Près de 80 personnes, pour la plupart en fuite, sont jugées en Tunisie pour leur implication présumée dans une attaque contre l'armée en 2013, dans laquelle huit soldats avaient été tués sur le mont Chaâmbi, à la frontière avec l'Algérie.
Le procès, dont la première audience s'est tenue en décembre, a été reporté lundi au 6 avril selon le Parquet.
Seules six des 77 personnes poursuivies sont en détention. Une septième est jugée mais reste libre, selon M. Sliti.
Parmi les accusés en fuite figure Seif Allah Ben Hassine, dit Abou Iyadh, le chef d'Ansar Asharia, principal mouvement jihadiste tunisien classé "terroriste" par la Tunisie et les Etats-Unis.
Le 29 juillet 2013, huit militaires avaient été sauvagement tués, dont certains égorgés, dans une embuscade sur le mont Chaâmbi, dans le centre-ouest de la Tunisie.
Cette attaque avait eu lieu quelques jours après l'assassinat de l'élu de gauche Mohamed Brahmi devant son domicile, un crime qui avait plongé le pays dans une crise politique de plusieurs mois. L'assassinat de Mohamed Brahmi et celui de Chokri Belaïd, un farouche opposant aux islamistes, ont été revendiqués en décembre par des jihadistes ralliés au groupe de l'Etat islamique (EI).
En juillet 2014, l'armée a de nouveau été visée et 15 soldats ont été tués sur le mont Chaâmbi, le pire assaut du genre dans l'histoire de l'institution militaire.
La Tunisie fait face depuis la révolution de janvier 2011 à l'essor d'une mouvance jihadiste armée qui a fait des dizaines de morts dans les rangs des forces de l'ordre. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'an dernier pour la première fois des attaques en Tunisie, notamment un assaut fin mai contre le domicile du ministre de l'Intérieur.
Le procès, dont la première audience s'est tenue en décembre, a été reporté lundi au 6 avril selon le Parquet.
"Cette affaire est l'un des plus grands dossiers de terrorisme" à être présentés à la justice, a dit à l'AFP le porte-parole du Parquet, Sofiène Sliti.
Seules six des 77 personnes poursuivies sont en détention. Une septième est jugée mais reste libre, selon M. Sliti.
Parmi les accusés en fuite figure Seif Allah Ben Hassine, dit Abou Iyadh, le chef d'Ansar Asharia, principal mouvement jihadiste tunisien classé "terroriste" par la Tunisie et les Etats-Unis.
"Un grand nombre d'Algériens" sont aussi jugés dans cette affaire, selon M. Sliti, d'après qui les accusés sont notamment poursuivis pour "homicide avec préméditation", "incitation à commettre des crimes terroristes" et pour "avoir reçu un entraînement militaire dans le but de commettre des crimes terroristes".
Le 29 juillet 2013, huit militaires avaient été sauvagement tués, dont certains égorgés, dans une embuscade sur le mont Chaâmbi, dans le centre-ouest de la Tunisie.
Cette attaque avait eu lieu quelques jours après l'assassinat de l'élu de gauche Mohamed Brahmi devant son domicile, un crime qui avait plongé le pays dans une crise politique de plusieurs mois. L'assassinat de Mohamed Brahmi et celui de Chokri Belaïd, un farouche opposant aux islamistes, ont été revendiqués en décembre par des jihadistes ralliés au groupe de l'Etat islamique (EI).
En juillet 2014, l'armée a de nouveau été visée et 15 soldats ont été tués sur le mont Chaâmbi, le pire assaut du genre dans l'histoire de l'institution militaire.
La Tunisie fait face depuis la révolution de janvier 2011 à l'essor d'une mouvance jihadiste armée qui a fait des dizaines de morts dans les rangs des forces de l'ordre. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'an dernier pour la première fois des attaques en Tunisie, notamment un assaut fin mai contre le domicile du ministre de l'Intérieur.
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