Des représentants d'associations opérant dans le domaine de l'environnement à Gabès ont formulé l'espoir de voir la nouvelle Constitution, entrée en vigueur lundi 10 février, mettre fin à la situation environnementale en constante dégradation depuis l'installation, il y a une quarantaine d'années, des industries chimiques.
Foued Kraiem, président de l'association tunisienne de l'environnement et de la nature à Gabès a insisté sur la nécessité de mettre fin de manière définitive à la pollution dans la région, conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution.
L'article 45 stipule:
Aucun constituant n'avait voté contre l'adoption de l'article.
Fouad Kraiem a également appelé à la mise en œuvre des projets que l'Etat s'est engagé à réaliser dans le domaine de l'environnement et à accomplir une première étape sérieuse pour la préservation des richesses halieutiques et oasiennes.
Il a réclamé, à cet égard, la création d'une direction de l'environnement à Gabès en lui conférant les prérogatives et les moyens à même d'intervenir efficacement.
De son côté, Mohamed Abderrahim, président de sauvegarde de la Médina et de l'oasis de Gabès, a réitéré la demande de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution évoquant les articles 44 et 45 relatifs à la rationalisation de l'exploitation de l'eau et au droit à un environnement et un climat sains et à l'éradication de la pollution.
Il a également souligné la nécessité de dédommager la région qui a subi des dégâts dus à la pollution industrielle à l'origine du faible taux de développement et source de maladies chroniques.
Depuis plusieurs années, la baignade est interdite, la mer est trop polluée pour l'autoriser. Les accusations visent le Groupe Chimique Tunisien (GCT), son activité, qui a débuté dans les années 70, consiste à transformer et valoriser le phosphate brut
En juillet 2013, Akram Chekaoui, membre de l’association “Sauver la ville et les oasis de Gabès”, affirmait que le sol était également contaminé. Le niveau de radiation du sol aujourd'hui serait 4 fois supérieur au niveau enregistré dans la période qui a précédé la révolution du 14 janvier 2011.
Foued Kraiem, président de l'association tunisienne de l'environnement et de la nature à Gabès a insisté sur la nécessité de mettre fin de manière définitive à la pollution dans la région, conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution.
L'article 45 stipule:
La contribution à la préservation du climat et le droit à un environnement sain et équilibré sont garantis. L’Etat doit fournir les moyens nécessaires pour lutter contre la pollution.
Aucun constituant n'avait voté contre l'adoption de l'article.
Fouad Kraiem a également appelé à la mise en œuvre des projets que l'Etat s'est engagé à réaliser dans le domaine de l'environnement et à accomplir une première étape sérieuse pour la préservation des richesses halieutiques et oasiennes.
Il a réclamé, à cet égard, la création d'une direction de l'environnement à Gabès en lui conférant les prérogatives et les moyens à même d'intervenir efficacement.
LIRE: Etat des lieux de la pollution causée par le Groupe chimique tunisien à Gabès
De son côté, Mohamed Abderrahim, président de sauvegarde de la Médina et de l'oasis de Gabès, a réitéré la demande de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution évoquant les articles 44 et 45 relatifs à la rationalisation de l'exploitation de l'eau et au droit à un environnement et un climat sains et à l'éradication de la pollution.
Il a également souligné la nécessité de dédommager la région qui a subi des dégâts dus à la pollution industrielle à l'origine du faible taux de développement et source de maladies chroniques.
Depuis plusieurs années, la baignade est interdite, la mer est trop polluée pour l'autoriser. Les accusations visent le Groupe Chimique Tunisien (GCT), son activité, qui a débuté dans les années 70, consiste à transformer et valoriser le phosphate brut
En juillet 2013, Akram Chekaoui, membre de l’association “Sauver la ville et les oasis de Gabès”, affirmait que le sol était également contaminé. Le niveau de radiation du sol aujourd'hui serait 4 fois supérieur au niveau enregistré dans la période qui a précédé la révolution du 14 janvier 2011.
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.