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Ballon d'Or: pourquoi ils ne sont jamais montés sur le podium

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Ce lundi 9 décembre, à 14h, on connaîtra le nom des trois footballeurs en liste pour remporter le Ballon d'Or, en janvier prochain. Et si de nombreux joueurs voudraient se trouver sur le podium final, Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et Franck Ribéry sont les trois favoris de la compétition cette année.

Les joueurs ayant raté de peu le Ballon d'Or sont nombreux. Et les grands footballeurs n'ayant jamais atteint le podium le sont encore plus. Avant 1995, la raison est simple pour beaucoup de Sud-Américains notamment: la compétition n'était ouverte qu'aux joueurs de nationalités européennes.

Mais après cette année, sept joueurs ont des raisons bien spécifiques de ne pas être montés sur les trois premières marches.

LIRE AUSSI: La liste des joueurs nommés pour le Ballon d'Or 2013


1. Wesley Sneidjer - Un système de vote modifié

Lorsque les noms de trois finalistes du Ballon d'Or tombent le 26 octobre 2010, la surprise est totale. Aucun joueur de l'Inter Milan n'y figure. A leur place : Lionel Messi, Andrés Iniesta et Xavi Hernandez, trois joueurs du FC Barcelone.

Pourtant, l'Inter a réalisé un triplé exceptionnel: Ligue des Champions - Championnat d'Italie - Coupe d'Italie. L'artisan majeur de cette performance, c'est Wesley Sneidjer, qui a en plus de cela réalisé une énorme Coupe du Monde 2010 en arrivant en finale avec l'équipe nationale des Pays-Bas.

Mais cette année est la première du nouveau système d'attribution du Ballon d'Or. Auparavant, seul un panel international de journalistes était invité à voter. Mais les règles changent : désormais, les 208 sélectionneurs d'équipes nationales, les 208 capitaines de ces mêmes équipes et 208 journalistes votent.

En 2010, si on ne prend que le vote des journalistes, Messi est quatrième et Sneidjer remporte le titre. Mais le vote des sélectionneurs et des capitaines place Messi premier et relègue Sneidjer à la quatrième place.



2. Fernando Redondo - Brouillé avec l'Albiceleste

Redondo, c'est une passe décisive légendaire face à Manchester United en 2000, un artisan majeur des deux Ligues des Champions remportées par le Real Madrid en 1998 et 2000 (il sera élu Meilleur joueur de cette dernière) et une icône du football argentin. Mais son parcours avec l'Albiceleste est chaotique.

D'abord en froid avec Carlos Salvador Bilardo (sélectionneur de l'équipe nationale de 1983 à 1990), il retrouve l'équipe d'Argentine entre 1992 et 1994. Mais il ne sera pas retenu pour la Coupe du Monde 1998, année où il brille pourtant. En cause, son refus de se couper les cheveux comme le sélectionneur de l'époque, Daniel Passarella, l'avait alors imposé.

Une relation avec l'Albiceleste que le classement du Ballon d'Or lui fera payer: il n'a jamais fait partie des nominés, pas même en 2000.



3. Samuel Eto'o - Des coéquipiers trop encombrants

Samuel Eto'o a réussi l'exploit d'être nominé huit fois dans les trente joueurs éligibles au Ballon d'Or, de 2004 à 2011 sans interruption, sans jamais figurer sur le podium. Et à chaque fois, l'attaquant est devancé par un voire deux coéquipiers: Ronaldinho, Deco, Messi, Henry, Xavi, Iniesta, puis Sneidjer.

Le Camerounais a tout de même à son actif une cinquième place en 2009. Malgré un palmarès impressionnant, il n'a jamais su s'imposer comme le joueur emblématique de son équipe, laissant à chaque fois ce privilège à un de ses coéquipiers.



4. Ruud van Nistelrooy - Une année très controversée

En Angleterre, les années de 2002 et 2003 sont, en plus d'être celles de Thierry Henry, celles de Ruud Van Nistelrooy. Second meilleur buteur du championnat en 2002 puis meilleur buteur en 2003.

Mais cette année 2003 voit Pavel Nedved, alors maître à jouer de la Juventus, remporter le Ballon d'Or. Cette attribution est une des plus controversées de l'histoire du trophée. Juste devant Ruud van Nistelrooy, cinquième, figurent Andriy Chevtchenko et Zinédine Zidane, qui sont pourtant loin de réaliser leurs meilleures saisons.

Si beaucoup se rappellent de l'attribution de la première place à Nedved plutôt qu'à Thierry Henry, l'absence de Ruud van Nistelrooy sur le podium a aussi beaucoup fait parler. D'autant que cette année-là, il venait de terminer meilleur buteur de la Ligue des Champions pour la seconde fois consécutive.



5. Romario - A un an près

En 1994, Romario, alors pilier de la sélection brésilienne, gagne tout : une Coupe du Monde aux États-Unis dont il est élu Meilleur joueur, une Ligue des Champions et un Championnat d'Espagne dont il finit meilleur buteur avec le FC Barcelone. Il est aussi nommé Meilleur joueur FIFA 1994.

Romario est au sommet. Mais pas de Ballon d'Or pour lui. En effet, le trophée n'est ouvert au joueurs non Européens évoluant dans un club du Vieux Continent que l'année suivante. A un an près, "O baixinho" aurait absolument tout raflé.



6. Gabriel Batistuta - Des performances en équipe nationale insuffisantes

Lionel Messi mis à part, les Argentins sont les grands oubliés des podiums du Ballon d'Or. Entre 1995 et 2007, aucun de leurs joueurs évoluant en Europe n'y figure. Pas même Batistuta. L'attaquant mythique de la Fiorentina (1991-2000) et de l'AS Rome (2000-2003) a pourtant claqué 352 buts en 560 matchs durant sa carrière.

L'année 1999, il échoue au pied du podium du Ballon d'Or. Les performances médiocres de l'équipe d'Argentine viennent contrebalancer ses performances exceptionnelles en club. Cette même année, il termine second meilleur buteur de Serie A, et obtient le titre de meilleur joueur étranger du championnat (devant le Brésilien Amoroso qui avait pourtant marqué un but de plus que lui). Si Batistuta n'a jamais eu les honneurs du Ballon d'Or, même en 1999, il aura tout de même un lot de consolation: une statue à son image au pied du stade de la Artemio Franchi de la Fiorentina.



7. Francesco Totti - La fidélité plutôt que les trophées

Il y a certains joueurs mythiques qui ont toujours préféré la fidélité à leur club à l'accumulation de trophées personnelles. C'est le cas de celui qui est considéré par beaucoup comme le meilleur joueur italien des années 2000. En 2001, l'AS Rome est au top de la Serie A. Mais leur parcours en Coupe UEFA n'est pas brillant, l'équipe est éliminée en huitième de finale. Francesco Totti ne termine que cinquième du Ballon d'Or cette année-là.

Les saisons suivantes sont en demi-teintes pour l'AS Rome avec notamment six places de second au championnat d'Italie en douze ans et l'accession aux quarts de finale de la Ligue des Champions de 2007 et 2008. Mais Totti reste à L'AS Rome. Son parcours en équipe nationale n'est pas forcément ce pour quoi on se rappellera de lui, ni ses 9 buts en 59 sélections. En somme, si Francesco Totti est porté aux nues dans le monde du foot italien, c'est avant tout pour sa fidélité envers l'AS Rome plus que pour son palmarès. Or, le Ballon d'Or, c'est aussi des trophées.



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