POLITIQUE - Le ministère de la justice a affirmé jeudi que la visite en prison des deux députés de Nida Tounes, Khemaïs Kslia et Abdelaziz Kotti, à Slim Chiboub est légale.
"Cette visite a été faite après une demande de la part des deux députés et après l'accord du prisonnier concerné", a affirmé le ministère dans un communiqué.
Dans l'émission Klem Ennes du 11 février, la chroniqueuse Maya Ksouri avait reproché à Abdelaziz Kotti d'avoir visité le gendre de Ben Ali à la prison de Mornaguia, en compagnie de Khemaïs Ksila, sans aucune permission officielle.
"Votre seul statut de député ne vous permet pas de visiter Slim Chiboub", lui avait-elle lancé.
M. Kotti s'est défendu en affirmant que cette visite s'est faite dans le cadre de la loi:
La version des faits de M. Kotti a été corroborée par le ministère de la Justice. Selon lui, les deux députés ont bien eu une autorisation officielle de la part des autorités judiciaires.
L'article 35 de la loi 52 relative à l'organisation des prisons permet effectivement la visite de personnes qui n'ont pas de lien de parenté avec le détenu, sous deux conditions:
Cette visite de deux élus de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) au gendre de Ben Ali n'avait pas manqué de faire réagir les réseaux sociaux:
Dès son retour en Tunisie en novembre 2014, Slim Chiboub avait fait l'objet d'un mandat de dépôt. Il est accusé de trafic d'influence concernant un contrat de consulting qu'il avait avec le groupe industriel français Alstom.
"Cette visite a été faite après une demande de la part des deux députés et après l'accord du prisonnier concerné", a affirmé le ministère dans un communiqué.
Dans l'émission Klem Ennes du 11 février, la chroniqueuse Maya Ksouri avait reproché à Abdelaziz Kotti d'avoir visité le gendre de Ben Ali à la prison de Mornaguia, en compagnie de Khemaïs Ksila, sans aucune permission officielle.
"Votre seul statut de député ne vous permet pas de visiter Slim Chiboub", lui avait-elle lancé.
M. Kotti s'est défendu en affirmant que cette visite s'est faite dans le cadre de la loi:
"Le ministre de la justice et le juge d"instruction ont été informés et nous ont donné leur permission", avait-il indiqué.
La version des faits de M. Kotti a été corroborée par le ministère de la Justice. Selon lui, les deux députés ont bien eu une autorisation officielle de la part des autorités judiciaires.
L'article 35 de la loi 52 relative à l'organisation des prisons permet effectivement la visite de personnes qui n'ont pas de lien de parenté avec le détenu, sous deux conditions:
- Une autorisation de l'administration chargée des prisons
- La présence du directeur de la prison ou de son adjoint dans un bureau aménagé pour la visite
Cette visite de deux élus de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) au gendre de Ben Ali n'avait pas manqué de faire réagir les réseaux sociaux:
Ksila et Kotti ont rendu visite à leur confrère Slim Chiboub http://t.co/3Li08rXEM0
— Walid Saad (@walidsa3d) 12 Février 2015
Kotti et Ksila arrivent à visiter Chiboub quand d'autres détenus sont privés pendant des années de visite de leur compagnes si pas mariés.
— Papillon (@Papiillon) 12 Février 2015
Donc comme ça A.Kotti & K.Ksila sont convoqué par Slim Chiboub en prison http://t.co/vgjsSAFwZr il a un message urgent pr le vieux? #Tunisie
— TunLibre (@TunLibre1) 12 Février 2015
Dès son retour en Tunisie en novembre 2014, Slim Chiboub avait fait l'objet d'un mandat de dépôt. Il est accusé de trafic d'influence concernant un contrat de consulting qu'il avait avec le groupe industriel français Alstom.
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