La justice américaine a ordonnée mercredi 26 février le retrait du film anti-islam "L’innocence des musulmans" de la plate-forme américaine YouTube.
Le 2 juillet 2012, un extrait de 14 minutes avait été posté sur le site de partage de vidéos. Ajouté dans la foulée, le sous-titrage en arabe avait provoqué les foudres de personnalités musulmanes, critiquant la description faite du prophète Mahomet. Le film évoque des sujets comme la pédophilie et l’homosexualité dans l’Islam, rappelle Le Point.
Malgré la controverse, la vidéo a longtemps été protégée par le premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d’expression. Mais hier, la cour d’appel a contourné cet amendement en s’appuyant sur la plainte d’une des actrices.
Cyndie Lee Garcia a assuré avoir été trompée sur le sujet du pamphlet et en a réclamé le retrait. Les juges ont reconnu que "des dommages irréparables pourraient être commis en l'absence d'injonction (de retirer la vidéo), car (Cyndie Lee Garcia) faisait l'objet de menaces de mort".
Un navet produit aux Etats-Unis
Produit par Nakoula Basseley Nakoulaa, copte Egyptien résidant en Californie, sous le pseudonyme de Sam Bacile, "L’innocence des musulmans" avait pour but autoproclamé de montrer "les hypocrisies" de l’Islam.
Contrairement aux affirmations de l’auteur, le film n’a jamais été projeté en intégralité. Selon Le Figaro, le film en entier n’existerait pas. Les acteurs affirment de leur côté ne pas avoir été mis au courant du sujet du film et auraient reçu un scénario différent.
Scènes de violences dans le monde arabo-musulman
La bande-annonce avait engendré une vague de violence et de manifestations dans plusieurs pays musulmans comme l’Egypte, la Libye, l’Irak, l’Iran, la Tunisie ou encore le Yémen.
Près d’un millier de personnes s’étaient attaquées à l’ambassade américaine de Tunis en réaction à la bande-annonce.
Le 14 septembre 2012, les assaillants contournent le bâtiment et parviennent à s’introduire dans l’enceinte diplomatique. Ils se livrent au pillage, à la dégradation, et incendient le parking. Le drapeau salafiste est hissé à la place du drapeau américain.
L’attaque avait fait quatre victimes parmi les assaillants.
Une attaque du consulat américain à Benghazi, en Libye, avait couté la vie à l’ambassadeur Christopher Stevens. A Téhéran des centaines de personnes s’étaient rassemblées près de l’ambassade Suisse qui représente les intérêts américains. A Sana’a, capitale du Yémen, des manifestations avaient provoqué d’importants dégâts. De nombreux manifestants s’en étaient également pris aux ambassades américaines à Casablanca au Maroc, à Khartoum au Soudan ou encore au Caire en Egypte.
Le 2 juillet 2012, un extrait de 14 minutes avait été posté sur le site de partage de vidéos. Ajouté dans la foulée, le sous-titrage en arabe avait provoqué les foudres de personnalités musulmanes, critiquant la description faite du prophète Mahomet. Le film évoque des sujets comme la pédophilie et l’homosexualité dans l’Islam, rappelle Le Point.
Malgré la controverse, la vidéo a longtemps été protégée par le premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d’expression. Mais hier, la cour d’appel a contourné cet amendement en s’appuyant sur la plainte d’une des actrices.
Cyndie Lee Garcia a assuré avoir été trompée sur le sujet du pamphlet et en a réclamé le retrait. Les juges ont reconnu que "des dommages irréparables pourraient être commis en l'absence d'injonction (de retirer la vidéo), car (Cyndie Lee Garcia) faisait l'objet de menaces de mort".
Un navet produit aux Etats-Unis
Produit par Nakoula Basseley Nakoulaa, copte Egyptien résidant en Californie, sous le pseudonyme de Sam Bacile, "L’innocence des musulmans" avait pour but autoproclamé de montrer "les hypocrisies" de l’Islam.
Contrairement aux affirmations de l’auteur, le film n’a jamais été projeté en intégralité. Selon Le Figaro, le film en entier n’existerait pas. Les acteurs affirment de leur côté ne pas avoir été mis au courant du sujet du film et auraient reçu un scénario différent.
Scènes de violences dans le monde arabo-musulman
La bande-annonce avait engendré une vague de violence et de manifestations dans plusieurs pays musulmans comme l’Egypte, la Libye, l’Irak, l’Iran, la Tunisie ou encore le Yémen.
Près d’un millier de personnes s’étaient attaquées à l’ambassade américaine de Tunis en réaction à la bande-annonce.
Le 14 septembre 2012, les assaillants contournent le bâtiment et parviennent à s’introduire dans l’enceinte diplomatique. Ils se livrent au pillage, à la dégradation, et incendient le parking. Le drapeau salafiste est hissé à la place du drapeau américain.
L’attaque avait fait quatre victimes parmi les assaillants.
Une attaque du consulat américain à Benghazi, en Libye, avait couté la vie à l’ambassadeur Christopher Stevens. A Téhéran des centaines de personnes s’étaient rassemblées près de l’ambassade Suisse qui représente les intérêts américains. A Sana’a, capitale du Yémen, des manifestations avaient provoqué d’importants dégâts. De nombreux manifestants s’en étaient également pris aux ambassades américaines à Casablanca au Maroc, à Khartoum au Soudan ou encore au Caire en Egypte.
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