L'attaque mardi soir d'un village par le groupe islamiste armé Boko Haram a fait 39 morts dans le nord-est du Nigeria, a annoncé mercredi le gouverneur qui s'est rendu sur place.
"39 personnes ont été tuées et plus de 70% du village a été rasé jusqu'aux fondations", a déclaré à la presse le gouverneur de l'Etat de Borno, Kashim Shettima, en accusant le groupe Boko Haram de cette attaque contre le village de Konduga, situé à 35 km de la capitale de l'Etat, Maiduguri.
Plus tôt mercredi, la Croix-rouge locale, interrogée par l'AFP, avait refusé de donner un bilan.
La plupart des cadavres ont été transportés à la grande mosquée de la région et alignés dans la cour. Des femmes et des enfants figurent parmi les victimes, a constaté un correspondant de l'AFP.
Des habitants se tiennent près des cadavres prêts à être inhumés dans le village de Konduga
65 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été transportées à l'hôpital universitaire de Maiduguri, où elles sont soignées pour blessures par balle et brûlures, a indiqué une source de cet établissement sous le couvert de l'anonymat.
Mardi peu avant le coucher du soleil, de nombreux hommes à bord de véhicules tout-terrain avaient attaqué Konduga, ciblant une mosquée, des marchés et des bâtiments officiels, mitraillant à tort et à travers les habitations et en brûlant des centaines, ont indiqué des habitants.
Selon l'un d'entre eux, Sulaiman Abubakar, l'attaque, qui a débuté à 17H30 (16H30 GMT) et a duré plusieurs heures, a été menée par "400 (hommes armés) en uniformes militaires" et plus de 2.000 maisons ont été détruites.
Boko Haram mieux armé
Ces chiffres n'ont pas pu être confirmés de source officielle et d'autres habitants ont fait état d'un nombre d'assaillants moins élevé.
Une vingtaine d'hommes armés, au visage dissimulé, ont par ailleurs fait irruption dans une école de filles du village et leur ont ordonné de mettre fin immédiatement à leurs études pour se marier, a indiqué un enseignant qui a demandé à garder l'anonymat. Personne n'a été blessé mais les dortoirs des élèves et du personnel ont été incendiés, selon la même source. L'école a été fermée pour une durée indéterminée et les élèves renvoyées chez elles.
Le gouverneur a déclaré aux survivants que "Boko Haram est mieux armé" que l'armée nigériane. Il a demandé que plus de soldats soient envoyés dans l'Etat de Borno, fief historique du groupe extrémiste Boko Haram, épicentre de l'insurrection islamiste qui secoue le nord du Nigeria.
Les Etats de Borno, Adamawa et Yobe, tous trois situés dans le Nord-Est, sont sous le coup d'un état d'urgence depuis mai dernier, dans le but de mettre fin à l'insurrection islamiste qui a fait des milliers de morts depuis 2009.
Mais malgré une opération militaire de grande envergure, les attaques islamistes persistent dans cette région.
Boko Haram affirme combattre pour l'instauration d'un Etat islamiste dans le nord du pays, une zone à dominante musulmane.
Le sud du Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique avec 170 millions d'habitants, est majoritairement chrétien.
"39 personnes ont été tuées et plus de 70% du village a été rasé jusqu'aux fondations", a déclaré à la presse le gouverneur de l'Etat de Borno, Kashim Shettima, en accusant le groupe Boko Haram de cette attaque contre le village de Konduga, situé à 35 km de la capitale de l'Etat, Maiduguri.
Plus tôt mercredi, la Croix-rouge locale, interrogée par l'AFP, avait refusé de donner un bilan.
La plupart des cadavres ont été transportés à la grande mosquée de la région et alignés dans la cour. Des femmes et des enfants figurent parmi les victimes, a constaté un correspondant de l'AFP.
Des habitants se tiennent près des cadavres prêts à être inhumés dans le village de Konduga
65 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été transportées à l'hôpital universitaire de Maiduguri, où elles sont soignées pour blessures par balle et brûlures, a indiqué une source de cet établissement sous le couvert de l'anonymat.
Mardi peu avant le coucher du soleil, de nombreux hommes à bord de véhicules tout-terrain avaient attaqué Konduga, ciblant une mosquée, des marchés et des bâtiments officiels, mitraillant à tort et à travers les habitations et en brûlant des centaines, ont indiqué des habitants.
Selon l'un d'entre eux, Sulaiman Abubakar, l'attaque, qui a débuté à 17H30 (16H30 GMT) et a duré plusieurs heures, a été menée par "400 (hommes armés) en uniformes militaires" et plus de 2.000 maisons ont été détruites.
Boko Haram mieux armé
Ces chiffres n'ont pas pu être confirmés de source officielle et d'autres habitants ont fait état d'un nombre d'assaillants moins élevé.
Une vingtaine d'hommes armés, au visage dissimulé, ont par ailleurs fait irruption dans une école de filles du village et leur ont ordonné de mettre fin immédiatement à leurs études pour se marier, a indiqué un enseignant qui a demandé à garder l'anonymat. Personne n'a été blessé mais les dortoirs des élèves et du personnel ont été incendiés, selon la même source. L'école a été fermée pour une durée indéterminée et les élèves renvoyées chez elles.
LIRE: Boko Haram fait 1200 morts en six mois au Nigeria (VIDEO)
Le gouverneur a déclaré aux survivants que "Boko Haram est mieux armé" que l'armée nigériane. Il a demandé que plus de soldats soient envoyés dans l'Etat de Borno, fief historique du groupe extrémiste Boko Haram, épicentre de l'insurrection islamiste qui secoue le nord du Nigeria.
Les Etats de Borno, Adamawa et Yobe, tous trois situés dans le Nord-Est, sont sous le coup d'un état d'urgence depuis mai dernier, dans le but de mettre fin à l'insurrection islamiste qui a fait des milliers de morts depuis 2009.
Mais malgré une opération militaire de grande envergure, les attaques islamistes persistent dans cette région.
Boko Haram affirme combattre pour l'instauration d'un Etat islamiste dans le nord du pays, une zone à dominante musulmane.
Le sud du Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique avec 170 millions d'habitants, est majoritairement chrétien.
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