avril".
"La ligne éditoriale dérange le pouvoir. Notre chaîne dénonce régulièrement sa politique actuelle." a-t-il soutenu.
En colère les journalistes d'Al-Atlas TV se sont réunis mercredi dans leurs locaux pour dénoncer ces "pratiques illégitimes".
"Nous refusons de nous soumettre au diktat de ce pouvoir aux pratiques illégitimes et anti-constitutionnelles, et qui a pris en otage les institutions de la République. Nous refusons de nous taire et nous continuerons en toute circonstances, avec tous les moyens pacifiques à notre disposition, à lutter pour la juste cause de la liberté du peuple algérien" a déclaré, en colère Adessalem Faid, journaliste d'Al-Atlas TV. "Vous êtes le passé, nous sommes l'avenir" conclut-il à la fin de la lecture du communiqué de la chaîne.
Solidaires avec leurs confrères, des médias algériens ont dénoncé l'interdiction de diffusion de la chaîne Al-Atlas TV. TSA-Algérie demande plus de transparence sur cette affaire. "Cette violence inacceptable doit obliger le gouvernement et la justice à faire preuve d’une transparence totale, vérité due aux téléspectateurs d’Al-Atlas TV, à tous les professionnels des médias algériens et aux citoyens pour qui les libertés publiques devraient être sacralisées en cette période cruciale pour le pays", souligne TSA en estimant que cet épisode prouve "la gestion chaotique de l’ouverture de l’audiovisuel algérien".
Pour le syndicat national des journalistes, il s'agit d' "une nouvelle atteinte à la liberté d'expression et de presse, en même temps qu'une forme d'intimidation pour le moins inacceptable, quel que puisse être le motif".
"Le responsable de Nordsat (Jordanie, ndlr) m’a appelé pour me dire qu’il a reçu des pressions de son gouvernement pour cesser la diffusion de la chaîne Al Atlas TV", a affirmé le directeur de la chaîne Hichem Bouallouche dans des propos rapportés par El Watan. "Les gendarmes se sont présentés à nos locaux avec un mandat de perquisition signé par le procureur de la République auprès du tribunal de Sidi M'hamed sans aucun motif mentionné dessus, vraiment je ne comprends pas" dit-il au journal Libération.
Interrogé par l'AFP, le directeur de l’information de la même chaîne, Hafnaoui Ghoul a dénoncé "une vengeance des autorités après des émissions très critiques diffusées dans la perspective de l’élection présidentielle du 17 avril".
"La ligne éditoriale dérange le pouvoir. Notre chaîne dénonce régulièrement sa politique actuelle." a-t-il soutenu.
En colère les journalistes d'Al-Atlas TV se sont réunis mercredi dans leurs locaux pour dénoncer ces "pratiques illégitimes".
"Nous refusons de nous soumettre au diktat de ce pouvoir aux pratiques illégitimes et anti-constitutionnelles, et qui a pris en otage les institutions de la République. Nous refusons de nous taire et nous continuerons en toute circonstances, avec tous les moyens pacifiques à notre disposition, à lutter pour la juste cause de la liberté du peuple algérien" a déclaré, en colère Adessalem Faid, journaliste d'Al-Atlas TV. "Vous êtes le passé, nous sommes l'avenir" conclut-il à la fin de la lecture du communiqué de la chaîne.
Solidaires avec leurs confrères, des médias algériens ont dénoncé l'interdiction de diffusion de la chaîne Al-Atlas TV. TSA-Algérie demande plus de transparence sur cette affaire. "Cette violence inacceptable doit obliger le gouvernement et la justice à faire preuve d’une transparence totale, vérité due aux téléspectateurs d’Al-Atlas TV, à tous les professionnels des médias algériens et aux citoyens pour qui les libertés publiques devraient être sacralisées en cette période cruciale pour le pays", souligne TSA en estimant que cet épisode prouve "la gestion chaotique de l’ouverture de l’audiovisuel algérien".
Pour le syndicat national des journalistes, il s'agit d' "une nouvelle atteinte à la liberté d'expression et de presse, en même temps qu'une forme d'intimidation pour le moins inacceptable, quel que puisse être le motif".
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