INTERNATIONAL - Depuis plusieurs semaines, le Yémen est secoué par une importante crise. Après les démissions du président Abd Rabbo Mansour Hadi et du premier ministre Khaled Bahah fin janvier, c'est autour du Parlement de disparaître, cette fois-ci.
A l'origine de cette crise, ce sont les miliciens chiites houthistes qui ont annoncé la dissolution du Parlement le vendredi 06 février dernier.
La France a appelé de son côté sa centaine de ressortissants au Yémen à quitter le pays "dans les meilleurs délais", et a annoncé la fermeture "provisoire" de son ambassade à compter de vendredi et ce "jusqu’à nouvel ordre", dans un message publié sur son site diplomatique.
A Berlin, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré à l'AFP que son pays avait "adapté les mesures de sécurité qui étaient déjà élevées" autour de l'ambassade à Sanaa, rappelant que l’Allemagne déconseillait fermement à ses ressortissants tout voyage au Yémen.
Le retrait des Américains pourrait compliquer la lutte que mène les Etats-Unis contre Al-Qaïda, très actif dans le pays, en l'absence d'autorités yéménites reconnues internationalement.
Dans un nouvel avertissement de voyage qui évoque un "niveau de menace élevée dû aux activités terroristes et aux troubles civils", le département d'Etat recommande aux Américains de ne pas se rendre au Yémen et à ceux qui se trouvent sur place de "quitter le pays".
Le Royaume-Uni a également annoncé mercredi la suspension temporaire des opérations de son ambassade et l'évacuation de son personnel diplomatique.
"La situation sécuritaire au Yémen a continué à se dégrader ces derniers jours. Nous estimons désormais avec regret que le personnel et les locaux de l'ambassade courent un risque accru", a déclaré le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Tobias Ellwood.
Il a précisé que l'ambassadeur avait quitté Sanaa dans la matinée et a appelé tous les ressortissants britanniques à se retirer "immédiatement" du Yémen.
Blocage politique
Dans un discours télévisé mardi soir, le chef de la milice chiite Abdel Malek al-Houthi a pourtant tenté de rassurer les missions diplomatiques dans la capitale yéménite.
Sa milice, qui est entrée en septembre dans la capitale, a annoncé vendredi la dissolution du Parlement et l'installation de nouvelles instances dirigeantes, après avoir poussé fin janvier à la démission le président Abd Rabbo Mansour Hadi en s'emparant par la force de bâtiments officiels.
Des discussions sous l'égide de l'ONU, en vue d'une sortie de crise, semblent piétiner. Une réunion autour de l'émissaire des Nations unies Jamal Benomar s'est achevée tard mardi, sans progrès apparent.
Les miliciens chiites, appelés Houthis, insistent sur la dissolution du Parlement, alors que les autres partis politiques veulent garder cette assemblée qui représente à leurs yeux la dernière institution légitime du Yémen après la démission du président et du gouvernement.
Les Houthis, qui contrôlent notamment Sanaa et des provinces du nord, ont poursuivi mardi leur offensive militaire dans le centre du pays où ils ont conquis la ville stratégique de Baïda, un verrou du sud réfractaire aux miliciens chiites.
A Sanaa, des centaines de Yéménites, hostiles aux Houthis, ont tenté de manifester mercredi pour marquer le quatrième anniversaire du début, le 11 février 2011, du soulèvement ayant abouti l'année suivante au départ de l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Mais des miliciens chiites ont tiré en l'air pour les disperser et des blessés ont été signalés par des témoins.
A l'origine de cette crise, ce sont les miliciens chiites houthistes qui ont annoncé la dissolution du Parlement le vendredi 06 février dernier.
Dans ce contexte fragile, les Etats-Unis et plusieurs pays européens ont décidé de fermerleur ambassade à Sanaa et commencé à évacuer leurs diplomates en raison de l'aggravation de la crise au Yémen, où une puissante milice chiite tente d'asseoir son pouvoir.
La France a appelé de son côté sa centaine de ressortissants au Yémen à quitter le pays "dans les meilleurs délais", et a annoncé la fermeture "provisoire" de son ambassade à compter de vendredi et ce "jusqu’à nouvel ordre", dans un message publié sur son site diplomatique.
Il s'agit d'une recommandation, pas d'une évacuation, a précisé une source diplomatique, ajoutant que les intérêts français seraient représentés par l’ambassade du Maroc.
A Berlin, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré à l'AFP que son pays avait "adapté les mesures de sécurité qui étaient déjà élevées" autour de l'ambassade à Sanaa, rappelant que l’Allemagne déconseillait fermement à ses ressortissants tout voyage au Yémen.
Le mouvement de départ a été enclenché mardi soir par Washington, qui l'a justifié par "la détérioration de la situation sécuritaire à Sanaa". Le département d'Etat a annoncé que le personnel avait été "transféré hors du pays".
Le retrait des Américains pourrait compliquer la lutte que mène les Etats-Unis contre Al-Qaïda, très actif dans le pays, en l'absence d'autorités yéménites reconnues internationalement.
Dans un nouvel avertissement de voyage qui évoque un "niveau de menace élevée dû aux activités terroristes et aux troubles civils", le département d'Etat recommande aux Américains de ne pas se rendre au Yémen et à ceux qui se trouvent sur place de "quitter le pays".
Le Royaume-Uni a également annoncé mercredi la suspension temporaire des opérations de son ambassade et l'évacuation de son personnel diplomatique.
"La situation sécuritaire au Yémen a continué à se dégrader ces derniers jours. Nous estimons désormais avec regret que le personnel et les locaux de l'ambassade courent un risque accru", a déclaré le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Tobias Ellwood.
Il a précisé que l'ambassadeur avait quitté Sanaa dans la matinée et a appelé tous les ressortissants britanniques à se retirer "immédiatement" du Yémen.
Blocage politique
Dans un discours télévisé mardi soir, le chef de la milice chiite Abdel Malek al-Houthi a pourtant tenté de rassurer les missions diplomatiques dans la capitale yéménite.
"Certains suscitent des craintes chez les missions diplomatiques pour que (leurs employés) fuient le pays", a-t-il dit, affirmant que ces craintes étaient infondées. "La situation sécuritaire est très stable" à Sanaa, a-t-il assuré.
Sa milice, qui est entrée en septembre dans la capitale, a annoncé vendredi la dissolution du Parlement et l'installation de nouvelles instances dirigeantes, après avoir poussé fin janvier à la démission le président Abd Rabbo Mansour Hadi en s'emparant par la force de bâtiments officiels.
Des discussions sous l'égide de l'ONU, en vue d'une sortie de crise, semblent piétiner. Une réunion autour de l'émissaire des Nations unies Jamal Benomar s'est achevée tard mardi, sans progrès apparent.
Les miliciens chiites, appelés Houthis, insistent sur la dissolution du Parlement, alors que les autres partis politiques veulent garder cette assemblée qui représente à leurs yeux la dernière institution légitime du Yémen après la démission du président et du gouvernement.
Les Houthis, qui contrôlent notamment Sanaa et des provinces du nord, ont poursuivi mardi leur offensive militaire dans le centre du pays où ils ont conquis la ville stratégique de Baïda, un verrou du sud réfractaire aux miliciens chiites.
A Sanaa, des centaines de Yéménites, hostiles aux Houthis, ont tenté de manifester mercredi pour marquer le quatrième anniversaire du début, le 11 février 2011, du soulèvement ayant abouti l'année suivante au départ de l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Mais des miliciens chiites ont tiré en l'air pour les disperser et des blessés ont été signalés par des témoins.
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