INTERNATIONAL - Le juge militaire de Guantanamo a suspendu lundi une audience préliminaire du procès des accusés du 11 Septembre, en raison de la présence au tribunal d'un interprète ayant probablement travaillé dans une prison secrète de la CIA.
A la reprise des débats, après six mois de pause, l'un des cinq accusés, le Yéménite Ramzi ben al-Chaiba, a indiqué au juge qu'il ne pouvait "pas faire confiance" à son interprète car ce dernier avait "travaillé sur un 'site noir" avec la CIA" et il a assuré le "connaître depuis lors".
Elle a ajouté que M. Ben Attach était "visiblement très secoué" par cette présence.
Au total, les avocats de quatre des cinq accusés, y compris celui du cerveau des attentats du 11 Septembre Khaled Cheikh Mohammed, ont précisé au juge avoir appris la présence de cet interprète au début de l'audience.
David Nevin, l'avocat de M. Mohammed, a demandé que cet homme ne puisse pas quitter Guantanamo et puisse être interrogé par la défense, ce que le juge a en substance accepté.
Le juge James Pohl a ensuite suspendu l'audience jusqu'à mercredi matin, délai pendant lequel les parties se réuniront à huis-clos sur cette présence controversée.
Le procureur Mark Martins a promis une enquête, assurant qu'il ne s'agissait "en aucun cas d'une tentative" d'infiltrer "les équipes de la défense".
Il s'agit de la première audience préliminaire au procès du 11-Septembre, dont la date d'ouverture n'a toujours pas été annoncée, depuis août.
Le rapport précise notamment que Khaled Cheikh Mohammed a subi 183 séances de simulation de noyade ainsi que d'autres techniques d'interrogatoires renforcées dans les sites de la CIA, où ses co-accusés ont été également enfermés.
Ils encourent la peine de mort pour le meurtre de près de 3.000 personnes le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
A la reprise des débats, après six mois de pause, l'un des cinq accusés, le Yéménite Ramzi ben al-Chaiba, a indiqué au juge qu'il ne pouvait "pas faire confiance" à son interprète car ce dernier avait "travaillé sur un 'site noir" avec la CIA" et il a assuré le "connaître depuis lors".
"Nous avons exactement le même problème", a déclaré Cheryl Bormann, l'avocate de l'accusé Wallid ben Attach. "Mon client m'a dit ce matin qu'il y a quelqu'un dans cette salle qui a participé à sa torture illégale", selon la retranscription des débats.
Elle a ajouté que M. Ben Attach était "visiblement très secoué" par cette présence.
Au total, les avocats de quatre des cinq accusés, y compris celui du cerveau des attentats du 11 Septembre Khaled Cheikh Mohammed, ont précisé au juge avoir appris la présence de cet interprète au début de l'audience.
David Nevin, l'avocat de M. Mohammed, a demandé que cet homme ne puisse pas quitter Guantanamo et puisse être interrogé par la défense, ce que le juge a en substance accepté.
Le juge James Pohl a ensuite suspendu l'audience jusqu'à mercredi matin, délai pendant lequel les parties se réuniront à huis-clos sur cette présence controversée.
Le procureur Mark Martins a promis une enquête, assurant qu'il ne s'agissait "en aucun cas d'une tentative" d'infiltrer "les équipes de la défense".
Il s'agit de la première audience préliminaire au procès du 11-Septembre, dont la date d'ouverture n'a toujours pas été annoncée, depuis août.
Les cinq hommes incarcérés à Guantanamo n'avaient pas comparu devant le tribunal militaire depuis la parution, début décembre du rapport du Sénat sur les tortures infligées à certains d'entre eux dans les prisons secrètes de la CIA.
Le rapport précise notamment que Khaled Cheikh Mohammed a subi 183 séances de simulation de noyade ainsi que d'autres techniques d'interrogatoires renforcées dans les sites de la CIA, où ses co-accusés ont été également enfermés.
Ils encourent la peine de mort pour le meurtre de près de 3.000 personnes le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
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