Des hommes armés ont tué cinq policiers jeudi à un poste de contrôle au sud du Caire. Les attaques visant les forces de l'ordre se multipliant en Egypte depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, selon le gouvernement.
Deux autres policiers ont également été blessés dans cette attaque survenue à Beni Suef, à une centaine de km au sud de la capitale. Depuis la destitution de M. Morsi, le seul président jamais élu démocratiquement en Egypte, les soldats et policiers ont tué plus d'un millier de ses partisans dans des manifestations, mais ont essuyé des dizaines d'attentats.
Tôt dans la matinée, des inconnus arrivés sur deux motos ont ouvert le feu à l'arme automatique sur le poste de contrôle routier, tuant cinq policiers et blessant deux autres, a expliqué dans un communiqué le ministère de l'Intérieur.
Plusieurs dizaines de policiers et soldats ont été tués ces six derniers mois dans des attaques similaires ou des attentats à la bombe dans tout le pays, en particulier dans la péninsule du Sinaï où, déjà avant la chute du pouvoir islamiste le 3 juillet, les forces de l'ordre étaient fréquemment visées par des groupes jihadistes dont certains liés à Al-Qaïda.
Ces derniers ont revendiqué la quasi-totalité de ces attaques ces derniers mois, souvent en représailles selon eux à la vague de répression très sanglante qui vise les partisans de M. Morsi depuis que l'armée a déposé et arrêté le chef de l'Etat. Mais le gouvernement dirigé de facto par les militaires accuse les Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi qui avait remporté toutes les élections depuis la chute du régime de Hosni Moubarak début 2011, d'être derrière ces attaques et attentats.
Depuis mi-août, plus d'un millier de partisans de M. Morsi ont été tués par les forces de l'ordre dans des manifestations quasi-quotidiennes et plusieurs milliers de Frères musulmans ont été arrêtés, dont la quasi-totalité de leurs leaders qui, à l'instar de M. Morsi en personne, encourent la peine de mort dans divers procès.
Deux autres policiers ont également été blessés dans cette attaque survenue à Beni Suef, à une centaine de km au sud de la capitale. Depuis la destitution de M. Morsi, le seul président jamais élu démocratiquement en Egypte, les soldats et policiers ont tué plus d'un millier de ses partisans dans des manifestations, mais ont essuyé des dizaines d'attentats.
Lire: Les stratégies de survie des Frères musulmans en Égypte
Tôt dans la matinée, des inconnus arrivés sur deux motos ont ouvert le feu à l'arme automatique sur le poste de contrôle routier, tuant cinq policiers et blessant deux autres, a expliqué dans un communiqué le ministère de l'Intérieur.
Plusieurs dizaines de policiers et soldats ont été tués ces six derniers mois dans des attaques similaires ou des attentats à la bombe dans tout le pays, en particulier dans la péninsule du Sinaï où, déjà avant la chute du pouvoir islamiste le 3 juillet, les forces de l'ordre étaient fréquemment visées par des groupes jihadistes dont certains liés à Al-Qaïda.
Ces derniers ont revendiqué la quasi-totalité de ces attaques ces derniers mois, souvent en représailles selon eux à la vague de répression très sanglante qui vise les partisans de M. Morsi depuis que l'armée a déposé et arrêté le chef de l'Etat. Mais le gouvernement dirigé de facto par les militaires accuse les Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi qui avait remporté toutes les élections depuis la chute du régime de Hosni Moubarak début 2011, d'être derrière ces attaques et attentats.
Depuis mi-août, plus d'un millier de partisans de M. Morsi ont été tués par les forces de l'ordre dans des manifestations quasi-quotidiennes et plusieurs milliers de Frères musulmans ont été arrêtés, dont la quasi-totalité de leurs leaders qui, à l'instar de M. Morsi en personne, encourent la peine de mort dans divers procès.
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