Le porte-parole officiel du tribunal de première instance de Tunis, Sofien Sliti a indiqué que le juge d'instruction auprès dudit tribunal, chargé du dossier relatif à l'acte terroriste d'Ouled Manaa (Bulla Régia-Gouvernorat de Jendouba), a ordonné la mise en garde à vue de l'adjoint au chef de poste de police à Jendouba, pour les besoins de l'enquête.
Le juge d'instruction avait convoqué, la semaine dernière, l'adjoint au chef de poste de police, suite à la décision du chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, d'ouvrir d'urgence une enquête sur le témoignage d'un citoyen sur une chaîne de télévision.
Ce dernier avait déclaré avoir aperçu dans la rue, quatre heures avant l'attaque terroriste, des individus portant des uniformes militaires. Il a assuré en avoir aussitôt informé l'adjoint au chef de poste de police. Un représentant de la Garde nationale, présent sur le plateau de la même chaîne avait affirmé que les unités de la GN n'ont pas été averties.
Dans une autre vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un agent de la Garde nationale, en colère, affirme que la police a été informée qu'il y avait des "risques terroristes" mais n'a pas lancé d'alerte et n'a pas pris les mesures nécessaires.
Mardi, l'hebdomadaire arabophone Akher Khabar a accusé des agents de la sûreté et des militaires d'être impliqués dans les actes de terrorisme. Le journaliste Welid Mejri a affirmé sur Mosaïque FM que selon ses sources, "les unités spéciales ont envoyé au ministère de l'Intérieur un rapport avec des informations sur l'embuscade de Jendouba, trois jours avant le déroulement de ce drame", mais l'institution sécuritaire n'a pas agit en conséquence.
La localité d'Ouled Manaa à Jendouba a été, le 16 février dernier, le théâtre d'une embuscade qui a fait quatre morts (trois agents de la sûreté nationale et un civil ) et quatre blessés.
Le juge d'instruction avait convoqué, la semaine dernière, l'adjoint au chef de poste de police, suite à la décision du chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, d'ouvrir d'urgence une enquête sur le témoignage d'un citoyen sur une chaîne de télévision.
Ce dernier avait déclaré avoir aperçu dans la rue, quatre heures avant l'attaque terroriste, des individus portant des uniformes militaires. Il a assuré en avoir aussitôt informé l'adjoint au chef de poste de police. Un représentant de la Garde nationale, présent sur le plateau de la même chaîne avait affirmé que les unités de la GN n'ont pas été averties.
Dans une autre vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un agent de la Garde nationale, en colère, affirme que la police a été informée qu'il y avait des "risques terroristes" mais n'a pas lancé d'alerte et n'a pas pris les mesures nécessaires.
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Mardi, l'hebdomadaire arabophone Akher Khabar a accusé des agents de la sûreté et des militaires d'être impliqués dans les actes de terrorisme. Le journaliste Welid Mejri a affirmé sur Mosaïque FM que selon ses sources, "les unités spéciales ont envoyé au ministère de l'Intérieur un rapport avec des informations sur l'embuscade de Jendouba, trois jours avant le déroulement de ce drame", mais l'institution sécuritaire n'a pas agit en conséquence.
Lire: Confusion autour de l'efficacité du ministère de l'Intérieur face à la menace terroriste
La localité d'Ouled Manaa à Jendouba a été, le 16 février dernier, le théâtre d'une embuscade qui a fait quatre morts (trois agents de la sûreté nationale et un civil ) et quatre blessés.
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