POLITIQUE - Treize organisations tunisiennes ont dénoncé dimanche la position d'Ennahdha concernant la Haute instance de l'audiovisuel (HAICA), la qualifiant 'd'incitation au chaos". La HAICA avait pris fin janvier la décision d'arrêter la diffusion de certaines chaînes sans licences.
Pour le parti de Rached Ghannouchi, cette décision était contraire au "droit du citoyen à une information libre et plurielle".
Après la décision de la HAICA de confisquer l'équipement de certains médias travaillant sans licence, le parti Ennahdha avait invité l'instance à "revenir sur sa décision" ,dans un communiqué daté du 2 février.
Les organisations de la société civile considèrent que la HAICA est une instance rare dans les pays arabes, et qu'elle a subi des pressions et des campagnes de dénigrement menées par "des intérêts partisans et financiers", dès sa création en 2013.
Elle indiquent que la création de l'Instance a été retardée sous la Troïka (CPR, Ennahdha, Ettakatol):
Ces ONG appellent enfin les autorités compétentes à imposer le respect des décisions de la HAICA et à éviter le piège de l'incitation à la violence imposé par des "alliances intéressées et partisanes dans plusieurs pays arabes".
L'une des chaînes menacées de fermeture, Zitouna TV, a organisé une manifestation le 5 février devant l'Assemblée des représentants du peuple au Bardo, pour dénoncer "une censure" de la HAICA. Des journalistes, des employés de la chaîne, des députés, ainsi que des personnalités médiatiques telles que Tahar Ben Hassine, ont manifesté leur soutien à la chaîne, invoquant la liberté d'expression.
Les treize organisations dont fait partie la Ligue tunisienne des Droit de l'homme (LTDH), l'Association Nawaat ou la l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD, accusent Ennahdha d'appeler à l'application de "la loi de la jungle" dans le milieu audiovisuel.
Pour le parti de Rached Ghannouchi, cette décision était contraire au "droit du citoyen à une information libre et plurielle".
Après la décision de la HAICA de confisquer l'équipement de certains médias travaillant sans licence, le parti Ennahdha avait invité l'instance à "revenir sur sa décision" ,dans un communiqué daté du 2 février.
Les organisations de la société civile considèrent que la HAICA est une instance rare dans les pays arabes, et qu'elle a subi des pressions et des campagnes de dénigrement menées par "des intérêts partisans et financiers", dès sa création en 2013.
Elle indiquent que la création de l'Instance a été retardée sous la Troïka (CPR, Ennahdha, Ettakatol):
"Ennahdha a bloqué durant 18 mois la création de la HAICA prévue par le décret-loi 116-2011. Le parti annonçait par ailleurs la création de médias hors-la-loi et financés par de l'argent suspect (...) Des dirigeants d'Ennahdha dans des déclarations à deux journaux du Golfe, avaient menacé de vendre les médias publics...", assurent les organisations.
Ces ONG appellent enfin les autorités compétentes à imposer le respect des décisions de la HAICA et à éviter le piège de l'incitation à la violence imposé par des "alliances intéressées et partisanes dans plusieurs pays arabes".
L'une des chaînes menacées de fermeture, Zitouna TV, a organisé une manifestation le 5 février devant l'Assemblée des représentants du peuple au Bardo, pour dénoncer "une censure" de la HAICA. Des journalistes, des employés de la chaîne, des députés, ainsi que des personnalités médiatiques telles que Tahar Ben Hassine, ont manifesté leur soutien à la chaîne, invoquant la liberté d'expression.
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