”Avec honneur, détermination, confiance et beaucoup d'humilité, j'ai pris la décision d'être candidat à la présidence de la République” a lancé Ali Benflis devant des dizaines de journalistes algériens et étrangers. L’ancien Premier ministre, “n’avait pas pris la parole depuis dix ans, depuis sa défaite contre Abdelaziz Bouteflika en 2004” fait remarquer Radio France Internationale (RFI), précisant que sa candidature a été annoncée “en présence d’anciens ministres qui, comme lui, avaient disparu de la scène politique depuis 2004”.
À 71 ans, Benflis interrompt sa “retraite politique” et se lance à nouveau dans la course. Ancien chef du Front National de Libération (FLN) avant de le quitter il y a dix ans, il reste pour beaucoup "un homme du système".
Flou autour de la candidature de Bouteflika
L’élection présidentielle aura lieu le 17 avril prochain. Jusque là, “15 candidats ont retiré leur formulaire de souscription de signatures individuelles au ministère de l'Intérieur” selon l’agence officielle APS.
Pourtant, à moins de trois mois de l’échéance, le flou persiste toujours sur une candidature d'Abdelaziz Bouteflika. Malade et visiblement très affaibli, Bouteflika est quasi-absent de la scène. Le FLN ne semble pas en bloc derrière lui, même si le secrétaire général du parti Amar Saïdani ne cesse de réaffirmer son soutien à un quatrième mandat du Président sortant.
Hospitalisé à Paris lundi dernier pour “un contrôle de routine” selon les sources officielles, Bouteflika est réapparu hier comme pour rassurer, pendant moins d'une minute dans le journal télévisé de la chaîne publique. Il recevait son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, en visite officielle en Algérie. “En 49 secondes, on voit le Président, comme dans les précédentes vidéos, le regard vide, les gestes rares.” commente El Watan.
Abdelaziz Bouteflika aura jusqu'à début mars pour annoncer sa candidature ou renoncer à un quatrième mandat. Il est à la tête du pays depuis 15 ans, un record en Algérie.
À 71 ans, Benflis interrompt sa “retraite politique” et se lance à nouveau dans la course. Ancien chef du Front National de Libération (FLN) avant de le quitter il y a dix ans, il reste pour beaucoup "un homme du système".
Lire: Élection présidentielle en Algérie: Une dizaine de candidats mais pas encore de favori
Flou autour de la candidature de Bouteflika
L’élection présidentielle aura lieu le 17 avril prochain. Jusque là, “15 candidats ont retiré leur formulaire de souscription de signatures individuelles au ministère de l'Intérieur” selon l’agence officielle APS.
Pourtant, à moins de trois mois de l’échéance, le flou persiste toujours sur une candidature d'Abdelaziz Bouteflika. Malade et visiblement très affaibli, Bouteflika est quasi-absent de la scène. Le FLN ne semble pas en bloc derrière lui, même si le secrétaire général du parti Amar Saïdani ne cesse de réaffirmer son soutien à un quatrième mandat du Président sortant.
Hospitalisé à Paris lundi dernier pour “un contrôle de routine” selon les sources officielles, Bouteflika est réapparu hier comme pour rassurer, pendant moins d'une minute dans le journal télévisé de la chaîne publique. Il recevait son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, en visite officielle en Algérie. “En 49 secondes, on voit le Président, comme dans les précédentes vidéos, le regard vide, les gestes rares.” commente El Watan.
Abdelaziz Bouteflika aura jusqu'à début mars pour annoncer sa candidature ou renoncer à un quatrième mandat. Il est à la tête du pays depuis 15 ans, un record en Algérie.
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