Le nombre de réfugiés, qui débarquent sur les côtes en Italie, a été multiplié par dix en janvier, traduisant "le flux incessant et massif de migrants" en cours depuis l'été dernier, a annoncé mardi le vice-ministre de l'Intérieur.
Pendant les 30 premiers jours de 2014, les migrants débarquant sur les côtes italiennes ont été au nombre de 2.156, contre 217 en janvier 2013. En 2013, 2.925 embarcations diverses ont accosté en Italie, en augmentation de 325% par rapport à 2012, avec à leur bord 42.925 personnes, dont 3.818 mineurs.
La majorité d'entre eux - 37.886 - sont arrivés en Sicile, dont 14.753 sur la seule île de Lampedusa, principale porte d'entrée en Europe des migrants arrivant d'Afrique.
M. Bubico a par ailleurs annoncé que le gouvernement de coalition droite-gauche, dirigé par Enrico Letta depuis avril dernier, avait l'intention de réduire la durée maximale de présence des migrants dans les centres d'identification et d'expulsion, qui est actuellement de l'ordre de 18 mois.
Le principal pays d'où embarquent les réfugiés en route vers une vie meilleure en Europe est la Libye (27.314 personnes), suivi de l'Egypte (9.215) et de la Turquie (2.077).
Selon les déclarations faites par les réfugiés à leur arrivée, le principal pays d'origine est la Syrie (11.307 personnes), en augmentation exponentielle par rapport à 2012 (ils n'étaient alors que 582), suivi de l'Erythrée (9.834), la Somalie (9.263) et l'Egypte (2.618).
En 2013, les forces de police ont arrêté 200 personnes soupçonnées d'être des passeurs, à qui ces migrants versent des milliers d'euros, et 158 embarcations ont été saisies.
Des milliers d'immigrants, provenant d'Afrique sub-saharienne, mais aussi du Moyen-Orient et d'Asie centrale tentent chaque année la traversée, en versant des milliers d'euros à des passeurs sans scrupules.
Début octobre 2013, au moins 400 personnes, dont beaucoup de femmes et d'enfants, ont trouvé la mort à la suite de deux naufrages dans la zone de Lampedusa (extrême sud de l'Italie).
Pendant les 30 premiers jours de 2014, les migrants débarquant sur les côtes italiennes ont été au nombre de 2.156, contre 217 en janvier 2013. En 2013, 2.925 embarcations diverses ont accosté en Italie, en augmentation de 325% par rapport à 2012, avec à leur bord 42.925 personnes, dont 3.818 mineurs.
La majorité d'entre eux - 37.886 - sont arrivés en Sicile, dont 14.753 sur la seule île de Lampedusa, principale porte d'entrée en Europe des migrants arrivant d'Afrique.
"L'Italie a été soumise en 2013 à un flux massif et incessant de migrants provenant des pays du Maghreb et du Moyen-Orient", a expliqué Filippo Bubico, vice-ministre de l'Intérieur, au cours d'une audition devant la commission "Migrations" de l'assemblée parlementaire du conseil de l'Europe.
M. Bubico a par ailleurs annoncé que le gouvernement de coalition droite-gauche, dirigé par Enrico Letta depuis avril dernier, avait l'intention de réduire la durée maximale de présence des migrants dans les centres d'identification et d'expulsion, qui est actuellement de l'ordre de 18 mois.
Le principal pays d'où embarquent les réfugiés en route vers une vie meilleure en Europe est la Libye (27.314 personnes), suivi de l'Egypte (9.215) et de la Turquie (2.077).
Selon les déclarations faites par les réfugiés à leur arrivée, le principal pays d'origine est la Syrie (11.307 personnes), en augmentation exponentielle par rapport à 2012 (ils n'étaient alors que 582), suivi de l'Erythrée (9.834), la Somalie (9.263) et l'Egypte (2.618).
En 2013, les forces de police ont arrêté 200 personnes soupçonnées d'être des passeurs, à qui ces migrants versent des milliers d'euros, et 158 embarcations ont été saisies.
Des milliers d'immigrants, provenant d'Afrique sub-saharienne, mais aussi du Moyen-Orient et d'Asie centrale tentent chaque année la traversée, en versant des milliers d'euros à des passeurs sans scrupules.
Début octobre 2013, au moins 400 personnes, dont beaucoup de femmes et d'enfants, ont trouvé la mort à la suite de deux naufrages dans la zone de Lampedusa (extrême sud de l'Italie).
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