Le dégel a commencé. A partir d'aujourd'hui, lundi 20 janvier, une parties des activités nucléaires iraniennes seront suspendues. En échange, de nombreuses sanctions économiques seront levées. Il s'agit de la première étape.
La suspension du programme d'enrichissement d'uranium à 20%, mesure phare de l'accord conclu à Genève en novembre entre Téhéran et les grandes puissances, a débuté à la mi-journée en présence des inspecteurs de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de faire un rapport sur les opérations.
Le pas est mesuré, mais l'objectif final est ambitieux: mettre fin à dix années de bras de fer entre l'Iran et les grandes puissances à propos du programme nucléaire de Téhéran. Même si le chemin à parcourir durant les six prochains mois est semé de nombreux écueils, alors que les discussions sur un accord global sont limitées à un an.
"L'Iran a suspendu la production d'uranium enrichi à 20% (...) sur les sites de Natanz et Fordo", a déclaré Mohammad Amiri, directeur général chargé des garanties au sein de l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire, cité par l'agence officielle Irna.
L'agence onusienne basée à Vienne a confirmé que "toutes les exigences ont été remplies", selon un diplomate occidental, confirmant d'autres déclarations diplomatiques.
L'Iran s'est engagé à limiter l'enrichissement d'uranium à 5%, transformer son stock d'uranium à 20%, geler à leur niveau actuel ses activités dans les sites de Natanz et Fordo ainsi qu'au réacteur à eau lourde d'Arak, et à mettre un terme à l'installation de nouvelles centrifugeuses dans ces sites.
En échange, les six puissances vont lever, sur six mois, une partie de leurs sanctions équivalent à près de 7 milliards de dollars (plus de 5 milliards d'euros).
La partie émergée de l'iceberg
L'essentiel des sanctions, maintenu pour le moment, va toutefois priver l'Iran de 30 milliards de dollars de revenus provenant du pétrole pendant les six mois, tandis que la plupart des avoirs iraniens à l'étranger (près de 100 milliards de dollars) resteront gelés, a souligné la Maison Blanche.
Pour pouvoir accéder à ces fonds, et pour une levée totale des sanctions, Téhéran devra accepter des restrictions plus importantes et permanentes de ses activités nucléaires.
Les tenants de la ligne dure en Iran, où le programme nucléaire est vu comme une source de fierté nationale, pourraient considérer ces exigences comme trop importantes.
Dès lundi, le quotidien conservateur Vatan-Emrouz qualifiait les premières mesures d'"Holocauste nucléaire dans lequel la majorité des activités nucléaires de l'Iran seront stoppées".
Mohammad Amiri a également prévenu que l'Iran reprendrait son programme d'enrichissement si "l'autre partie ne respecte pas sa part de l'accord".
De l'autre côté, les exigences pourraient être vues comme bien trop tièdes aux Etats-Unis et en Israël.
La suspension du programme d'enrichissement d'uranium à 20%, mesure phare de l'accord conclu à Genève en novembre entre Téhéran et les grandes puissances, a débuté à la mi-journée en présence des inspecteurs de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de faire un rapport sur les opérations.
Le pas est mesuré, mais l'objectif final est ambitieux: mettre fin à dix années de bras de fer entre l'Iran et les grandes puissances à propos du programme nucléaire de Téhéran. Même si le chemin à parcourir durant les six prochains mois est semé de nombreux écueils, alors que les discussions sur un accord global sont limitées à un an.
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"L'Iran a suspendu la production d'uranium enrichi à 20% (...) sur les sites de Natanz et Fordo", a déclaré Mohammad Amiri, directeur général chargé des garanties au sein de l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire, cité par l'agence officielle Irna.
L'agence onusienne basée à Vienne a confirmé que "toutes les exigences ont été remplies", selon un diplomate occidental, confirmant d'autres déclarations diplomatiques.
L'Iran s'est engagé à limiter l'enrichissement d'uranium à 5%, transformer son stock d'uranium à 20%, geler à leur niveau actuel ses activités dans les sites de Natanz et Fordo ainsi qu'au réacteur à eau lourde d'Arak, et à mettre un terme à l'installation de nouvelles centrifugeuses dans ces sites.
En échange, les six puissances vont lever, sur six mois, une partie de leurs sanctions équivalent à près de 7 milliards de dollars (plus de 5 milliards d'euros).
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La partie émergée de l'iceberg
L'essentiel des sanctions, maintenu pour le moment, va toutefois priver l'Iran de 30 milliards de dollars de revenus provenant du pétrole pendant les six mois, tandis que la plupart des avoirs iraniens à l'étranger (près de 100 milliards de dollars) resteront gelés, a souligné la Maison Blanche.
Pour pouvoir accéder à ces fonds, et pour une levée totale des sanctions, Téhéran devra accepter des restrictions plus importantes et permanentes de ses activités nucléaires.
Les tenants de la ligne dure en Iran, où le programme nucléaire est vu comme une source de fierté nationale, pourraient considérer ces exigences comme trop importantes.
Dès lundi, le quotidien conservateur Vatan-Emrouz qualifiait les premières mesures d'"Holocauste nucléaire dans lequel la majorité des activités nucléaires de l'Iran seront stoppées".
Mohammad Amiri a également prévenu que l'Iran reprendrait son programme d'enrichissement si "l'autre partie ne respecte pas sa part de l'accord".
De l'autre côté, les exigences pourraient être vues comme bien trop tièdes aux Etats-Unis et en Israël.
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