(Une) fausse joie! C'est probablement ce que certains internautes ont ressenti quand la série House Of Cards a fuité mercredi sur Internet avant de disparaître quelques minutes plus tard.
En attendant la sortie très attendue de House Of Cards, HOC pour les initiés, le 27 février prochain, décryptage de ces quelques séries qui tuent le temps et, nous avec.
House Of Cards, un cynisme qui fait froid dans le dos
Diffusé par le site Netflix depuis 2013, HOC relate l'ascension vers les sommets de Frank Underwood, politicien si avide de pouvoir, qu'il exerce un indéniable pouvoir d'attraction.
C'est l'acteur américain Kevin Spacey, vu notamment dans Usual Suspects, qui joue "ce prince des ténèbres", prêt à tout pour atteindre les cieux. A ses côtés, sa femme Claire, jouée par Robin Wright.
Frank & Claire Underwood
En février 2014, lorsque Netflix a livré toute la saison d'HOC, près de 2% de ses abonnés (plus de 600.000 personnes) ont regardé les 13 épisodes, selon Variety.
L'une des raisons de ce succès tient probablement à l'intrigue, cette plongée dans la politique américaine, et ce cynisme qui apparaît à chaque épisode, chaque scène.
D'autres séries encore mêlent suspense et intrigues amoureuses, avec un certain succès.
Scandal, How To Get Away With Murder: Shonda Rhimes avec suspense
Olivia Pope. Ce nom est sur toutes les lèvres - ou presque, depuis que l'experte en situations dangereuses est apparue pour la première fois en 2012.
A la tête de son cabinet Olivia Pope & Associates, avec sa garde rapprochée, la jeune femme s'occupe de clients, souvent confrontés à de de graves problèmes (enlèvements, meurtres, etc.).
Situation de crise chez Pope & Associés.
Quand elle ne vole pas à leur secours, elle tombe dans les bras du président des Etats-Unis.
Chaque épisode, qui dure en moyenne 40 minutes, représente une course effrénée vers le suspense. La productrice Shonda Rhimes multiplie, en effet, les retournements de situation, les cliffhangers.
Shonda Rhimes
L'utilisation systématique de ce procédé, qui nuit parfois à la série, on le retrouve également dans How To Get Away With Murder.
Nouveau bébé de la réalisatrice Rhimes, ce drame se concentre sur Annalise Keating, brillante professeur de droit qui mène la vie dure à ses étudiants.
Annalise Keating, professeur de droit et de vie.
Ces deux thrillers font partie des séries les plus regardées en 2014, selon Hollywood Reporter.
Le phénomène des séries a pris tellement d'ampleur, de place, qu'une nouvelle "maladie" est née : le binge watching.
Le Binge watching ou l'art de dévorer des séries
Comme le binge drinking, l'art de se saouler rapidement, le binge watching désigne une consommation excessive d'un produit: ici, les séries.
Le binge-watchinq, ou gavage télévisuel en français, touche la seconde catégorie.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce mal contemporain n'apparaît pas que l'hiver, quand le froid nous oblige à nous réfugier sous la couette. L'été aussi, il sévit.
Le fait de regarder des épisodes à la chaîne, sans personne autour, serait un facteur d'isolation, voire de dépression. C'est ce qu'a mis en évidence une récente étude menée par des étudiants américains.
Ainsi, les "sérievores", ceux qui dévorent les séries, auraient tendance à les regarder pendant... 10 heures!
Les yeux rivés sur petits ou grands écrans, certains d'entre eux le font pour combler un manque d'activité...
... d'autres n'en ont pas conscience.
Cette série qui se déroule dans une prison pour femmes est également diffusée par Netflix. D'où ces voix qui affirment que le site de streaming et son modèle de diffusion en un seul bloc, serait à l'origine de ce mal.
Symbole de notre société, où nous surconsommons biens matériels (tablettes, smartphones, etc.) ou culturels (films, séries, etc.), le binge watching a encore de beaux jours devant lui.
En attendant le 27 février et la 3ème saison d'HOC, d'autres "petits meurtres en séries" seront probablement commis.
Quand NETFLIX USA poste la saison 3 de HOUSE OF CARDS par erreur pendant 25 min pic.twitter.com/uoo0I7clLA
— Az (@Muchibudja) 11 Février 2015
En attendant la sortie très attendue de House Of Cards, HOC pour les initiés, le 27 février prochain, décryptage de ces quelques séries qui tuent le temps et, nous avec.
House Of Cards, un cynisme qui fait froid dans le dos
Diffusé par le site Netflix depuis 2013, HOC relate l'ascension vers les sommets de Frank Underwood, politicien si avide de pouvoir, qu'il exerce un indéniable pouvoir d'attraction.
C'est l'acteur américain Kevin Spacey, vu notamment dans Usual Suspects, qui joue "ce prince des ténèbres", prêt à tout pour atteindre les cieux. A ses côtés, sa femme Claire, jouée par Robin Wright.
En février 2014, lorsque Netflix a livré toute la saison d'HOC, près de 2% de ses abonnés (plus de 600.000 personnes) ont regardé les 13 épisodes, selon Variety.
L'une des raisons de ce succès tient probablement à l'intrigue, cette plongée dans la politique américaine, et ce cynisme qui apparaît à chaque épisode, chaque scène.
D'autres séries encore mêlent suspense et intrigues amoureuses, avec un certain succès.
Scandal, How To Get Away With Murder: Shonda Rhimes avec suspense
Olivia Pope. Ce nom est sur toutes les lèvres - ou presque, depuis que l'experte en situations dangereuses est apparue pour la première fois en 2012.
A la tête de son cabinet Olivia Pope & Associates, avec sa garde rapprochée, la jeune femme s'occupe de clients, souvent confrontés à de de graves problèmes (enlèvements, meurtres, etc.).
Quand elle ne vole pas à leur secours, elle tombe dans les bras du président des Etats-Unis.
Chaque épisode, qui dure en moyenne 40 minutes, représente une course effrénée vers le suspense. La productrice Shonda Rhimes multiplie, en effet, les retournements de situation, les cliffhangers.
L'utilisation systématique de ce procédé, qui nuit parfois à la série, on le retrouve également dans How To Get Away With Murder.
Nouveau bébé de la réalisatrice Rhimes, ce drame se concentre sur Annalise Keating, brillante professeur de droit qui mène la vie dure à ses étudiants.
Ces deux thrillers font partie des séries les plus regardées en 2014, selon Hollywood Reporter.
Le phénomène des séries a pris tellement d'ampleur, de place, qu'une nouvelle "maladie" est née : le binge watching.
Le Binge watching ou l'art de dévorer des séries
Comme le binge drinking, l'art de se saouler rapidement, le binge watching désigne une consommation excessive d'un produit: ici, les séries.
"Le monde se divise en catégories : ceux qui regardent les séries et ceux qui les dévorent" pourrait-on dire, en paraphrasant Clint Eastwood dans le Bon, La Brute et le Truand.
Le binge-watchinq, ou gavage télévisuel en français, touche la seconde catégorie.
"Tu es en mode home cinéma, toute la maison vibre au son de la série ou plutôt en mode "sécurité rapprochée" avec ton écran d'ordinateur à 5 cm de toi. Plus rien ne compte. Télécommande ou manette à porté de main, son réglé, bien enfoncé dans le canapé, la couette est un compagnon de taille mais pas toujours!", a confié Johanna, enseignante indépendante à Nice et accroc aux séries, au HuffPost Tunisie
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce mal contemporain n'apparaît pas que l'hiver, quand le froid nous oblige à nous réfugier sous la couette. L'été aussi, il sévit.
"Le tout est d'être dans un coin où tu ne vois personne et personne ne te voit", poursuit la jeune femme.
Le fait de regarder des épisodes à la chaîne, sans personne autour, serait un facteur d'isolation, voire de dépression. C'est ce qu'a mis en évidence une récente étude menée par des étudiants américains.
Ainsi, les "sérievores", ceux qui dévorent les séries, auraient tendance à les regarder pendant... 10 heures!
Les yeux rivés sur petits ou grands écrans, certains d'entre eux le font pour combler un manque d'activité...
"Je les regarde aux heures tardives quand il n'y a plus rien à faire", avance Alexis, étudiant à Tunis avant de préciser: "La qualité est nécessaire. Quand le premier épisode d'une série n'est pas bon, on supprime!".
... d'autres n'en ont pas conscience.
"Je peux commencer le matin dès que je me réveille et, le temps de m'en rendre compte il est déjà 17 heures", avoue Mariane, juriste à Abidjan, au HuffPost Tunisie.
"Le dernier exemple en date, c'est celui de Orange Is The New Black", confie-t-elle.
Cette série qui se déroule dans une prison pour femmes est également diffusée par Netflix. D'où ces voix qui affirment que le site de streaming et son modèle de diffusion en un seul bloc, serait à l'origine de ce mal.
"Nous pensons principalement que le flux continu [des épisodes] encourage le binge watching", indique Chad Bingo, un étudiant qui a travaillé sur l'étude américaine.
Symbole de notre société, où nous surconsommons biens matériels (tablettes, smartphones, etc.) ou culturels (films, séries, etc.), le binge watching a encore de beaux jours devant lui.
En attendant le 27 février et la 3ème saison d'HOC, d'autres "petits meurtres en séries" seront probablement commis.
Faire du Binge Watching serait un signe de dépression : http://t.co/BkH20ozdSw ... Je dois être sacrément au fond du trou alors !! xDDDDDDDD
— • Elodie Who • (@_Hellody) 10 Février 2015
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