Pessimisme quant aux perspectives économiques en 2014, insatisfaction vis-à-vis des principaux services publics mais aussi évolution positive du chiffre d'affaire, ce sont, d'après un sondage réalisé par la Chambre Tuniso-française de Commerce et d'Industrie (CTFCI) et publié mercredi 22 janvier, les principaux traits de la situation et de l'état d'esprit des entreprises françaises implantées en Tunisie.
Un flou politique qui pèse
"Pour la majorité des entreprises, les perspectives 2014 demeurent floues et incertaines. 44% partagent un sentiment de pessimisme et sont préoccupées par le blocage de la situation politique et le manque de visibilité".
D'après la Chambre, "presque la moitié des entreprises sondées ne compte pas réaliser de nouveaux investissements au regard de la persistance du flou et des risques sécuritaires", alors que "le reste des entreprises envisagent, quand même, de nouveaux investissements afin d'anticiper une éventuelle reprise de l'activité économique".
Une administration décevante
Le sondage a fait également état de la dégradation des relations de ces entreprises avec l'administration. A cet égard, 55% d'entre elles se déclarent "insatisfaites de la qualité de l'accueil et du professionnalisme des agents de l'administration".
Les difficultés de financement
S'agissant des conditions d'accès aux crédits bancaires, "72,5% des entreprises sondées considèrent que l'accès aux crédits bancaires est difficile, voire même, ardu" et "71,5% des dirigeants d'entreprise invoquent une qualité d'accueil déplorable et un accompagnement défaillant".
Dégradation des infrastructures
En ce qui concerne l'infrastructure, les chefs d'entreprise ont été unanimes à mentionner la dégradation de la qualité des liaisons téléphoniques et des services Internet.
Aussi, 87% des entreprises sondées ont jugé inquiétantes la dégradation continue de l'état des routes, l'absence d'actions d'entretien et la persistance du laisser aller dans ce domaine.
Des indicateurs d'activité en hausse malgré tout
Toutefois, malgré cette conjoncture difficile, 53,5% des entreprises interrogées ont connu une évolution positive de leur chiffre d'affaires et 60,5% d'entre elles ont ou bien augmenté ou maintenu leur personnel. En revanche, 38% se sont vues dans l'obligation de réduire le nombre de leurs employés.
La Tunisie comptais, jusqu'à décembre 2012, environ 1269 entreprises françaises ou à participation française employant plus de 122 000 personnes.
Un flou politique qui pèse
"Pour la majorité des entreprises, les perspectives 2014 demeurent floues et incertaines. 44% partagent un sentiment de pessimisme et sont préoccupées par le blocage de la situation politique et le manque de visibilité".
D'après la Chambre, "presque la moitié des entreprises sondées ne compte pas réaliser de nouveaux investissements au regard de la persistance du flou et des risques sécuritaires", alors que "le reste des entreprises envisagent, quand même, de nouveaux investissements afin d'anticiper une éventuelle reprise de l'activité économique".
Une administration décevante
Le sondage a fait également état de la dégradation des relations de ces entreprises avec l'administration. A cet égard, 55% d'entre elles se déclarent "insatisfaites de la qualité de l'accueil et du professionnalisme des agents de l'administration".
Les difficultés de financement
S'agissant des conditions d'accès aux crédits bancaires, "72,5% des entreprises sondées considèrent que l'accès aux crédits bancaires est difficile, voire même, ardu" et "71,5% des dirigeants d'entreprise invoquent une qualité d'accueil déplorable et un accompagnement défaillant".
Dégradation des infrastructures
En ce qui concerne l'infrastructure, les chefs d'entreprise ont été unanimes à mentionner la dégradation de la qualité des liaisons téléphoniques et des services Internet.
Aussi, 87% des entreprises sondées ont jugé inquiétantes la dégradation continue de l'état des routes, l'absence d'actions d'entretien et la persistance du laisser aller dans ce domaine.
Des indicateurs d'activité en hausse malgré tout
Toutefois, malgré cette conjoncture difficile, 53,5% des entreprises interrogées ont connu une évolution positive de leur chiffre d'affaires et 60,5% d'entre elles ont ou bien augmenté ou maintenu leur personnel. En revanche, 38% se sont vues dans l'obligation de réduire le nombre de leurs employés.
La Tunisie comptais, jusqu'à décembre 2012, environ 1269 entreprises françaises ou à participation française employant plus de 122 000 personnes.
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