Deux politiciens libyens qui risquaient la peine de mort pour un dessin jugé insultant envers l'islam ont bénéficié d'un non-lieu sur les principaux chefs d'accusation, a annoncé dimanche leur avocat.
"Le tribunal a rendu son verdict. Il a décidé d'un non-lieu pour les trois principales accusations" passibles de la peine de mort, a déclaré l'avocat, Abdelmajid al-Mayet.
"Incitation à la discorde"
Ali Tekbali et Fathi Saguer, membres du Parti national libyen (PNL), ont écopé d'une amende pour "incitation à la discorde entre Libyens", a ajouté l'avocat. Ce dernier a précisé qu'il allait faire appel de cette décision.
Les deux hommes étaient accusés de "promotion et possession de dessins satiriques insultants envers l'islam et le Prophète", après avoir utilisé sur une affiche électorale du PNL en 2012 une caricature du prophète Mahomet publiée précédemment par le magazine satirique français "Charlie Hebdo".
Ils affirment qu'ils ne savaient pas que le dessin représentait le Prophète et qu'ils n'avaient pas fait attention à la légende.
"Si j'avais su, jamais je n'aurais choisi cette image, il y en a plein d'autres, je suis un bon musulman et je ne veux pas porter atteinte au Prophète", avait déclaré Ali Tekbali, chargé de chercher la photo sur Google.
Une campagne électorale pour défendre les droits de la femme
Sur le poster, la photo d'une jeune femme entourée de plusieurs personnages. Celui représentant le Prophète avait pour but de dénoncer une certaine vision de la femme, accompagné du commentaire "Que fait cette femme en dehors de la maison?"
"L'idée de base de l'affiche était de montrer que les femmes ne sont pas des péchés ambulants, comme ces hommes le pensent", expliquait Ali Tekbali à Amnesty International en 2013.
"Le tribunal a rendu son verdict. Il a décidé d'un non-lieu pour les trois principales accusations" passibles de la peine de mort, a déclaré l'avocat, Abdelmajid al-Mayet.
"Incitation à la discorde"
Ali Tekbali et Fathi Saguer, membres du Parti national libyen (PNL), ont écopé d'une amende pour "incitation à la discorde entre Libyens", a ajouté l'avocat. Ce dernier a précisé qu'il allait faire appel de cette décision.
Les deux hommes étaient accusés de "promotion et possession de dessins satiriques insultants envers l'islam et le Prophète", après avoir utilisé sur une affiche électorale du PNL en 2012 une caricature du prophète Mahomet publiée précédemment par le magazine satirique français "Charlie Hebdo".
Ils affirment qu'ils ne savaient pas que le dessin représentait le Prophète et qu'ils n'avaient pas fait attention à la légende.
"Si j'avais su, jamais je n'aurais choisi cette image, il y en a plein d'autres, je suis un bon musulman et je ne veux pas porter atteinte au Prophète", avait déclaré Ali Tekbali, chargé de chercher la photo sur Google.
Une campagne électorale pour défendre les droits de la femme
Sur le poster, la photo d'une jeune femme entourée de plusieurs personnages. Celui représentant le Prophète avait pour but de dénoncer une certaine vision de la femme, accompagné du commentaire "Que fait cette femme en dehors de la maison?"
"L'idée de base de l'affiche était de montrer que les femmes ne sont pas des péchés ambulants, comme ces hommes le pensent", expliquait Ali Tekbali à Amnesty International en 2013.
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